Marie Edouard Joseph Cathala - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Marie Edouard Joseph Cathala



Naissance : 4 décembre 1892 - Castelnaudary (11)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Administration / affectation spéciale

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : civil

Décès à 76 ans - 19 avril 1969 - Toulouse (31)

Epoux d'Elisabeth Cohn 
Père d'Annette Cathala  et de René Cathala 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 111778

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 9957


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Marie Edouard Joseph Cathala - son Livre ouvert !
 

Le Complot du 13 mai 58 dans le Sud-Ouest. Un ouvrage de Jean-Paul Buffelan

www.salan.asso.fr 

"... Signalés dans le livre (mais pas décrits), des incidents violents éclatent à Toulouse le 14 juillet. En novembre, le jeune Maurice Cathala, 23 ans, fut tué à coup de révolver tiré par un communiste qui se réfugia derrière le rideau de fer. Il était le fils du professeur Joseph Cathala et le frère de René Cathala, 31 ans, ancien F.F.L. et C.S.P., élu Algérie Françaiseen 1958. Désapprouvant le tournant gaulliste, ce dernier démissionnera de l’U.N.R. et rejoindra le groupe "Unité de la République". Il y eut ensuite à Toulouse un réseau O.A.S. dont l’un des dirigeants était le docteur Jean Cassagneau. Arrestations et procès. René Cathala témoigna en rappelant son douloureux passé... et demanda la clémence. Ils n’échappèrent pas à de sévères peines de prison – huit ans de détention criminelle pour le docteur Cassagneau. Honneur à eux... Jean-Paul Angelelli..."

Laurent Laloup le mardi 17 décembre 2019 - Demander un contact

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Mme Cathala organisait les passages transpyrénéens

Jean-Pierre, le fils de Louis Henri Nouveau, auteur de Des capitaines par milliers (1956), avait décidé de passer en Espagne. Il avait été mis entre les mains d'une « certaine Mme Catala [Cathala] qui était en rapport avec les Espagnols républicains qui convoyaient et guidaient à travers les Pyrénées les personnes qui voulaient quitter la France. L'argent de ces passages leur permettaient d'acheter et d'acheminer des armes qui devaient servir à leurs partisans en Espagne. » (Nouveau, p. 102)
« En avril ou mai 1941, j'appris l'existence à Toulouse de Mme Catala, qui avait aidé Jean-Pierre à passer (...). Je ne sais par qui Garrow l'a connu, mais c'est par elle qu'il connut Aguado, qui à l'époque habitait chez elle avec sa femme et qui, ultérieurement nous mit en relation avec Vidal, un anarcho-syndicaliste espagnol qui avait sous ses ordres une demi-douzaine d'excellents guides. Tout au début ce n'était que par elle que les convois s'organisaient ; c'est à elle que l'on remettait l'argent ; c'est par elle que Jean-Pierre fut inclus dans un convoi avec un autre Français et deux Britanniques. Le mari de Mme Catala était un savant qui était déjà à Londres, ce qui devait la rendre un peu suspecte, mais le fait qu'elle était une mère de famille avec cinq enfants, plus une nièce qui habitait avec elle, écartait les soupçons.Le fils aîné, qui pouvait avoir seize ou dix-sept ans, était, chose curieuse, foncièrement opposé au trafic de sa mère et anti-gaulliste, me dit-elle. » (Nouveau, p. 113)

Duhard le lundi 22 octobre 2018 - Demander un contact

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"... Du côté de la résistance extérieure, la surprise est, en fait, limitée. Dans la mesure où la France libre s'est conçue très tôt comme le gouvernement légitime de la France, il était normal qu'elle développât des structures de réflexion. A Londres, dès l'été 1940, de Gaulle confia la responsabilité des « questions intellectuelles et juridiques » au juriste René Cassin et, en décembre 1941, il institua des « commissions d'étude des problèmes de l'après-guerre ». Sous l'autorité de Cassin, fut ainsi formée une « commission d'étude des problèmes intellectuels et de l'enseignement ». Présidée par Joseph Cathala, professeur de chimie à l'Université de Toulouse avant la guerre, cette commission travailla de juillet 1942 à juillet 1943. Sa composition révélait une grande diversité, reflet de l'hétérogénéité du microcosme londonien : des militaires, comme le médecin-général Sicé, des universitaires, comme Joseph Cathala ou l'historien Paul Vaucher, des personnalités liées au monde politique comme le journaliste démocrate-chrétien Maurice Schumann, le socialiste Henri Hauck ou le syndicaliste Yvon Morandat. A Alger, après la formation du CFLN, fut créée, sous l'autorité de René Capitant, commissaire du CFLN à l'Education nationale, une « commission de réforme de l'enseignement ». Cette nouvelle commission, présidée par l'historien Marcel Durry et composée essentiellement d'enseignants et de chercheurs, tels Francis Perrin, Louis Gernet ou Henry Laugier, travailla de mars à août 1944..."

trma.revues.org 

Laurent Laloup le dimanche 18 décembre 2016 - Demander un contact

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"CATHALA Marie, Édouard, Joseph
Né le 4 décembre 1892 à Castelnaudary (Aude), mort le 19 avril 1969 à Toulouse (Haute Garonne) ; professeur d’université, chercheur spécialisé en génie chimique ; résistant ; président de la sous-commission des questions intellectuelles et d’enseignement créée par la France libre."

Jacques Ghémard le samedi 17 décembre 2016 - Demander un contact

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Joseph Cathala (1892-1969),

"...La naissance de l'Institut de Génie Chimique résulte quant à lui de la volonté de Joseph Cathala (1892-1969), qui s’était vu décerner la chaire de Paul Sabatier...."

www.ac-toulouse.fr 



" Joseph Cathala a fait ses études à la Faculté des sciences de Toulouse, notamment auprès de Paul Sabatier (prix Nobel 1912), qui lui obtient en février 1914 un poste de préparateur auprès de Camille Matignon, titulaire de la chaire de chimie minérale du Collège de France. En 1927, après sa thèse, il part au Québec, à l'Université Laval, pour y enseigner la chimie minérale et analytique. Il racontera après guerre que c'est lors de ce séjour qu'il a l'occasion de « voir les énormes progrès, presque insoupçonnés encore en Europe, de l'industrie chimique aux Etats-Unis et au Canada » . Il dira aussi avoir eu également des « contacts étroits avec l'expérience pédagogique si intéressante que poursuit la puissante "American Chemical Society” depuis la guerre dans les pays de langue anglaise », en prônant l'enseignement en chimie de l'atomisme et de la statique chimique . Rentré en France en 1930, il succède à Sabatier dans la chaire de chimie générale de la faculté et prend en 1932 la direction du laboratoire d'électrochimie de l'université. Il entreprend alors une transformation importante de ce laboratoire au départ modeste en véritable "usine chimique d'enseignement" dotée d'une matériel performant qu'il présente fièrement lors d'une communication au XVIIe congrès de chimie industrielle à Paris, en 1937. Il s’agit d’une tentative d’imiter les méthodes d’enseignement vues outre-Atlantique, mais il n’est guère question alors de la notion de génie chimique.

Son intérêt pour la nouvelle discipline provient d’un second contact avec la recherche anglo-saxonne. En effet, en 1940, au moment de la débacle, il part à Londres et se voit affecté aux Poudreries Royales (ROF), avec pour mission le développement d'ateliers de production d'acide nitrique et d'oxygène. Il noue à cette occasion des contacts avec des spécialistes du chemical engineering au Royal Technical College de Glasgow et surtout à l'Imperial College of Technology de Londres (Pr D.N. Newitt), ce qui l'amènera à adhérer en 1946 à l'« Institution of Chemical Engineers » (IChemE). Cet organisme britannique professionnel de qualification des « chemical engineers », dont il sera par la suite vice-président en 1959, reconnaîtra, pour la première fois hors du Commonwealth, l'Institut de Génie Chimique comme un organisme apte à former des « graduate » en « chemical engineering ». Revenu en France en 1946, Cathala entreprend donc la création d’une école de génie chimique.

Ainsi donc un universitaire de province, que son parcours professionnel a mis en contact avec les conceptions anglo-saxonnes du chemical engineering, entreprend de créer une institution d’enseignement supérieur et de recherche dans ce domaine en s’adressant à l’Etat. Comment argumente-t-il sa demande et que nous dit cette argumentation sur la rhétorique des usages sociaux d’une telle discipline ? "

w3.cers.univ-tlse2.fr 

Laurent le jeudi 23 juillet 2009 - Demander un contact

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"CATHALA Marie, Edouard, Joseph
Naissance : 4 décembre 1892 à Castelnau-d’Aude (11700) - Aude

Union : COHN Elisabeth, Noémie (1896 - ?)

Enfant : CATHALA Hermance, Hélène, Anne-Marie (1925 - ?) "

quidet.fr/genealogie 



Sa fille :

"Date du mariage: vingt octobre 1944. Nom et prénom: WILKIE Bernard, Whitwell et CATHALA Anne Marie. Age 21 ans et 19 ans. Condition: célibataire et célibataire. Profession: Caporal-Chef 35508, forces françaises libres, et 1ère classe 70432 forces françaises libres. Résidence à l’époque du mariage: 14 Pernbridge Crescent, W. 14 et même adresse. "

quidet.fr/genealogie 

Laurent le jeudi 23 juillet 2009 - Demander un contact

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Marie Edouard Cathala ?

"Les Hommes Partis De Rien" de René Cassin :

"En réalité, dans les premiers jours après son appel, le général de Gaulle avait espéré que les fabrications françaises de guerre pourraient, pour l'armement de ses forces, jouer le rôle qu'effectivement elles n'ont pu exercer. Certains de nos savants : physiciens, médecins et chimistes, comme Halban, Kowarski, disciples de Joliot-Curie, Guéron, Cordier, Cathala, Ungar, ont eu une place éminente dans les laboratoires ou usines anglaises. Mais le nombre de nos territoriaux du Nord, évacués de Dunkerque et demeurés en Angleterre, comme à Wolverhampton, demeura fort réduit. C'est donc cette décep­tion qui fut la véritable cause du différend entre l'état-major et Labarthe et de l'espèce de congédiement, regrettable à mon avis, dont il fut l'objet de la part du colonel Antoine."

Laurent Laloup le mercredi 18 février 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 17 décembre 2019

 

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