Jean Claude Diamant Berger - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Claude Diamant Berger



Naissance : 7 mars 1920 - Paris 17e

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en mai 1942

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 24 ans - 2 aout 1944 - Caen (14)

Mort pour la France

Fils d'Henri Diamant Berger 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 184061

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 15427


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Laurent Laloup le lundi 06 août 2018 - Demander un contact

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Histoire de la famille Diamant Berger

Laurent le vendredi 01 janvier 2016 - Demander un contact

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Parrain

Je suis membre des POPPIES du COMMONWEALTH je me suis engagé à parrainer et honorer sa tombe au cimetiere de Ranville.

Je suis très fier de participer au devoir de mémoire par cette humble action mais très valeureuse pour moi, rien ne pourra égaler son acte de courage au sacrifice de sa vie.

Honneur au libérateur qu'il est

Ne jamais oublier

MERCI

Jean-claude VASSEUR le mercredi 28 octobre 2015 - Demander un contact

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"Les Français libres, l'autre Résistance" par Jean-François Muracciole

" Le parcours presque parallèle de Jean-Claude Diamant-Berger confirme la meurtrissure fondatrice de la défaite et l'inflexion qu'elle a infligée à bien des destinées. Né en 1920 dans une famille de la bonne bourgeoisie parisienne, parent d'André Gillois (de son vrai nom Maurice Diamant-Berger), il suit les cours du lycée Montaigne, puis s'inscrit à l'École de Photographie de la Ville de Paris. Artiste et poète dans l'âme, Diamant-Berger fréquente les cercles surréalistes et parti­cipe à de petites revues comme Réverbères (1938-1939) ou La Main à la plume (1941). Antifasciste, pacifiste, il distribue des tracts contre la guerre en mai 1940, ce qui lui vaut maille à partir avec la police. La défaite change tout. En septembre 1941, il parvient à quitter la France et s'engage dans les FFL, à Londres, en juillet 1942. Elève de l'École des cadets, il en sort aspirant et choisit la très dure école des troupes d'élite parachutistes (SAS, 3e BIA). Mais le para n'étouffe pas le poète; il publie, à Londres, au début de 1944, un recueil de Poèmes préfacé par Raymond Aron, un ami proche. Jean-Claude Diamant-Berger est mort au combat, sur l'Orne, le 24 juillet 1944. Il figure parmi les poètes de la Résistance honorés par Pierre Seghers.

Me voici, sorti de l'enfance encore ébloui du baptême
et ne sachant rien que de mémoire et je me regarde en pleurant
Nu devant ma vie et dans les mains quelques prières
et seul mes richesses où sont-elles ? je me souviens de mes parents
de mon pays, de mes amis, des anciennes chansons de mon âme
ils errent par là-bas de l'autre côté de l'histoire
et je suis seul et je regarde l'océan près de moi le vent comme une monture
soupire et s'impatiente et doucement je le caresse.
"

Laurent le samedi 21 novembre 2009 - Demander un contact

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www.editions-glyphe.com 

" Jean-Claude Diamant-Berger

Poète oublié, ami inconnu.
Je suis un arbre dévoré d'images

Né en 1920 et mort en 1944, l’écrivain Jean-Claude Diamant-Berger fut membre du groupe surréaliste. Engagé dans la Résistance au sein de La Main à plume, il joignit ensuite les Forces Françaises Libres en Angleterre. Il mourut en mission au cours du débarquement.
Ami de Jean-François Chabrun, Raymond Aron, Benjamin Péret, grand admirateur de Rimbaud, Baudelaire ou Lautréamont, ce jeune homme fut un authentique poète, dont les écrits, tour à tour drôles ou tragiques, recèlent toute la vitalité et l’enthousiasme de la jeunesse.
Il a laissé une œuvre assez abondante, publiée chez Glyphe en deux volumes. Un premier ouvrage, intitulé Poète oublié, ami inconnu (2004), recueille ses derniers textes, écrits pour la plupart en Angleterre. Je suis un arbre dévoré d’images (2007) rassemble ses écrits et dessins de 1939-1942, établis à partir de carnets inédits retrouvés par sa famille.

Editions Glyphe
85 avenue Ledru-Rollin. 75012 Paris
Tél. 01 53 33 06 23
Fax 01 53 33 06 24
eric.martini@glyphe.com "

Laurent Laloup le samedi 09 mai 2009 - Demander un contact

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Extrait de : melusine.univ-paris3.fr/  

Jean-Claude Diamant-Berger (1920-1944)

Biographie

Né le 7 mars 1920 à Paris, il fait ses études au Lycée Montaigne et au Lycée Louis-Le Grand (bachelier et diplômé de l'École de Photographie). Très jeune, il était habité par ce qu'il appellera lui-même « des coups de passion verbale, des désespoirs à la René et des admirations fébriles." Mais toujours ces rêves et ces délires, il les décrit, il les écrit- car sa passion la plus dévorante, c'est l'écriture.

Il était tout imprégné de LAUTREAMONT, GERARD DE NERVAL, RIMBAUD . Il rencontre un groupe de jeunes adeptes d'ANDRE BRETON. Il en est ébloui, retenant du surréalisme la définition « d'une poésie qui changerait le rêve en action » .

Homme de gauche, pacifiste, le 25 mai 1940, il est arrêté par la police française pour avoir distribué des tracts pacifistes et pour son appartenance à la IVème Internationale. Le 10 juin au moment de l'évacuation de la prison de la Santé il s'évade et réussit à rejoindre la zone libre le 15 Septembre - Arrivé dans le midi, mobilisable, il est affecté aux Chantiers de la Jeunesse. Il est démobilisé en janvier 1941 et réussit à quitter la France en septembre 1941. Le 21 juillet 1942 il arrive à Londres où il est envoyé à l'École des Cadets de la France Libre (équivalent de St Cyr). En 1943, à la sortie de l'Ecole des Cadets de la France Libre, il devient aspirant parachutiste (promotion Fezzan Tunisie). En 1944, il arrive à Bayeux, où il est affecté au service photo-presse-cinéma et photographie pour la célébration du 14 juillet à Caen.

Le 18 juillet ou 24 juillet 1944 (date incertaine), c'est en mission sur les bords de l'Orne qu'il est tué.

Il est enterré au cimetière britannique de Ranville.- Il a son nom au Panthéon sur la plaque dédiée aux poètes morts au champ d'honneur et une stèle au Jardin des Poètes Porte d'Auteuil Paris.

En sa qualité de parachutiste, 3ème Bataillon SAS-3ème R.C.P, son nom figure sur le mémorial SAS à Sennecey Le Grand près de Chalons sur Saone depuis septembre 2002.

Poète surréaliste, il est membre de plusieurs revues : "Réverbères" (1938-1939), de la "FIARI" (1939), de "La Main à plume" (1941-1944).

Bibliographie
poèmes, fascicule préfacé par Raymond Aron, publié à Londres, 1944
Poèmes, L'Eternelle revue - Eluard, 1945 (intervention collective)
La Résistance et ses poètes France 1940-1945 Éditions Pierre Seghers
Poèmes d'Éverlor, Pierre Seghers, 1951
Coloriage en l'honneur de Federico Garcia Lorca mort, GLM, 1971 -Intervention collective
Revues :
Les Réverbères (1938-1939), Clé (1939).
Expositions collectives : Les Réverbères (cat., 1938)
Livre : Poète oublié, ami inconnu, Édition Glyphe & Biotem, avril 2004


Extrait

DE L'AUTRE CÔTÉ DE L'HISTOIRE

Me voici, sorti de l'enfance encore ébloui du baptême et ne sachant rien que de mémoire et je me regarde en pleurant
Nu devant ma vie et dans les mains quelques prières et seul mes richesses où sont-elles ? je me souviens de mes parents de mon pays, de mes amis, des anciennes chansons de mon âme ils errent par là-bas de l'autre côté de l'histoire et je suis seul et je regarde l'océan près de moi le vent comme une monture soupire et s'impatiente et doucement je le caresse et le soleil en face se lève fil à fil comme une araignée dans les murs et son ventre jaune respire.
Je vais chanter tout d'un trait sur le siècle et leur déverser d'un grand coup ces paroles qui me brûlent et qui se tordent dans ma poitrine comme les arbres de l'automne que le vent relève il les tire tête en arrière et leur tranche la gorge ; dans les rivières lourdes comme des chrysanthèmes leur sang tombe en goutte de fer
Comment retenir ces poèmes et qui me prêtera les mains de Phébus qui retient les chevaux ivres du soleil et qui les tord sur eux-mêmes et les fait rentrer dans leur antre tandis que la mère tremble comme une femme et que les oiseaux de l'automne frémissent dans les feuilles comme le miel des abeilles dans la cire.

Laurent Laloup le mardi 24 avril 2007 - Demander un contact

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Jean-Claude Diamant Berger

Laurent Laloup le mardi 24 avril 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 06 août 2018

 

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