Jean Claude Compain - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Claude Compain



Naissance : 11 juillet 1917 - Magnac-sur-Touvre (16)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Passage en Espagne : janvier 1943

Engagement dans la France Libre : en mars 1943

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / artillerie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 33 ans - 27 juillet 1950 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 139727

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 12122

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jacques mantoux memoires 1939-19 45 - xresistance.org



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Laurent Laloup le dimanche 12 novembre 2017 - Demander un contact

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" En janvier 1941, le Général De GAULLE décide de créer au Moyen-Orient une Division Française qui assure la présence directe de la France aux côtés des Alliés (parallèlement avec les forces regroupées au Tchad).
Ainsi est constituée une “Brigade Française d’Orient”, formée avec les premiers volontaires des Forces Françaises Libres, venus de Londres puis d’Afrique Equatoriale Française.
Dès sa création en 1941, la D.F.L. compte des polytechniciens dans ses armes techniques, et fin 1941, lorsque la 1ère Brigade Française Libre rejoint la 8ème Armée en Tripolitaine, elle compte sept X ; mais l’un d’eux, Louis FLORENTIN (X1933), meurt le 05-01-42.
Ainsi en 1942, à Bir Hakeim
il y en a six :
• au Génie : André GRAVIER (X1931), Commandant, et qui le dirige.
• au 1er R.A. : 5 officiers, dont 3 tués lors de la sortie (nuit du 10-11 juin) :
Georges BOURGET (X1936), Lieutenant, tué le 11 juin 1942, Charles BRICOGNE (X1932), Capitaine, tué le 11 juin 1942, René GUFFLET (X1931), Capitaine, tué le 11 juin 1942, Paul MORLON (X1933), Capitaine, Robert SAUNAL (X1940), Aspirant dans les fonctions indiquées sur l’ordre de bataille ci-contre. Il faut y ajouter Gérard MARSAULT (X1932), Capitaine, engagé avec des éléments de la 2ème Brig. Fr. L., en Tripolitaine Sud, de Mai à juillet 1942, dans des opérations de diversion de la VIIIème Armée Britannique.
À partir de fin 1942, d’autres les rejoindront, du Moyen Orient ou en Afrique du Nord. Deux sont tués en 1943 : Mathieu HADAMARD (X1918), Lieutenant, tué au 1er R.A. en Libye, Émile TAILLEFER (X1929) Chef d’escadron, tué en Tunisie, au Génie Divisionnaire.
En 1944, pendant la campagne d’Italie, trois sont tués au 1er R.A. : Jacques SOULEAU (X1934), Capitaine, tué le 5 juin 1944, Pierre MERCIER (X1932) Capitaine, tué le 13 juin 1944, Jean-Paul BRIARD (X1934), Capitaine, tué le 14 juin 1944.
À la fin de cette campagne, l’ordre de bataille du 1er R.A. au débarquement de Provence le 15 août, compte 9 officiers polytechniciens ; outre les trois déjà cités, MORLON, MARSAULT (chefs-esc.) et SAUNAL (Ss-Lt), ce sont : René MESSAGER (X1934), Capitaine, tué dans les Vosges le 21 novembre 1944, Pierre FLEURY (X1934), Capitaine, Raymond HORGUES-DEBAT (X1937), Capitaine, Jean-Claude COMPAIN (X1938), Lieutenant, Francis ROUGÉ (X1941), Sous-Lieutenant, Jacques MANTOUX (X1941), Sous-Lieutenant.
Pendant la campagne de France, d’autres X seront affectés à la D.F.L. (Génie, DCA, ou R.A.), à des dates variables ; notamment au 1er R.A. Pierre LEGOUX (X1927), et Jean DUCHÈNE (X1940), tous deux anciens F.F.L. Peut-être d’autres, en 1945, (R.A., Génie ou FTA)."

Laloup laurent le jeudi 27 mars 2008 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 90424 | BRIARD (Jean Paul Charles) | 1913-04-06 | Paris | Seine | FRANCE pas d'homologation  Mort pour la France le 14-06-1944 (FCM 3 - Zeppronam, Italie)


Jean Compain

Le 27 juillet, à 4 heures du matin, par­tant pour la première fois en congé depuis la guerre, lui qui avait plusieurs fois risqué militairement la mort de près, perdait la vie en un quart de seconde dans un accident d'auto.
Excellent élève du lycée du Havre, puis du lycée Janson de Sailly, il fut un des brillants élèves de l'École Polytechnique.
Sa guerre de 1939 comme sous-lieute­nant, aboutit à lui faire croire en une revanche qui devait le pousser, le 10 mars 1943, à traverser la frontière espagnole. Il avait sur lui le plan des fortifications allemandes de Boulogne à Dunkerque, plan qu'il avait établi lui-même au cours de missions person­nelles. Il remettait ce document le 14 mars 1943 au consulat général de Grande-Bretagne à Barcelone.
Il rejoignait aussitôt en Grande-Bretagne les Forces Françaises Libres, échappant aux polices espagnole et portugaise.
Il fut à Camberley l'une de ces élites et de ces pionniers qui ont formé, instruit et conduit aux écoles à feu les batteries
tractées, qui ont édifié les officiers et les Cadets ('), sans autre prétention que d'apporter à une division de la France Combattante des hommes prêts au combat.
Le 15 juillet 1943, prenant le comman­dement d'une section d'artillerie de 20 hommes, sans instruction et sans cadres, il commandait, en novembre 1943 une batterie complète, qui fut répartie dans des unités formant aujourd'hui le 1er PAC.
Combattant de Tunisie, officier obser­vateur, glorieux combattant de la cam­pagne d'Italie, distingué à Garigliano, Rio Forma Quesa, il a toujours pour­suivi le seul but de voir, de renseigner, et cela lui a valu une réputation de témérité qui n'était pas surfaite.
Lieutenant de tir pendant la campagne de France, commandant la première batterie qui s'est installée dans le fort de la Colle Noire, encore aux mains de l'ennemi, il fut l'un des premiers à attaquer Frédéric-Fontaine et Magny l'Anigon.
Commandant la 8e batterie pendant la campagne d'Alsace détaché sous les ordres du commandant Jonas, il effec­tuait, sous les ordres de ses chefs, tou­tes les missions de liaison, préparant l'entrée en Allemagne, et les attaques sur Ohnenheim et Grussenheim.
Cité deux fois à l'ordre du Régiment et de la Brigade il était aussi titulaire de la médaille de la Résistance, et ses cita­tions sont des exemples d'héroïsme, de courage et d'énergie.
Sa guerre finie, il rentra discrètement dans la vie civile, enrichit sa culture personnelle par une licence en droit, suivit les cours de perfectionnement à
l'administration des affaires, fut attaché au ministère des Colonies, à la Caisse nationale des marchés de l'État, fut chef des services de recherches de laboratoires dans des usines chi­miques, pour finir adjoint au directeur commercial des Établissements Bozel-Maletra.
Il ne voulut pas abandonner dans la vie civile ses anciens camarades de combat, et accepta la mission sociale de secrétaire général de son ancien régi­ment. Il se dépensa pour ses anciens amis, comme pour ses anciens camara­des, comme pour ses anciens chefs.
Pas un de ses amis, pas un de ses anciens camarades de combat, pas un de ses camarades de promotion ne peut se souvenir avoir demandé à Jean-Claude Compain de lui trouver le moyen de vivre, sans qu'il ne se fut acharné à un problème toujours très ardu.
Il les a tous placés sous son aile, et son intelligence supérieure, qui lui avait valu cette notoriété de valeur faisait ouvrir, pour les autres, les portes aux­quelles il avait frappé.
Dans une journée de paix, c'est un évé­nement bien mince que la mort d'un officier de réserve de 33 ans. Mais, pour ceux qui l'ont connu, c'est-à-dire pour tous ceux qui l'ont aimé, il restera l'officier d'une France de combat, le camarade de promotion irremplaçable, l'ami qui n'acceptait du bonheur que pour en rendre.
Accompagné de tous ses amis, il a rejoint cette terre de Charente où il est né, et sa dernière demeure restera au cœur de chacun un pieux pèlerinage qu'ils accompliront chaque fois qu'ils auront à se souvenir d'un ami au sens véritable du mot.

Source : Revue de la France libre

Laurent Laloup le dimanche 08 juillet 2007 - Demander un contact

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