Michel Paul André Carage - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Michel Paul André Carage



Naissance : 1er mars 1921 - Paris 20e

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / RTST

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 86 ans - 28 janvier 2008 - Neuilly-sur-Seine (92)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 105709

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 9439

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Michel Paul André Carage - son Livre ouvert !
 

"Michel CARAGE, Commandeur de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération, Croix de Guerre 39/45 (6 citations), Médaille Coloniale avec agrafes « AFL » « Fezzan-Tripolitaine » « Tunisie », Médaille des Blessés, Médaille des Services Volontaires dans la France Libre, Presidential Unit Citation (USA), Officier du Nicham Iftikar (Tunisie)."

Jacques Ghémard le jeudi 04 mai 2017 - Demander un contact

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La bataille de Normandie au pays d'Argentan : Argentan et son canton : réédition des articles parus dans le "Pays d'Argentan" de 1945 à 1945

Pays d'Argentan

Contents:
Coup d'oeil d'ensemble sur la bataille / Commandant Mouton
Argentan pendant la nuit du 6 au 7 juin / J. Joulé
Argentan pendant la bataille de Normandie / Maurice Hommey
Le dernier siège d'Argentan (13-20 août 1944)
Patrouilles françaises dans Argentan / Daval et Stocker
Patrouilles françaises dans Argentan / Sergent-chef Taine
Patrouilles françaises dans Argentan / Maréchal-des-logis-chef radio Tcherniack
Patrouilles françaises dans Argentan / Lieutenant Carage
Patrouilles françaises dans Argentan / Caporal Jean-François Thomas
Les résistants argentanais à C..."

Laurent le vendredi 12 février 2016 - Demander un contact

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souvenirs de l'immédiat après - guerre

J'avais une douzaine d'années et Michel Carage travaillait comme représentant à la Parco (machines à écrire, machines à calculer, caisses enregistreuses ...) dont les bureaux et les ateliers se trouvaient au 48, rue de Ponthieu - Paris 8ème, et dont mon pére était le directeur commercial. Nous habitions tout près: rue du Colisée et Michel Carage venait souvent déjeûner à la maison. Il avait fait connaissance de sa future épouse Nicole Mangini, lors de l'avancée de nos troupes sur Paris. Nicole Mangini habitait chez ses parents à Sceaux et observait les combats; excitée par la curiosité elle se porta au-devant de nos soldats: un bel et jeune officier aux cheveux gris se trouvait devant une Jeep en feu, c'était Michel Carage. Ce fut le coup de foudre ! Nicole s'engagea ensuite dans les Rochambelles et fit une très belle campagne d'Alsace.

Quelques modestes souvenirs en mémoire d'un combattant de la France Libre, maintenant disparu ...

Diamantidis Philippe le samedi 26 novembre 2011 - Demander un contact

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COMMÉMORATION EXCEPTIONNELLE POUR LE 65E ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION DE MASSY

Inauguration de la stèle en hommage au lieutenant Michel Carage, défilé de véhicules historiques…

La Ville de Massy rendra un hommage tout particulier aux Compagnons de la Libération de la 2e DB et du Régiment de Marche du Tchad lundi 24 août.

Jacques Ghémard le dimanche 20 septembre 2009 - Demander un contact

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Réponse :

Le lien ne fonctionne plus, mais la stèle est ici  à l’intersection de la rue de Longjumeau et de la rue Fustel de Coulanges qui est dans le prolongement de la rue de la Division Leclerc


" 1940 ; Étudiant à Paris (ESSEC - 1ère année Droit) 19 ans et P.M.S.
Père mobilisé.
Mère, jeune frère et soeurs installés pour la guerre à Nantes.
Juin 1940 : Examen de P.M.S. (Préparation Militaire Supérieure)... l’avant veille de l'arrivée des Allemands...
Le lendemain, parvient à quitter Paris et arrive le surlendemain au Mans où entre-temps, il a appris que son père reforme un Bataillon. Veut s'y engager mais son père l'en dissuade.
- Je ne m'apprête qu'à un baroud d’honneur. Rejoins donc ta mère à Nantes d'où tu arriveras- n’ai crainte, la guerre n'est pas finie- avec de la chance, dans le réduit breton ou ailleurs; tu vas pouvoir te battre...
En arrivant à Nantes, entend avec fureur l'appel de Pétain à cesser le combat. Tente de s'embarquer avec les Britanniques à Saint Nazaire. Leur dernier paquebot vient de partir et est en train de couler dans l’estuaire. Le soir, les Allemands sont aux portes de Nantes.
Part vers le sud en vélo.
A La Pallice, à La Rochelle, à Rochefort, aucune possibilité d’embarquement.
Le soir, arrive à Royan.
Le lendemain, grâce à un pêcheur bienveillant, fait du bateau-stage dans l'estuaire de la Gironde. Malheureusement, des bombardements allemands précipitent les appareillages.
Finit par atterrir bredouille à Verdon, sur la rive sud.
De là, prospecte les Commandants des quelques navires encore en rade... mais sans succès (machines en panne, ordre de sabotage...).
Le lendemain, alors qu'il apprête à continuer vers le Sud et vers l’Espagne, il tombe sur le Commandant d'un petit caboteur venu tenter d'avoir des instructions par téléphone de ses armateurs.
Le caboteur arrive de Bordeaux. Son port d'attache est Casablanca.
Il l'accepte à bord et il appareille sans tarder, les Allemands se signalant déjà sur la rive nord... Enfin, la grande chance est que le sympathique commandant accepte finalement de faire tirer sur l’Angleterre, alors qu'il aurait dû rejoindre Casablanca! ( J'ai donc rallié un bateau à la France Libre !).
La leçon de cette histoire est que j’ai eu beaucoup de chance de rejoindre dès fin juin 1940 la France Libre!
Le reste, en fait, n’est que question de chance et malchance d'affectation!
Septembre 1940 / juin 1941 - École d'élève officier d'active de Camberley.
Sortant Juillet 1941 ; aspirant. Affecté en A.F.L. (Afrique Française Libre).
Septembre 1941 / février 1942 - Instructeur à Brazzaville...
Mars 1942 - Sous-lieutenant commandant. une compagnie (détachement ??) envoyée sur la frontière Est de la Guinée Espagnole (pourparlers entrée en guerre de l'Espagne).
Avril 42 - Mai 42 - De la base d'Ebolowa (sud Cameroun) patrouilles successives le long (et en! ) Guinée Espagnole.
Mai 42 - Compagnie intégrée au BM.9 (Bataillon de Marche n°9) en instance de départ pour le Moyen-Orient.
Octobre 42 - Parvient à se faire muter enfin au Tchad comme adjoint d'une compagnie auto (C.A.3).Participe ainsi à la 2ème Campagne du Fezzan.
Début 43 - Parvient à se faire muter au R.T.S.T. (Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Tchad) - 1ère Compagnie - Campagne de Tunisie.
La suite, tu la connais!
Août 45 - En congé sans solde sur sa demande.
Septembre 45 / octobre 46 - Attaché à la Résidence de France à Tunis (attaché de presse, puis responsable de "l’information dirigée"...)
Fin 46 - Rentre en France. Quitte définitivement l'Armée et rentre dans la cage aux grandes affaires ! "

Jacques Ghémard le samedi 29 août 2009 - Demander un contact

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" Nous publions ci-dessous un extrait des mémoires d’Aimé Teisseire publié en janvier 1994 dans un ouvrage intitulé « Mes Campagnes ». Il concerne la Campagne de Normandie.

« Je commande une section, la 3ème Section de la 10ème Compagnie du Régiment de Marche du Tchad. Au Maroc, j'ai poussé son instruction du mieux possible et je continue en Grande-Bretagne. Elle dispose de cinq half-tracks (véhicules légèrement blindés à roues avant et chenilles arrières).
Elle est composée de volontaires d'origine diverse. Ceux provenant d'Afrique du Nord, où beaucoup étaient nés, avaient fourni un apport important. Le Sergent-chef Le Goff était un de ces jeunes Bretons qui avaient rejoint l'Angleterre en Juin 40 ; il avait ensuite été envoyé en Afrique Équatoriale Française ; le Sergent Leroy, qui me sera affecté en cours de campagne était dans la même situation. Beaucoup venaient des glorieux Corps Francs d'Afrique ; certains s'étaient distingués au cours de la Campagne de Tunisie et il faut saluer leur courage ; le Sergent-chef (Adjudant par la suite) Touati, le Sergent-chef Beck, le soldat Sarmiento (caporal par la suite) avaient été cités pour cette campagne (Il n'est pas impossible que je commette des omissions).
Touati et Beck avaient déjà combattu en France et Beck avait eu une citation à l'ordre de la Division en Juin 1940. Des patriotes, de la Métropole, pour pouvoir participer aux combats; avaient rejoint l'Afrique du Nord en passant par les Pyrénées et après avoir été internés dans les prisons et/ou le camp de concentration franquistes (sauf erreurs ou omissions : les Sergents Lévy, Marchive Aimé, Stam (celui-ci après avoir combattu en France), les soldats Augros (qui deviendra sous-officier), Jaouen, Parker. Après le débarquement, il y aura des apports d'engagés en Métropole qui adoptèrent l'esprit de la section et sa combativité et contribuèrent souvent à ses succès.
Nous embarquons le 30 Juillet 1944 à destination de la France.
La 2ème Division Blindée fait partie de l'Armée Patton qui doit réaliser la percée. Nous ne débarquons que le 4 Août.
Le 12 Août, avant Sées (Orne), la section fait des prisonniers. Un peu après la sortie de Sées, notre canon de 57 - chef de pièce : Sergent Marchive Aimé - tire sur des résistances ennemies situées au nord de la route D908 (Sées - La Ferrière Béchet - Carrouges).
A partir du carrefour de la D908 (N808 suivant d'autres cartes), et de la D26, la section fait partie du dispositif de tête qui attaque en forêt d’Écouves du Nord au Sud. Le détachement est sous les ordres du Chef de Bataillon Putz. Il devra faire jonction avec des éléments de la Division venant du Sud. La 9ème Panzer Allemande est dans la forêt.
Nos half-tracks sont intercalés avec les chars moyens du Lieutenant de la Bourdonnaye (section de la 2ème Cie. du 501ème Régiment de Chars de Combat). Je suis dans le premier half-track, derrière le char de tête.
Une reconnaissance ennemie se heurte à nous.
Je ne me rappelais plus le nombre exact de véhicules ; il y avait un genre de “command-car”, une autre voiture légère peut-être. Ils sont capturés ; des prisonniers, dont des officiers, sont faits.
Je renouvelle mon offre de reconnaître à pied les tournants dangereux, mais les chars préfèrent aller vite.
Peu avant le carrefour “La Croix de Médavy”, le char de tête est détruit par un char lourd allemand qui est aux aguets, en position à ce carrefour.
Bonhomme, le chauffeur de l'half-track de tête, effectue la marche arrière la plus rapide de sa carrière afin de mettre son H.T. à l'abri dans la forêt. La section met pied à terre. Je laisse mon adjoint, le Sergent-chef Touati, rassembler rapidement la section et je vais reconnaître avec deux ou trois hommes. A un moment, je suis coupé d'eux par le tir venant de nos chars.
Notre Commandant de Compagnie, le Capitaine Sarazac est venu prendre des nouvelles et Touati lui a rendu compte de la situation. Je reviens chercher ma section qui a commencé à avancer. Augros a pris le commandement du groupe du Sergent-chef Girma qui a été blessé.
La section progresse jusqu'au carrefour.
Face à celui-ci, à droite de la route D 26, elle se met en place pour l'assaut, le plus discrètement possible. Un fossé existe près du carrefour et protège les éléments les plus avancés de la section. Les chars allemands se sont légèrement repliés vers le Sud, sur la route D 26 allant vers Alençon, mais il reste encore au carrefour divers véhicules. Tir au lance-roquettes; jets de grenades. Après les explosions, nous nous élançons et atteignons l'autre côté du carrefour.
La section est bientôt rejointe par d'autres éléments à pied.
Des actions dans la forêt ont lieu, souvent par de petits groupes de combat. Je vais un peu vers le Nord, puis revient vers le Sud.
Sous la pression de nos unités, l'infanterie allemande s'est séparée de ses chars. Je vais en reconnaissance vers ceux-ci, étant à gauche de la route allant à Alençon. Je m'approche à quelques mètres de l'un d'eux, celui qui est le plus rapproché du carrefour, utilisant tous les accidents de terrain. Je n'ai pas de grenades antichars ni des cocktails “Molotov”. Dépité, je tire au pistolet-mitrailleur dans les fentes de visée. Énervé par le moustique que je suis, le char tire d’une manière désordonnée et recule un peu. Je reviens vers ma section. Je récupère le Sergent-chef Legoff, chef de l'un de mes groupes, armé d'un lance-roquettes, accompagné du soldat Borinov (de son vrai nom Roux Pierre) qui porte des roquettes, alors qu'il cherche aussi à s'approcher des chars. Laissant le gros de la section presser les fantassins adverses, nous approchons du char ennemi.
Tirs de Legoff, tandis que je sers de chargeur.
Incident technique entre les tirs, vite réparé (mauvais contact). Au premier tir, la roquette passe trop haut; erreur de hausse. Au deuxième, à la base de la tourelle, la roquette ricoche. Au troisième, la région du moteur étant visé, le char est mis hors de combat.
Le Lieutenant Carage, chef de la 2ème section de la compagnie, arrive avec ses hommes et peut-être des éléments de la C.A.3, de l'autre côté de la route.
Le Lieutenant Silvy, avec la 1ère Section, arrive de notre côté. Il me demande de le laisser passer en tête et de lui “prêter” Legoff avec son lance-roquettes. J'accepte. Accompagné de Borinov et de Quille, agissant suivant son initiative, Legoff attaque un autre char lourd, le rendant inutilisable en détériorant son train de roulement. Il sera blessé peu après.
Après la destruction du premier char ennemi, j'avais fait dire à nos propres chars qu'ils pouvaient avancer jusqu'à celui-ci, en leur recommandant de ne pas le dépasser. Nos chars préféreront continuer et un deuxième char du 501e sera mis “en flammes” par un char allemand.
Le Lieutenant Silvy sera lui aussi blessé."

enmemoiredelaresistance.unblog.fr 

Laurent Laloup le vendredi 20 mars 2009 - Demander un contact

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"LES TRACES DE MA VIE" de Jean DUPERTUIS

" Il était tard. Je repartis aussitôt pour arriver avant la nuit. Mais, les jours précédents, un vent violent avait soufflé et avait formé sur la piste de méchants petits talus de sable. J'étais pressé, je roulais vite. Mon pick-up fut déséquilibré par un de ces monticules et se ren­versa violemment. Je fus éjecté de la cabine sans trop de casse. Téban, mon chauffeur, hurlait de douleur : il
avait deux côtes cassées. Joseph, mon cuisinier, eut, par malheur, moins de chance que moi. Il gisait sous un lourd fût d'essence qui avait atterri, comme tout le char­gement, à côté du véhicule. Je le dégageai de là et le mis à l'abri du vent glacial qui s'était levé dans la nuit saharienne. Il revint à lui, me demanda une cigarette. Quelques instants plus tard, il était mort. J'allumai un feu avec les ridelles du pick-up, et j'attendis. Au petit matin, nous vîmes apparaître deux sections, menées par le jeune lieutenant Garage. Celui-ci m'aida à enterrer Joseph, pendant que les chauffeurs étaient partis à la recherche de ces pierres noires que l'on trouve parfois dans le désert. Elles nous servirent à dresser une croix de Lorraine sur sa tombe. Nous dîmes un dernier adieu à Joseph. Le lendemain, toute la compagnie était ras­semblée à Zouar. "

Laurent Laloup le samedi 22 novembre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 04 mai 2017

 

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