Pierre Sylvain Félix Crosnier - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Pierre Sylvain Félix Crosnier



Naissance : 29 décembre 1921 - Brest (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / chars

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 98 ans - 2 mars 2020 - Saint-Gildas-des-Bois (44)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 151628

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 13105

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Pierre Sylvain Félix Crosnier - son Livre ouvert !
 

Croix de Guerre attribuées à :
CROSNIER Pierre du 501ème R C C.

LEFEBVRE le mercredi 17 mai 2023 - Demander un contact

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Biographie publiée dans Ouest-France le 11 mars 2020

www.ouest-france.fr 

LE BRETON Thierry le lundi 16 août 2021 - Demander un contact

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Marée basse à Utah Beach (Opération Overlord) - 30 juillet au 1er août 1944:
De Bournemouth (Angleterre) à Utah Beach (France) sur un LST (Landing Ship tank).



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Durand-Viel le lundi 01 juin 2020 - Demander un contact

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Article Ouest-France de juin 2014



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LE BRETON Thierry le jeudi 12 mars 2020 - Demander un contact

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Avis de décès publié dans Ouest-France

Vétéran de la 2e Division blindée du général Leclerc, Pierre-Sylvain Crosnier est décédé à son domicile en Loire-Atlantique. Ses obsèques ont été célébrées le jeudi 5 mars en l’église de Saint-Gildas-des-Bois où il résidait.
Il venait chaque année dans le Haut-Anjou entretenir le souvenir du général qui était devenu Leclerc à Grugé-l’Hôpital (Maine-et-Loire) fin juin 1940.
Il était l’un des derniers survivants de la 2e Division blindée du général Leclerc. À ce titre, il venait chaque année à Grugé-l’Hôpital, la commune du Haut-Anjou où Philippe de Hautecloque était devenu Philippe Leclerc en 1940, avec la complicité du maire de l’époque, Édouard Delanoë. Son fils, également prénommé Édouard et ancien maire de Grugé, racontait l’histoire bien volontiers, en juin 2015. "Mon papa a fait signer les faux papiers de Leclerc au commandant allemand. Il fallait que ce soit secret. Garder le nom de Hautecloque, c’était trop dangereux". Avec le curé Francis Brossier, qui faisait aussi office de secrétaire de mairie, le maire avait glissé les faux documents dans un paquet d’Ausweis (laissez-passer) destinés à des Belges. C’était le 27 juin 1940.
Pierre-Sylvain Crosnier se trouvait évidemment à Grugé-l’Hôpital en juin 2015, quand la commune avait fait installer un char Sherman à côté de la mairie. Ce char monument, il en rêvait. Avec l’Association du souvenir du général Leclerc, Maréchal de France, il lui a fallu plus de six ans de démarches pour le toucher du doigt. "On avait la statue du patron. Ce char, c’est pour représenter la Division Leclerc, et penser aux 17 000 gars qui ont fait le boulot." Pierre-Sylvain Crosnier était ému. La 2e DB a changé sa vie. "On était vraiment une bande de frères. La guerre a tout modifié. Je voulais être chirurgien, mais j’ai attrapé le palu. Après la guerre, j’ai utilisé les armes que j’avais : je suis devenu mécanicien." Dans un char comme celui-là, il a frôlé la mort.
Né à Brest en décembre 1921, il a 18 ans et vient de passer son bac à Nantes, le 18 juin 1940. Avec quelques camarades, il rejoint sa ville natale et embarque pour l’Angleterre. Il participe alors à la création de la première compagnie de chars de la France libre. Débarqué en Normandie, début août 1944, il participe aux combats de la poche de Falaise et à la libération de nombreux villages normands. Puis c’est l’avancée vers Paris et la libération de la capitale. Pendant la campagne d’Alsace, son char est frappé par un obus allemand. Blessé, Pierre-Sylvain Crosnier reprend le combat pour participer à la campagne d’Allemagne, jusqu’à la prise du nid d’aigle d’Hitler, à Berchtesgaden.
Ses faits d’armes lui ont valu de nombreuses décorations : médailles d’officier de la Légion d’honneur, d’officier dans l’ordre du Mérite, la médaille militaire, la Croix de guerre 39-45, Presidendial Unit Citation (Etats-Unis), décernée aux unités des Forces armées des États-Unis et à leurs alliés, pour héroïsme extraordinaire lors de combats.
Pierre-Sylvain Crosnier était encore présent à Grugé en juin 2018 pour l’inauguration de la borne de la 2e DB et en juin 2019 pour la remise du drapeau de la 2e DB. S’il ne viendra pas dans le Haut-Anjou pour le 80e anniversaire du 27 juin 1940, son souvenir restera.

Officier LH (décret 4 mai 2012): Crosnier (Pierre, Sylvain, Félix), 29 décembre 1921, capitaine, arme blindée et cavalerie. Chevalier du 11 janvier 1961.

LE BRETON Thierry le jeudi 12 mars 2020 - Demander un contact

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Laurent Laloup le mercredi 03 avril 2019 - Demander un contact

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Revue de la France Libre Avril 49

Médaille Militaire

laurent le samedi 26 décembre 2015 - Demander un contact

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" Les élèves de 1 ère du lycée Saint-Michel ont reçu vendredi Pierre-Sylvain Crosnier et André Houël, résistants et soldats de l'armée de la France Libre pendant la seconde guerre mondiale.

À 85 ans, c'était la première fois vendredi qu'André Houël, de Villiers-Charlemagne, témoignait devant des jeunes sur son engagement pendant la guerre. « Pendant très longtemps, j'ai gardé ça pour moi... ». Et pourtant... En faisant ses premiers pas dans la résistance à tout juste 15 ans, quelques jours avant l'appel du général de Gaulle, il fait partie des premiers à avoir voulu lutter contre l'occupation allemande.

À ses côtés pour raconter la guerre aux quatre classes de premières du lycée Saint-Michel, Pierre-Sylvain Crosnier, 90 ans, ancien soldat de la deuxième division blindée de l'armée de la France Libre. Venu exprès de Saint-Gildas-des-Bois en Loire-Atlantique pour rencontrer les jeunes.

Modestement, il retrace son parcours. « Le 17 juin 1940, c'était le dernier jour de mon bac. Quand je suis rentré, mon père m'a dit de filer car les Allemands arrivaient. Je suis parti à Brest et là j'ai entendu le discours de Pétain qui demandait l'Armistice... Alors j'ai pris un bateau pour l'Angleterre. Et je me suis engagé dans l'armée française libre. »

Il part en campagne en Afrique du Nord, en Syrie, en Libye. Puis traverse la France avec la deuxième division du général Leclerc, et passe par la Mayenne. « Je me souviens qu'il y avait des personnes pendues à Château-Gontier... C'était la division SS Das Reich, déjà passée par Oradour-sur-Glane, qui était responsable ».

« Je me suis dit qu'on ne pouvait pas perdre »

André Houël fera lui aussi partie de cette division blindée. Mais avant, il sabote et vole ce qui peut servir aux Allemands : magnétos d'avions, fusil-mitrailleur... Se mettant ainsi en danger de mort... « Qu'est-ce qui vous a poussé à vous engager ? » questionne un lycéen. « Je me suis dit qu'on ne pouvait pas perdre la guerre, j'avais la haine des Allemands car mon grand-père était mort en 14-18. Mais maintenant, c'est fini. J'ai tourné la page, je suis pour l'Europe, il faut être avec les Allemands, le plus possible », insiste André Houël.

« Aviez-vous peur de mourir ? ». Les deux hommes n'hésitent pas une seconde, « Non. Je suis parti en 40, j'étais sûr que j'allais revenir. Bien sûr, on avait peur quand un soldat vous attendait derrière une porte avec un fusil. Mais ça ne nous arrêtait pas », lance Pierre-Sylvain Crosnier d'une voix ferme et assurée.

« Connaissiez-vous l'existence des camps de concentration ? ». Les visages des deux anciens soldats s'assombrissent. « Nous avons découvert Dachau en chemin vers le Berghof, la résidence d'Hitler... C'était très pénible, nous ne savions pas ».

Et cette semaine, Pierre-Sylvain Crosnier fera partie de la délégation française qui rencontrera la reine d'Angleterre pour célébrer l'appel du 18 juin. "

Élodie FORÊT.
www.ouest-france.fr 

Laurent le dimanche 20 juin 2010 - Demander un contact

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Le chemin le plus long: chronique de la Compagnie de chars de combat du ... Par Pierre Quillet 

Laurent le jeudi 27 août 2009 - Demander un contact

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Réponse :

Bradztein


Le chemin le plus long Par Pierre Quillet  :

Laurent Laloup le lundi 22 décembre 2008 - Demander un contact

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"Pierre Crosnier : un ancien de la 2e DB

Entrevue entre Pierre Crosnier et Michel Lopez, juin 1999

M.L. - Pierre Crosnier, vous êtes aujourd'hui président de la 2e D.B. en Loire-Atlantique. En juin 1940, à 18 ans, vous décidez de partir à Londres pour combattre aux côtés des Forces Françaises Libres. C'est le début d'un long périple qui, au sein d'une prestigieuse unité blindée, vous conduira, en 1945, jusqu'à Berchtesgarden. Que se passe-t-il dans la tête d'un gamin de 18 ans pour prendre une telle décision?

Pierre Crosnier - J'ai été élevé par mon grand-père maternel, commandant, écuyer du Cadre Noir à Saumur, qui m'a imprégné du sens du devoir et de l'amour de la Patrie. Tout naturellement, en juin 1940, n'ayant pas la possibilité de combattre l'envahisseur sur mon sol, je me suis dirigé vers celui où la lutte continuait. ..."

pagesperso-orange.fr 

Laurent Laloup le lundi 22 décembre 2008 - Demander un contact

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www.chars-francais.net 

" Nous devons toucher notre char : ce sera un Sherman M4 A2 N° 420627 avec lequel nous roulerons en France.

L'équipage est formé de :

Chef de char : Sergent A de Schamphlaère dit "le Chou" un Chtimi ancien de 40.
Tireur : Caporal P S Crosnier un breton Ancien de 40.
Mécanicien n° 1 : Chasseur Toupet de Klairwall Parisien.
Mécanicien n° 2 : Chasseur Granier Pierre Parisien
Radio-Chargeur : Arthur Guy

Le nom choisi est "HARSTADT" petit village de Norvège où la Compagnie a débarquée en Mai 1940. "Le Chou" faisait alors partie de la Compagnie comme conducteur de char."

Laurent Laloup le lundi 22 décembre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 17 mai 2023

 

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