Georges Joseph Chanfreau - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Georges Joseph Chanfreau



Naissance : 19 mars 1922 - Thonon-les-Bains (74)

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Engagement dans la France Libre : en juillet 1943

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient /

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 118896

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 10486

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Georges Joseph Chanfreau - son Livre ouvert !
 

www.ladepeche.fr 

" Publié le 16/10/2015

Quel destin et quelle épopée ! Georges Chanfreau demeure l'un des derniers héros de cette page d'histoire écrite par ces hommes qui ont rallié le général de Gaulle en s'engageant dans les unités de la France Libre. Georges Chanfreau était venu à Fleurance, tout récemment, en compagnie de Muriel Baggio, directrice départementale de l'O.N.A.C. au musée des combattants et de la liberté des frères Da Silva pour la commémoration de la bataille de Bir Hakeim.
L'occasion de découvrir un peu des moments de vie, exceptionnels, de celui qui demeure à ce jour l'un des derniers passeurs de mémoire de cette époque. Né le 19 mars 1922, à l'issue d'une enfance difficile, Goerges Chanfreau s'engage à l'école des mécanos à Rochefort d'où il sort spécialiste des avions Douglas.
Il est ensuite démobilisé en 1940 de son unité, stationnée en Tunisie. Mais il ne veut pas en rester là ! Grâce à son père adoptif il prend, de retour à Paris, contact avec le tout début de la France Libre et souhaite retourner en Afrique. Et c'est ainsi, qu'en stop (!), car sans moyens financiers, souhaitant se rengager il arrive à Marseille, puis prend un bateau pour Oran, continue sur Casablanca et enfin sur Marakech où il peut reprendre du service au sein du 6° R.T.S. jusqu'en 1942. A l'issue d'un accident, il se retrouve à Alger, à nouveau dans l'aviation. Notre homme s'y ennuie, et décide de prendre contact avec la mission du général Catroux. Et encore en stop il rejoint les Forces Françaises Libres en Libye et intègre la D.F.L. Georges Chanfreau participera ensuite aux combats en Libye, en Tunisie, au débarquement en Italie, à la campagne de France jusqu'en Alsace, à la libération de Lyon, où — merveilleux moment pour lui — il rencontrera celle qui sera son épouse, Lia. Georges porte encore les stigmates de ses nombreuses blessures, conservant des éclats de mines à la tête et au poumon ; et comme il dit lui-même avec humour : «j'ai des jambes toutes neuves» ! Georges est titulaire de la Légion d'Honneur, de la Médaille militaire, autant de reconnaissances pour son action pour sa patrie. Il ne se prend pas pour un héros, «c'est le destin, tout est écrit» dit-il en souriant."



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Laurent Laloup le mercredi 23 octobre 2019 - Demander un contact

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Joseph Chanfreau

Publié le 18/06/2010 08:10 | Jean-Michel Dussol
18 juin : les Gersois dans la France libre

Joseph Chanfreau
89 ans, Pavie, sergent à la 1re DFL. en première ligne jusqu'en avril 1945.

Mécanicien sur les bombardiers légers Douglas, Joseph Chanfreau, militaire et patriote de cœur, est happé par la défaite, la retraite et l'exode vers le 10 juin à Amiens. « Ce que j'ai vu sur les routes est bien plus grave et bien plus terrible que toutes les images qu'on nous diffuse en ce moment. » Lorsqu'il arrive à Bordeaux, il embarque, à destination de Londres, pense-t-il. « Mais je me suis retrouvé à Casablanca et peu après en Tunisie où s'était réfugiée l'armée de l'air. J'y ai été démobilisé. » Revenant en métropole, c'est en décembre 1940, à Paris, que Joseph Chanfreau entend parler pour la première fois du général de Gaulle. « J'étais dans une famille qui faisait de la résistance depuis le 18 juin. Ils m'ont dit de continuer le combat en Afrique du Nord et j'ai embarqué à Marseille. »

Déjà gaulliste dans l'âme, il découvre l'Algérie de l'armée d'armistice, les portraits de Pétain dans les casernes. « Mais j'ai pu me rallier à la mission Catroux et je me suis alors consacré à faire du recrutement pour les gaullistes… » Une action qui permettra le 1er février 1943, la création à Gambut, en Lybie, de la 1re division française libre (DFL). Dès lors Joseph Chanfreau restera viscéralement attaché à cette unité qui demeurera toujours la 1re DFL… même si elle sera rebaptisée Division mécanisée d'infanterie (DMI). Le sergent Chanfreau sera de toutes les batailles, libération de Naples, de Rome, puis le terrible Monte Cassino. « J'ai fait partie du groupe qui a embarqué à Tarente pour débarquer en Provence avec les troupes américaines… De Gaulle voulait que la France soit toujours présente aux côtés des alliés. »

Mais en évoquant tous ses copains tombés au cours de ces combats, Joseph Chanfreau est amer. « La DFL a eu 4.000 morts… et nous sommes pourtant les oubliés de l'histoire, il n'y en a eu que pour la 2e DB de Leclerc… eux, ils ont libéré Paris… c'est un symbole qui a largement effacé les libérations de Rome, Naples Lyon. On a oublié que nous avons été engagé dès 1943, en Afrique du Nord, puis en Italie… La 2e DB est allée au combat en 1944. » Il n'a pas hésité à rappeler tout cela, dans une lettre à un Président de la République. Amer aussi de cette période où il a vu l'armée d'armistice tirer sur les Américains, où un amiral recevait les Allemands à bras ouverts, amer aussi des excès des faux patriotes dans les villes libérées… « Pour nous il n'y avait que la France que l'on devait libérer et relever… » Une grande épopée qui s'arrêtera en avril 1945, à Authion, où Joseph Chanfreau est cruellement blessé par une mine.



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Laurent le dimanche 20 juin 2010 - Demander un contact

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Joseph Chanfreau

"Joseph Chanfreau un ancien de la France Libre
«A 18 ans, en sortant de l'école de l'armée de l'air, je me suis retrouvé sur le front, à Peronne, en mai 1940. J'ai été le témoin de la débâcle. Je ne l'ai pas supporté.» Joseph Chanfreau passe la ligne de démarcation à Vierzon et gagne Marseille. La Légion le met sur un bateau pour l'Afrique du Nord. Mais l'armée que l'on propose à Joseph Chanfreau ne lui convient pas. «Nous étions quelques-uns à avoir entendu parler de De Gaulle. Son attitude m'a tout de suite séduit». Pendant près de trois ans il va agir entre les tendances Giraud et Darlan pour aider de Gaulle à se faire reconnaître. Joseph Chanfreau n'aime pas parler de cette période. Trop d'intérêts sont encore en jeu sur ce qui s'est passé. Disons qu'il va encourager des désertions et convaincre les militaires de choisir la Division française libre. «Le 1er août 1943, la France Libre c'est fini, puisque De Gaulle est reconnu et la Division française libre est incorporée dans à la 8e armée américaine». Le titre de Français Libre est reconnu à Joseph Chanfreau car son engagement est antérieur au 1er août 43. Il témoigne pour rendre hommage à quatre de ses camarades gersois, Pierre Berthelot (Sempesserre), Roger Deman (Miélan) Philippe Rambach (Eauze) et Louis Decherchi (Auch). "

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Laurent Laloup le samedi 06 juin 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 23 octobre 2019

 

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