Léonard Michel Dracius - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Léonard Michel Dracius



Naissance : 26 novembre 1921 - Le Marigot, Martinique

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Antilles

Engagement dans la France Libre : USA en mai 1943

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / Antilles

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 83 ans - 17 janvier 2005 - Schœlcher, Martinique

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 191799

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 16250

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LES DISSIDENTS DES ANTILLES DANS LES FORCES FRANCAISES LIBRES COMBATTANTES, 1940-1945

une oeuvre de ABENON LUCIEN-RENE :

" Non sans mal d'ailleurs, car le bilan des combats fut lourd. Le 21ème Groupe perdit dans l'occasion deux officiers, deux sous-officiers et huit hommes de troupe. Parmi les officiers, le Lieutenant Mariani tomba au champ d'Honneur. C'était un instituteur corse et il venait de la réserve. Le Capitaine Florent nous le décrit : " ni poseur, ni orgueilleux, ni auto­ritaire, il était la gentillesse même, mais aussi l'efficacité et le caractère. Quand j'eus le commandement de la lère Batterie, la Batterie A, nous étions pour ainsi dire des amis. Martini n'était pas contrariant, encore moins compliqué et c'est pour cela que nous nous entendions à mer­veille. "(Capitaine Florent, Opus cit., p.4l). Sa mort donna lieu à l'acte de bravoure du Maréchal-des-Logis-chef Dracius Léonard, qui fut cité à l'Ordre de la Division pour le motif suivant : " A pris dès l'arrivée dans Herbsheim le commandement de la Section après la mort de son Chef de Section. " (Journal de marche du 21ème G.A.D.C.A.)"

Laurent Laloup le mercredi 04 février 2009 - Demander un contact

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"Chronique et itineraires de mes campagnes - 1942- 1945" de Jean RASPAUD

" l'Adjudant GRAND commande une vingtaine d'hommes constitues en 2 groupes aux ordres des Maréchaux des Logis BOURG et ACINA. et armés l'un d'une mitrailleuse de 12/7, l'autre de 2 brenn-gun Arrivé dans la nuit, ce Sous-Officier reçoit entre autre mission d'interdire le car­refour. Il place les hommes à l'abri dans une maison pour la nuit. Au petit jour il procède à la reconnaissance des lieux. D'abord il place le F.M., puis ayant achevé sa reconnaissance il se ravise, s'étant rendu compte que l'arme pouvait avoir une action plus efficace. Il la fait déplacer. c'est alors qu'il est touché par un gros éclat de mortier qui t'atteint au cœur. Le Margis-Chef DRACIUS prend alors le commandement. Les hommes aux ordres du Margis BOURG, les Canonnière DRAGIN, MINA et SABATIER se précipitent vers leur Chef et emportent le corps dans la grange. Par la suite, il sera transporté ainsi que ses cama­rades tués à Herbsheim dans l'église du village-Héroïque simplicité d'un vieux sous-officier français pour qui le travail et le devoir sont UN. Les déplacements de l'Adjudant GRAND se sont effectués sous un violent bom­bardement. En effet, quand il se porte de la grange au carrefour, puis dans un emplacement de tir à l'autre, chef de section et chefs de groupe sont à 3 reprises couverts par les gravats et les débris de tuiles qui tombent des torts et des murs. Nul ne s'en soucie. Quand les hommes empor­tent leur Chef, le tir des mortiers ennemis est intense. Quand le Canonnier JURAVER va rendre compte de l'évé­nement à l'Adjudant VALBON, les coups tombent sans arrêt. Rien n'empêche l'un ou l'autre d'accomplir leur mission."

Laurent Laloup le jeudi 04 décembre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 04 février 2009

 

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