Raymond Jean Chessé - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Raymond Jean Chessé



Naissance : 2 avril 1920 - Thouars (79)

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en mars 1941

Affectation principale : Résistance intérieure / CND Castille

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 22 ans - 1er septembre 1942 - Cologne, Allemagne

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 126854

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 11033

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Raymond Jean Chessé - son Livre ouvert !
 

Si je meurs, venge-moi : mémoires d'un agent de la Résistance

De Daniel Bouchet

GR 16 P 167470 | DELALANDE ( Henri Marie ) | 1891-02-26 | Rennes | Ille-et-Vilaine | FRANCE | FFc

Laurent Laloup le lundi 02 mars 2020 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

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" CHESSÉ Raymond, Jean

Né le 2 avril 1920 à Thouars (Deux-Sèvres), fusillé le 1er septembre 1942 à Cologne (Allemagne) ; ouvrier tourneur ; résistant au sein du réseau Confrérie Notre-Dame (CND)- Forces françaises combattantes (FFC) dans les Deux-Sèvres.

Raymond Chessé était le fils d’Eugène Théophile et de son épouse Marie-Louise Barbault. Domicilié à Saint-Jean-de-Thouars chez ses parents, célibataire, il exerçait la profession d’ouvrier tourneur à l’usine Rusz, entreprise de métallurgie de précision, transférée d’Asnières à Thouars en 1939, installée dans l’orangerie du château. Cette usine fabriquait – entre autres - des trains d’atterrissage pour les Allemands. Elle fut un foyer important de la résistance communiste qui constitua à Thouars un groupe connu sous le nom d’Organisation spéciale (OS) 680. Ce groupe sabotait la production de l’usine et des locomotives de l’important dépôt ferroviaire. Ce groupe fut décimé par des arrestations effectuées par la PJ d’Angers au printemps 1942. Les résistants furent livrés aux Allemands. Il y eut huit fusillés par condamnation et dix autres furent déportés. Pour l’histoire de ce groupe de résistance, on se reportera à la biographie de Maxime Bacquet.
Pour sa part, Raymond Chessé rejoignit la Confrérie Notre-Dame (CND), réseau crée dès l’été 1940 par Gilbert Renault (alias Colonel Rémy) et affilié aux services secrets de la France libre, organisation connue par la suite sous le nom de CND Castille. Ce réseau, l’un des plus importants avec Alliance, avait pour mission de collecter et de transmettre des renseignements à Londres (notamment sur les mouvements de la flotte allemande) et rayonna dans toute la zone occupée. Ce fut dans l’ouest de la France que le réseau s’implanta d’abord, avec la participation du groupe thouarsais, sous l’impulsion de Gabriel Richetta, percepteur à Oiron, et d’André Chauvenet, chirurgien à l’hôpital de Thouars, ..."

SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, AC 21 P 44263 (consulté). — SHD Vincennes GR 28 P 4 44 586 (à consulter). — Page web du Centre régional Résistance et Liberté de Thouars. — MémorialGenWeb.

Raymond Chessé Crédit : MémorialGenWeb.

Laurent Laloup le dimanche 26 janvier 2020 - Demander un contact

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Réponse :

La source 


"Né en 1920, originaire de Thouars(79). Employé à l'usine Rusz. Membre du réseau C.N.D.( Confrérie Notre Dame). Arrêté à Paris le 11 mars 1942. Emprisonné à Angers & Fresnes. Condamné à mort le 1er juin 1942. Départ de Fresnes le 1er juillet 1942 pour les prisons de Reinbach & Cologne. Exécuté par décollation en ce lieu le 1er septembre 1942. (Plaqette Mémorial Lageon Conseil Général Deux-Sèvres). "

www.plaques-commemoratives.org 

Laurent Laloup le mercredi 17 juin 2009 - Demander un contact

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"Ce poème a été écrit par M. G. Van Oost

Il dédie ce poème à son frère Albert ainsi qu'à ses deux camarades: Raymond Chessé et Maurice Bonneau, tous les trois éxécutés par les nazis. (Ils n'avaient pas 20ans)

Le fusillé

Ce n'est pas un soldat qui brave la mitraille
Ce n'est pas un héros, ce n'est pas un guerrier...
À l'aube ce matin, on va le fusiller!

Avec les partisans, c'est au cours d'un combat
Que pendant quatre jours, il avait résisté
À l'aube ce matin, on va le fusiller!

Pour retrouver l'espoir d'être un jour libéré
Contre l'occupation, il s'était insurgé,
À l'aube ce matin, on va le fusiller!

Il revoit les nuits douces et puis les matins clairs,
Les fleurs et les oiseaux, les jardins embaumés...
À l'aube ce matin, on va le fusiller!

Il a peur de mourir et pourtant il ira,
Sans faiblir un instant, au mur des suppliciés...
À l'aube ce matin, on va le fusiller!

Je vais te dire adieu, toi que j'ai tant aimée,
Embrasse mes parents qui vont beaucoup pleurer
Je pardonne aux soldats qui vont me fusiller.

Il est mort en criant: Vive la liberté!
L'aube d'un jour nouveau, venait de se lever.
Il n'avait pas vingt ans quand on l'a fusillé. "

www.biancapoesie.com 

Laurent Laloup le mercredi 17 juin 2009 - Demander un contact

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Mémoire d'un agent secret de la France libre. Tome III de Rémy

" Comme Bertin, Sadoul avait été fait prisonnier au lendemain de la défaite. Ses nombreux enfants lui valu­rent d'être libéré au mois d'avril 1941. Il n'était pas chez lui depuis vingt-quatre heures que le bouillant avoué, rentré d'Allemagne au début de l'année grâce à de faux papiers, lui amenait un ami commun, le Dr Bricka, chirurgien à Toul.
— Dès le lendemain de l'armistice, Bricka est entré dans le renseignement. On marche avec lui ?
— On marche, dit Sadoul.
Peu de jours après, Bricka était arrêté, interrogé, tor­turé. Les Allemands attendirent deux ans pour le faire décapiter à la hache, à Cologne. Nos amis Gabriel Richetta, Raymond Chessé, Maurice Geslin et l'abbé Chauvat avaient subi le même supplice, un an plus tôt. Le Dr Bricka mourait sans avoir eu le temps de donner à Sadoul et à Bertin une seule de ses liaisons.
A quelque temps de là, Sadoul retrouva un de ses anciens compagnons d'armes de la campagne de France en la personne du capitaine Marcel Choupot. Lui aussi militait « dans le renseignement ».
— Mon S.R. est relié à Lyon, déclara Choupot. J'ai en charge une demi-douzaine de départements, dont le vôtre. Acceptez-vous d'être responsable pour la Meurthe-et-Moselle ?
Sadoul accepta, et, bien entendu, le fougueux Bertin fut tout de suite mis « dans le coup ». Les deux camarades adoptèrent le même pseudonyme de Kléber. Ils n'avaient ni l'un ni l'autre aucune idée de la technique du métier, ce qui ne les empêcha pas d'obtenir des résultats hautement appréciés par les services alliés auxquels aboutissait la centrale de Lyon, dont Sadoul apprit qu'elle était dirigée par un chef d'escadrons de la gendarmerie, Hurel, alias Hugon, qui faisait parvenir ses rapports à Berne d'où ils étaient dirigés sur l'Angleterre. Appelé à d'autres fonctions, Choupot fut remplacé par un certain « Roger »."

Laurent Laloup le jeudi 25 septembre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 02 mars 2020

 

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