Constant Victor Alphonse Colmay - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Constant Victor Alphonse Colmay



Naissance : 14 octobre 1903 - Ile aux Chiens, Saint Pierre et Miquelon

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Grande Bretagne

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : FNFL / fusiliers marins

1 er BFM, 1er RFM

Matricules : 11064 FN40

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : officier des équipages de 1re classe

Décès à 62 ans - 25 novembre 1965 - Toulon (83)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 138169

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 3241

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 33

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 11999


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rectification d'un grade

Le grade d'Alphonse Colmay n'est pas officier des équipages. Officier des équipages est un corps d'officier de la Marine. Il a terminé la guerre avec le grade d'officier des équipages de 1ère classe (3 galons)
Merci de rectifier.
Cordialement
Capitaine de frégate (H) Daniel Maurice

MAURICE le jeudi 12 août 2021 - Demander un contact

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Réponse :

Il n'y a malheureusement aucune précision sur le grade exact des officiers des équipages dans la liste Chaline et ils sont assez nombreux 


Article magazine Cols Bleus 920 du 4 décembre 1965

Courte biographie publiée à l'occasion de son décès.

LE BRETON Thierry le mercredi 04 septembre 2019 - Demander un contact

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Article publié dans le magazine Cols Bleus 770 de 1962

Article publié dans le magazine Cols Bleus du 17 novembre 1962 à l'occasion de départ de la Marine de l'Officier des Equipages en Chef (OEC) Colmay.

LE BRETON le mercredi 30 janvier 2019 - Demander un contact

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Hommage à Constant Colmay, St-Pierre et Miquelon

Il faut noter qu'en 1997, l'archipel nord-américain français de Saint-Pierre et Miquelon a rendu hommage à Constant Colmay. Je ne sais si Constant Colmay a été à St-Pierre et Miquelon, ce qui est possible vu l'émission de ce timbre.



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leboucher le dimanche 23 avril 2017 - Demander un contact

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Réponse :

Il y est né (Chaline précise que ce fut sur l'Ile aux Chiens)


Fille d'André Morel, que je crois reconnaître en premier plan de la photo d'André Lafargue,je me souviens bien de Constant Colmay , ami proche de mon père. J'ai en possession des photos que je pourrais remettre.

Monique Morel Laszlob le dimanche 06 novembre 2016 - Demander un contact

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témoignage posthume d'un fusilier-marin de Colmay

Je suis le fils de Jean Candelot, engagé volontaire à 17 ans,blessé et fait prisonnier à Dunkerque à 18 ans, quartier-maître fusilier-marin rallié en 1943 en Tunisie où il fut affecté après un interrogatoire mené par Colmay (dont c'était sa première rencontre) au 1er peloton du 2ème escadron (escadron Savary)du 1er régiment de Fusiliers-marins de la 1ère DFL. Ce peloton commandé directement par Colmay en Italie, Toulon, Lyon et Alsace était de trente hommes à l'origine. Dans un manuscrit non-publié de mon père, dont il a tenu à laisser une copie à chacun de ses enfants "pour que ne disparaisse sa trace auprès de ses petits-enfants", il précise que ce peloton eût seize tués à l'ennemi, sept grièvement blessés, sept dont lui-même revinrent indemnes. Je sais que mon père et Colmay eurent quelques correspondances épisodiques et se sont revus en Indochine me semble-t-il. Toujours est-il que, dans mes souvenirs d'enfance où je l'entendais narrer ses campagnes, le nom de Colmay revenait souvent et que mon père paraissait porter une véritable vénération à cet homme.J'ai, depuis 1980, lu et relu son journal et le hasard des "zappings" sur Internet m'ayant amené à en connaître d'avantage sur la 1ère DFL (à ce sujet je précise avoir été élève de l'Ecole militaire technique d'Issoire de 1963 à 1966, et que jamais durant ces trois années je n'y ai entendu évoquer lors des cours d'histoire militaire le rôle, sinon l'existence de la 1ère DFL ; il n'y en avait que pour la 2ème DB)je suis tombé sur ce site où une petite-nièce de Colmay lui rend hommage ce qui est un bel acte de respect sinon de courage en cette époque où les valeurs patriotiques paraissent désuètes.
Toujours est-il que j'aimerais citer quelques extraits du journal de mon père qui éclaireront peut être, s'il est encore possible, la personnalité de l'officier des équipages et compagnon de la Libération Constant Colmay.

"Quatre jours plus tard nous montions relever les Tabors sur les crêtes bordant le Garigliano... Etant du 1er peloton, notre commandant était l'officier des équipages Colmay, un dur et un baroudeur, il avait donc choisi le poste le plus dangereux tandis que les autres pelotons se trouvaient installés dans des bâtiments, nous, nous nous tenions en plein découvert, avec des tranchées en cercle. Chaque poste était livré à lui-même..."

(Traversée du Tibre): " Nous traversâmes le Tibre avec huit heures d'avance sur les prévisions... Les chars allemands contre-attaquaient, Colmay nous désigne à trois avec une musette de grenades et nous donne pour mission de nous installer sur un talus boisé et de balancer nos musettes de grenades sur les chars. Après un quart d'heure d'attente, le bruit des chenilles se fait entendre, le coeur monte dans la gorge, il est difficile de déglutir, trois chars Tigre s'amènenent, le premier s'arrête juste à notre hauteur. Le chef de char a le buste qui sort de la tourelle, il inspecte aux jumelles... Nous nous regardons : il y a environ 10 mètres entre nous et le char, impossible de balancer une musette : elles sont trop lourdes. On a l'impression d'être repérés, le canon se tourne vers nous. La guerre, c'est bien, mais il ne s'agit pas de se faire tuer pour rien : on recule un peu... Nous trouvons une dénivellation de terrain et... à toutes jambes direction le peloton alors que le char tire là où nous étions auparavant. Il m'arrivera deux autres fois d'être en face d'un char Tigre. La première fois...
La seconde fois, les chars contre attaquant sur notre reconnaissance, le peloton s'arrêta avant un virage, Colmay me fit prendre un bazooka et m'emmena à cent cinquante mètres de là, dans un fossé en bordure de la route dans un second virage et me dit : "Tu as la médaille militaire à la main, tâche de t'en tirer". J'étais sacrifié. Le bruit des chenilles se fit entendre, les chars montaient, au bruit ils se trouvaient environ à 60 mètres et ils s'arrêtent... Quelle attente, j'entends les battements de mon coeur dans les oreilles, dix minutes, dix siècles passent, rien... Un bruit de moteur, des grincements, les chars font demi-tour. J'ai loupé la médaille militaire mais j'ai sauvé ma peau, j'en suis aussi content.

Dix-huit juin 1944, attaque de Radicofoni.

...Le peloton qui est engagé subi un feu meurtrier de mortiers, mitrailleuses et artillerie, certains camarades ont pu se replier avec plusieurs morts mais des véhicules sont atteints, il y a des blessés, l'ordre vient de Colmay de foncer. Notre scout-car et une jeep tentent de passer : c'est un feu d'enfer, nous faisons demi-tour. Colmay rapporte que c'est terrible et au moment où il transmet, on voit des larmes qui coulent sur ses joues... Nous y retournons et cette fois passons.

Débarquement de Cavalaire le 16 aout 1944 au matin.

Cette fois nous sommes sur la terre de France et si auparavant nous n'avions pas trop peur d'être tués, cette fois nous le craignons tous. La reconnaissance commence, c'est le peloton de Durand qui est devant ; on nous appelle au secours, près d'un pont, une vigne, une maisonnette, une autre maison à cinquante mètres sur la gauche. Un marin a été blessé au coude par balle explosive. Colmay tente de parvenir à la maisonnette à travers vigne, nous avons avec nous des tirailleurs noirs... Colmay demande du secours par signes, j'ai le fusil-mitrailleur et j'accours auprès de lui, il est repéré et les Allemands lui tirent dessus à chaque mouvement qu'il commence. Je lâche quelques rafales et j'arrive en rampant au pied d'une murette surmontée de treillage ; avec le poignard je descelle un piquet, couche le tout et passe par-dessus. Colmay suit ainsi que trois tirailleurs. Nous trouverons dans cette maison qui se révèle être une boulangerie un homme et sa femme, ainsi qu'un enfant qui s'étaient camouflés dans le four.

J'ai cité ici quelques extraits du journal de mon père, il y en a bien d'autres qui concernent son commandant Colmay qui attestent combien il fut constamment un exemple à la pointe et à l'écoute de ses fusiliers-marins.

Jean-Louis Candelot
30/05/2011
île Ua Pou
Archipel des îles Marquises

CANDELOT Jean-Louis le lundi 30 mai 2011 - Demander un contact

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descendante de Constant COLMAY

Un souvenirs admiratif a cet ancêtre lointain.

Merci

COLMAY Marianne le vendredi 20 mai 2011

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Photographie envoyée par Florence Roumeguère 

Jacques Ghémard le vendredi 25 décembre 2009 - Demander un contact

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PHOTO DES FUSILLERS MARINS A BIRHAKEIM

Cette photo fut publiee dans un Paris Match en Octobre 51. On y voit Constant Colmay (arriere plan avec une barbe). Aimerions savoir qui sont les autres? On suppose que l'un d'eux serait ? Morel.
Merci
Andre Lafargue



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Andre Lafargue le mercredi 20 août 2008

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INFORMATION COMPLEMENTAIRE

INFORMATION COMPLEMENTAIRE TIREE DU LIVRE DE BERTRAND CHATEL INTITULE "COMBATS (1943-1945)
ISBN - 2-214-07744-8

www.grandcolombier.com 

D'une famille de marins pêcheurs de Saint-Pierre-et-Miquelon, il est élevé à Pleurthuis, près de Saint-Malo. Il s'engage tout jeune dans la Marine Nationale, comme matelot, grand amateur de football et de courses de vélo le dimanche, il devient radio et quitte la Royale pour embarquer sur les chalutiers qui font la pêche à la morue sur l'Atlantique Nord. Ils séjournent sur les bancs de Terre-Neuve, puis reviennent à Saint-Malo pour vendre le poisson.

Colmay reste donc des mois entiers en mer, accroché à l'écoute par tous les temps. C'était le début et la période héroïque de la radio. Sa réputation commençait à grandir, et il fut choisi pour tenir le poste de radio d'une des premières traversées aériennes de l'Atlantique. Ce projet ne s'est pas réalisé par suite de circonstances adverses.

Mobilisé en 1939, il embarque comme Second Maître radio; en juin 1940, il rallie l'Angleterre et s'engage aussitôt dans les Forces Françaises Libres, que le Général de Gaulle vient de créer, après l'Appel du 18 Juin. Il est affecté au camp de Camberley puis à Aldershot, où commencent à arriver les premiers volontaires. Eugène Jestin et Marcel Bernier, venus de Brest, rejoignent à leur tour, et forment avec Colmay un trio d'inséparables amis qui ne devaient plus se quitter au cours de toutes les campagnes des Fusiliers Marins.
Après l'entraînement, en juillet 1940, le Batallion de Fusiliers Marins embarque à Liverpool sur le «Western-Land», en vue de rallier Dakar à la France Libre. Ils tentent un débarquement $ur la plage de Rufisque, à quelques kilomètres de Dakar, sans $uccès, et font alors le tour de l'Afrique par Le Cap, pour participer à la campagne de Syrie.

En effet, les Allemands ont commencé, avec l'accord du gouvernement de Vichy, à utiliser les bases et installations françaises de Syrie, pour soutenir l'aide qu'ils apportent à la révolte de l'Irak contre la Grande-Bretagne.
Colmay raconte que, peu avant la prise de Damas, il se trouvait à côté du Capitaine de Corvette Détroyat, commandant des Fusiliers Marins - et cousin de l'as de la chasse aérienne française de 1938 :

« Nous étions dans les jardins de Mezzé, qui dominent Damas, et nous faisons prisonnier un Commandant des troupes de Vichy. Détroyat lui laisse son arme, pour ne pas l'humilier et comptant sur sa parole, mais il est tué par cet officier quelques instants après.»

Après Beyrouth, le Bataillon est transformé en unité de défense contre avions, et équipé de mitrailleuses et canons Bofors de 40 et 75 mm. Le convoi s'ébranle, depuis la Syrie jusqu'à l'Egypte, où Rommel attaque et Montgomery a besoin de renforts.

La guerre du Désert commence pour les Fusiliers Marins, et les armées blindées s'affrontent, formées en «Joke Columns »t brusquement en contact, au détour d'une dune ou d'un nuage de sable. Colmay aimait à raconter les pièges, les fausses colonnes de camions en carton-pâte, sur lesquels les Stukas déversaient leurs bombes, et aussi ces joutes brutales, au canon, d'une colonne contre l'autre.

Il évoquait aussi le thé, cette boisson qu'il avait découverte dans le Désert, au contact des Britanniques, ainsi que le Père Lacoin. Ce Trappiste, responsable des fromages à La Trappe, était devenu l'Aumônier du Bataillon et avait été chargé de la Coopérative, où l'équipage venait s'approvisionner en ravitaillement et articles divers; il y déployait des prodiges d'astuces pour maintenir ses provisions bien achalandées.

Puis, c'est l'encerclement de Bir Hakeim, ce poste tenu pat la Brigade des Français Libres, envers et contre toutes les attaques allemandes et italiennes pilonnant le camp et bombardant les tranchées creusées dans le sable, pendant d'interminables jours et nuits (27 mai-ll juin 1942).

Les Fusiliers Marins attaquent au canon Bofors les avions Stukas qui piquent sur leurs positions, et en descendent un grand nombre, car ils continuent à tirer lorsque les avions se rapprochent dangereusement.

Enfin, à bout de vivres, d'eau et de munitions, le Général Kœnig décide ia sortie en masse de nuit; les Français Libres réussissent à rompre l'encerclement et rejoignent les lignes anglaises (nuit du 10-11 juin 1942).

«Tous ceux qui ont participé à Bir Hakeim sont des amis intimes pour la vie, ajoutait Colmay, le Général Kœnig en tête.»

Après Bir Hakeim et le repos bien mérité, la guerre du Désert reprend en Cyrénaïque et en Tripolitaine, pour atteindre enfin la Tunisie. La 8" Armée de Montgomery - dont les Français Libres font partie - porte en elle tout l'enthousiasme du succès et de la grande victoire chèrement acquise sur l'Axe. Le cran, l'organisation et le défi britanniques l'ont emporté sur les Nazis.

C'est le grand tournant de la guerre.

Andre Lafargue le mardi 01 janvier 2008

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Paris le 18 juin 1945

Edouard Przybylski et Eugene Jestin a Paris - gardes d'honneur du drapeau de la 1 DFL - avec Constant Colmay (porte drapeau) lors de la decoration du drapeau par le General Charles De Gaulle.

Andre Lafargue le dimanche 09 décembre 2007

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Constant Victor Alphonse Colmay

Constant Colmay etait mon grand-oncle
Voir information sur la page suivante 

et aussi ici 

Photos de Constant Colmay et de Alain Savary, du casque de Constant et du fanion du Premier Bataillon de Fusilliers Marins au Musee des Compagnons de la Liberation a Paris (Invalides)



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Andre Lafargue le dimanche 09 décembre 2007

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Dernière mise à jour le jeudi 12 août 2021

 

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