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François Marie Cornec

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Milon, a pris pour déserter le Loire 13017 S 5 (numé­ro de série 13)
Milon, a pris pour déserter le Loire 130 17.S-5 (numé­ro de série 13)

MAGNIER le mardi 04 août 2020 - Demander un contact

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LES DISSIDENTS DES ANTILLES DANS LES FORCES FRANCAISES LIBRES COMBATTANTES, 1940-1945

une oeuvre de ABENON LUCIEN-RENE :

"Une autre évasion tout aussi remarquable que la précédente fut celle du pilote Poplimont. Il appartenait à la base aéro-navale de Fort-de-France. On le sait, depuis l'armistice, la Martinique disposait, outre des unités navales dont nous avons parlé, d'une force aérienne qu'il ne faut d'ailleurs pas confondre avec les avions inutilisables transpor­tés par le porte-avions Béarn. L'amiral Greenslade s'en inquiétant, pour le rassurer, on lui avait fait visiter ces derniers et devant leur tris­te état, il n'avait eu qu'un seul mot : " Requiescat in pace ". Les avions dont il s'agit formait l'escadrille 17 S. Elle était constituée d'un certain nombre de Loire 130 et de Gourdou 812. Il semblerait que les premiers étaient des avions de chasse et que les autres servaient pour le trans­port. En août 1943, il ne restait que 4 appareils, mais leur nombre était plus important en 1941 (Archives de la Marine T.T.D.785, note du 20 août 1943). Ces avions avaient surtout un rôle de surveillance. Nous avons vu le rôle qu'on leur assignait dans la recherche éventuelle des dissidents en fuite. Néanmoins, leur utilisation était conditionnée par deux faits : d'une part, le manque de carburant, sans lequel ils ne pou­vaient prendre l'air, d'autre part, la nécessité d'entretenir ces avions en état de vol et leur pilote en état d'activité.
Pour cela, il convenait d'organiser plus ou moins fréquemment des exercices de vol, qui permettaient de contrôler le bon état de fonc­tionnement des appareils et la capacité de vol des pilotes. Le 8 février 1941, une note nous apprend : " Ce matin 7 février 1941 à 7 heures, un équipage constitué du S/M pilote Poplimont et des quartiers-maîtres volants Cornée et Milon, a pris pour déserter le Loire 13017 S 5 (numé­ro de série 13) et a rallié à bord de cet appareil le port anglais de Castries, de l'île de Sainte-Lucie. " (Archives de la Marine T.T.D. 791)
La liste nominative du personnel des F.M.A.O. (Forces Maritimes de l'Atlantique Occidentale, Archives de la Marine, même cote que précédemment) nous apprend en effet que Edmond Poplimont, né le 29 septembre 1917 à Reims, appartenant à la Base aéronavale de Fort-de-France, a déserté le 7 février 1941, ainsi qu'André Milon, quartier-maître radio volant, né le 5 mai 1917 à Paris, et François Cornée, né le 22 août 1914 à Briec de l'Odet dans le Finistère.
C'était là trois recrues de choix pour la France Libre. On peut sup­poser à ce propos, que l'avion ne fut pas renvoyé à la Martinique, comme cela avait été le cas pour la baleinière des étudiants, avec les compliments, quelque peu ironiques sans doute, des autorités de Sainte-Lucie."

Laurent Laloup le dimanche 01 février 2009 - Demander un contact

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L'Aeronautique Navale Française eu Royaume-Uni (1940-1946) de J.-M. COMMEAU

" Le 7 février 1941, le second-maître Poplimont et les quartiers-maîtres Milon et Cornée s'évadent de Fort-de-France à bord du Loire 130C n° 13/codé 1 7S-5) de la 17S et rallient Sainte-Lucie puis Trinidad. par cargo jusqu'au Congo, rallié à la France libre, mais l'appareil ne volera plus aux mains de son équipage. Les trois hommes s'engagent dans les F.A.F.L. et, durant l'été 1941, participent à des opérations au Tchad. Le 17 juin 1941, ils sont jugés par contumace à la peine de mort par le tribunal maritime de Fort-de-France.
Emile Poplimont, né le 22 septembre 1917 à Reims, s'engage dans la Marine en 1934 et est breveté pilote à Hourtin en septembre 1939. Il est reversé aux F.N.F.L. en janvier 1943 et rallie la 6FE aux États-Unis en mai. Il périra le 12 juillet 1944 au large de Safi (Maroc) à bord d'un Catalina de la flottille 6FE.
François Cornée est né le 22 août 1914 à Briec (Finistère). Engagé en 1933, il devient radio volant à Hourtin en 1935. Il reste dans les F.A.F.L. et meurt pour la France le 11 juillet 1944 en Italie.
André Milon est né le 5 mai 1917 à Paris. Engagé en 1934, il est certifié radio-volant à Hourtin en 1936. Il sert successivement à la section d'entraînement de Cherbourg, à l'escadrille T2 en 1939 et, à partir de juin 1939, à l'escadrille de Fort-de-France. Il effectue une carrière complète de navigateur dans les F.A.F.L. (Tchad, Liban) puis dans l'armée de l'Air (Italie et Allemagne en 1 944) et accède au grade de colonel. Il vit à Paris."

Laurent Laloup le samedi 14 juin 2008 - Demander un contact

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Février 1941 : A bord d’un Loire 130, les SM Emile POPLIMONT, QM André MILON et François CORNEC, s’échappent de Fort de France à destination de Trinidad, et serviront par la suite au sein de la France combattante au Congo. POPLIMONT affecté plus tard dans la flottille 6FE périra en juillet 1944, CORNEC subira cette année là lui aussi le même sort au sein des FAFL dans lesquelles il servait de son côté. Quant à MILON, poursuivant après guerre sa carrière au sein de l’Armée de l’Air, il terminera celle-ci au grade de Colonel.

www.postedeschoufs.com 

Laurent Laloup le lundi 09 juillet 2007 - Demander un contact

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