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Edmond Pierre François Marie Combaux

Edmond Pierre François Marie Combaux - son Livre ouvert !
 

Août 1940, avec Labat, X 21 et Lionnet, X 24, à Vichy

Extrait du journal manuscrit du Capitaine François Lionnet, août 1940 :
7 août La vie continue dans ces chambres d'hôtel transformées en bureau. Le travail entrepris sur la création d'un Corps des Transmissions se précise. Labat est là à qui je vais passer la première ébauche ; nul doute qu'avec sa lucidité habituelle il ne trouve les points faibles et les arguments nouveaux.
L'autre travail est en bonne voie entre les mains de Combaux d'abord. Nous avons beaucoup discuté. Un papier de ce genre est terrible quand il sort de mains telles que les nôtres. On a l'air de travailler pour soi, alors des gens qui n'y comprennent rien viendront dire que c'est le seul but de l'organisme proposé et que donc tout le reste n'est pas à retenir. On sent cet argument-là sur les lèvres de bien des chefs à qui nous avons parlé de cette affaire.
Il s'agit pourtant de conserver intact le potentiel intellectuel que représentent les services techniques de la T-M. Il s'agit de profiter du fait que ce genre de matériel a ses frères civils plus proches de lui peut-être qu'en aucun autre domaine. Des frères à qui il faut renforcer peut-être certains membres, mais qui pourront alors venir s'embrigader dans le lot de l'armée future, et d'autant plus rapidement que de leur formation se seront occupés les anciens de la T-M.
Il y a là d'immenses possibilités mais la 4ème Direction ne veut pas y penser ; la paralysie l'a gagnée. On comprend devant une telle inertie certains de nos malheurs. Elle se désintéresse de tout semble-t-il, de tout l'avenir à qui nous voudrions dans notre branche garder des possibilités intactes.
Enfin il ne faut pas lâcher prise et Combaux et moi avons entrepris le Cdt Petit pour qu'il étudie la question qui se pose pour ses éléctromécaniciens, qu'il travaille lui aussi à remuer la torpeur générale et à conserver groupé le noyau magnifique d'ingénieurs à qui on avait refusé le nom jusqu'ici.
(...)
Vichy, 21 août (...) Bon signe : le moral de ces vainqueurs n'est plus à la même hauteur qu'au début de Juillet, les indices, les recoupements sont si nombreux et si concordants qu'on peut bien se dire qu'il ne s'agit pas de la projection sur les événements de nos désirs intimes.
Et ce gardien du camp de prisonnier[s] qui dit « aujourd'hui nous vous gardons, demain c'est vous qui nous garderez », et cet officier d'une commission de contrôle qui après avoir recensé du matériel avec un officier français qui lui dit que son métier est pénible : « Oui je vous comprends mais dans 6 mois, c'est vous qui viendrez recenser chez nous, et ce sera encore plus pénible pour moi. »
Tout cela n'est pas le moral d'un vainqueur. Que se passe-t-il au juste, nous n'avons que de vagues renseignements mais la victoire rapide sur l'Angleterre ne vient pas. Et il faudra que l'Armée allemande s'installe pour un nouvel hiver de guerre, après avoir tant espéré tout régler en 1940 !
(...)
8 septembre (...)
Le reste du temps je lis des papiers, en diagonale suivant la formule Cabinet, et surtout je suis les affaires de ma spécialité. Que les idées neuves sont dures à accepter pour les états-Majors ! Il y a des moments de découragement. Tout cela n'est pas intéressant pour vous, mais c'est l'objet de mes préoccupations constantes.

Paul Lionnet le vendredi 02 novembre 2012 - Demander un contact

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" A Lyon, une page d'histoire de la Résistance-PTT
le 26.04.2009 06h00

La récente inauguration de la plaque dédiée à Laurent Matheron, au centre des Télécom de Lyon-Sévigné de la rue Duphot (Lyon 3e), est aussi l'histoire de l'ingénieur Robert Keller et de son équipe qui, pendant cinq mois, en 1942, sollicités par le colonel Combaux et soutenus par des membres du S.R. de Vichy acquis à la Résistance, ont réalisé une installation d'écoute sur le câble Paris-Metz de circuits de communications allemandes. Parmi les renseignements fournis par cette «Source K» (comme Keller), qui touchaient 70 circuits utilisés par l'ennemi, les indications sur les projets allemands, ainsi que ceux qui font état de la situation militaire et de l'évolution de la stratégie du haut commandement adverse. passent à l'I.S. britannique. Robert Keller, Pierre Guillou et Laurent Matheron - qui avait travaillé au Centre d'amplification de Lyon-Tassin, sont hélas dénoncés et arrêtés en décembre 1942 et janvier 1943. Ils mourront en déportation après avoir réussi une des plus importantes opérations de renseignements de la Résistance-PTT.

Gérard Chauvy "

www.leprogres.fr 

laurent le dimanche 19 juillet 2009 - Demander un contact

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"À la suite de la fusion des services secrets, le BRAL fut réorganisé en décembre 1943 sur les bases suivantes : une direction dite section de commandement, quatre groupements subordonnés (administration, opérations, renseignements, contre-espionnage, évasions et sécurité militaire). De la section de commandement dépendaient le secrétariat de l’ensemble du BRAL, les deux sections courriers, les liaisons extérieures, en particulier avec l’Afrique du Nord, une section « Chiffre ». Le groupe administratif comprenait la section EM/S et la trésorerie générale. Les groupes R et CL ne subissaient aucun changement. Par contre, le groupe « Opérations » était complètement réorganisé en partant des anciennes sections A/EC et A/M. Le groupe Action était divisé en deux services correspondant l’un à la conception de l’action, le Planning, chef : colonel Combaux (2e Bureau, renseignements, capitaine Brisac ; 3e Bureau, plans d’action, capitaine Miksche), l’autre à l’exécution et à l’exploitation de l’action, le Bloc opérationnel (BO), chef : « Saint-Jacques » ; adjoints : commandant Lejeune, capitaine « Bienvenue » (4e Bureau Missions, capitaine Mamy, 5e Bureau Transmissions, lieutenant Valois, 6e Bureau Opérations, capitaine Lecointre, 7e Bureau agents, lieutenant Sublet). "

www.cairn.info 

Laloup Laurent le mercredi 29 avril 2009 - Demander un contact

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"Le journal France, de tendance socialiste, dirigé par Henri Combaux , Père d’Edmond Combaux, ingénieur militaire qui co-écrivit plusieurs articles militaires dans les années cinquante avec F.O. Miksche"

www.stratisc.org 

Laurent Laloup le lundi 09 février 2009 - Demander un contact

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Edmond Combaux ?

"Avant novembre 1942 : un premier noyau
de résistance dans l’armée d’armistice
En 1940, aux termes de la convention d’armistice imposée à la France, l’armée française est réduite à sa plus simple expression, formellement limitée à 100 000 hommes.
En février 1941, le Général Jean VERNEAU (X1911) qui avait été chef d’État-Major du Général Noguès à Alger, est nommé au poste de Chef d’État-Major de l’Armée à Vichy, avec tout ce que cela implique d’acceptation des choix majeurs de Vichy. Mais il s’efforce de développer des actions clandestines au sein de l’armée d’armistice : stockage et entretien d’armes et de munitions qui serviront plus tard aux maquis ; organisation de réseaux clandestins de transmissions (Capitaine Edmond COMBAUX, X1924),...."

x-resistance.polytechnique.org 

Laloup laurent le lundi 24 septembre 2007 - Demander un contact

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