Yves Antoine Serge ou Charles Cantin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Yves Antoine Serge ou Charles Cantin



Naissance : 27 décembre 1920 - Paris 10e ou 11e

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien

Engagement dans la France Libre : Londres en septembre 1941

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 89 ans - 2 février 2010 - Beaupuy (82)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 104714

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 9356

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Cousin germain

Yves (Ti Vovon) a fait honneur a la famille. Je l ai rencontre a son cabinet dentaire a Paris en 1967

Robert Lesage le vendredi 19 juin 2020 - Demander un contact

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Extrait matricule FAFL et décoration.

CANTIN Yves Antoine Serge
né le 27 décembre 1920 à Paris (11ème)
Enregistré aux FAFL pour compter du 22 avril 1943, avec le grade de caporal, la spécialité de radio et le matricule 35.562.
Mentions marginales : habite l'Angleterre - vient de la R.A.F.

Décision n°307 du 12 janvier 1945, signée de GAULLE, publiée au JORF du 18 février - Pages 203-204. Citation (collective) à l'ordre de l'armée aérienne avec attribution de la Croix de guerre avec palme de bronze :
" CANTIN (Yves), aspirant, du N° régiment de chasseurs parachutistes : jeune officier plein d'allant, a fait preuve des plus belles qualités de courage et de sang-froid, au cours des deux attaques pour la libération d'Autun, les 7 et 8 septembre 1944, confirmant ainsi la valeur qu'il a témoignée dans les engagements précédents."

NB : le rédacteur de la citation a commis une erreur, très fréquente : un aspirant était un sous-officier et non un officier. Il était décoré de la Médaille militaire et non de la Légion d'honneur.

MORIEULT Yves le mercredi 16 mars 2016

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Point de départ pour Londres.

Point de départ vers la France Libre : Métropole.
Pardon sont départ est en fait l'ILE MAURICE...

Yves Cantin son fils. le samedi 25 février 2012 - Demander un contact

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Revue de la Fondation de la France Libre - Mars 2010 :

" Notre ami Yves Cantin nous a très brusquement quitté le 2 février. Entouré de sa femme Hedy, de ses sept enfants et leur famille, c'est en l'église de Bretx, Haute Garonne, proche du village de Beaupuy, où il s'était retiré, que la cérémonie funè­bre s'est déroulée. Né à Paris en décembre 1920, sa famille résidait à l'ile Maurice où son père était le chi­rurgien en chef des hôpitaux. Il y fait ses études au Collège Royal. En 1940 il s'engage dans la Royal Air Force, l'ile étant sous dépendance britannique. N'ayant pas réussi à être affecté à une école de pilotage, il réussit à obtenir sa mutation aux Forces Aériennes Françaises libres. Détaché à l'école militaire des cadets, il en sort chef de section et s'engage dans les parachu­tistes de la France libre, affiliés au Spécial Air Service. Il est affecté au 3ème régiment de chasseurs parachu­tistes (3ème RCS/3ème SAS) sous les ordres du commandant Château-Jobert, comme officier responsable du planning des missions. Avec la com­pagnie de commandement il est para­chuté le 12 août en Saône et Loire (mission Baker-Harrod), pour mener des opérations de sabotage et d'embuscades, afin de s'opposer aux mouvements ennemis lors du débar­quement alliés en Provence. Il combattra ainsi jusqu'au 25 septembre se déplaçant en avant-garde de la pre­mière armée pour des reconnais­sances et des sabotages. Il sera blessé le 23 septembre à Villars-les-Blamont dans l'une de ces actions. Lors de sa convalescence à Londres il entame des études médicales. Revenu en France il opte pour la chirurgie den­taire et obtient ses diplômes. En 1951 il devient chef de clinique à l'Ecole dentaire de Paris et complète sa formation à Chicago en 1953. Eminent praticien, très reconnu par la profession, il a été élu au Conseil Régional de l'ordre des chirurgiens dentistes puis membre de l'Académie nationale de chirurgie dentaire. Yves a tenu à faire généreusement profiter ses cama­rades de combat de la qualité de ses soins. On ne compte plus ceux qui ont ainsi pu bénéficier des ses interven­tions accordés avec une gentillesse, une générosité, et une attention qui ne se sont jamais démenties. Combattant valeureux Yves avait été honoré de la rosette de la Légion d'honneur, de la Croix de guerre avec palme et de la médaille de la Résistance. "

Laurent le lundi 29 mars 2010 - Demander un contact

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" N° FAFL 35 562 : CANTIN Yves, né le 27 décembre 1920 à Paris - eng avril 43 - caporal "

Yves MORIEULT

Laurent le samedi 19 décembre 2009 - Demander un contact

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André Casalis : " Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951"

" Le carnet où il rapporte les petits faits de son existence quotidienne au cours de l'été 1942, s'interrompt le 16 octobre. Les Américains débarquent trois semaines plus tard, le 8 novembre. On peut se demander si ce document, où il décrit de très nombreux déplacements quotidiens, donnant l'impression d'une période de vacances perpétuelles entrecoupée de quelques activités à caractère professionnel, n'est pas, en fait, un instrument de « couverture » pour le cas où il serait arrêté. Il semble ne jamais coucher au même endroit, être constamment en déplacement dans un rayon assez limité d'ailleurs, rencontrer fréquemment presque les mêmes personnes, sans que les motifs de ces trajets et de ces rencontres soient bien clairs. On ne peut s'empêcher de penser à des activités de résistance et la fréquence des baignades à une époque peu propice évoque irrésistiblement un travail de reconnaissance des côtes.
On sait qu'il fait la connaissance d'une demoiselle Brunet, fille d'un pasteur réformé. Il semble bien que cette personne, qu'il reverra dix ans plus lard, a une grande influence sur lui sans pour autant qu'ils deviennent intimes. Il est même probable qu'elle l'a introduit dans les milieux de la Résistance locale où l'esprit d'initiative et les qualités personnelles de Guy font merveille. Il entre dans le réseau oranais du consul Knight. Son action sera d'ailleurs reconnue par les autorités militaires puisque, bien que civil, il recevra plus tard une brillante citation. En voici le texte :
« Jeune évadé de France en 1940, assura avec un courage extraordinaire les missions de renseignements les plus risquées le long des côtes nord-africaines. Effectua avec un plein succès dans la nuit du 7 au 8 novembre 1942 plusieurs missions de liaison à travers les lignes. » Citation à l'ordre du Corps d'Armée (19 septembre 1945).
Ces « reconnaissances » suggèrent que l'un des objectifs de son orga­nisation était de préparer le débarquement allié. Au moment de l'opération elle-même, Guy a été envoyé à plusieurs reprises à travers « les lignes » - ce ne semble pas être tout à fait le mot qui convient d'ailleurs - pour renseigner le commandement des troupes anglo-saxonnes, voire les guider, grâce à sa connaissance du terrain et de la langue anglaise.
L'exemple de la famille Brunet exerce sans doute sur lui une forte influence. On sait, par ses propres notes qu'il fréquente un milieu réformé.
« Mme Vincent! nous a lu un chapitre de la Bible. Acheté opuscule philosophie. »
II a plusieurs discussions avec cette dame qu'il rencontre à de nombreuses reprises. On sait en outre que Guy s'est converti avant de quitter l'Algérie. Son « Pay Book » en effet, porte la mention « Protestant ». Voilà qui est singulier et remarquable, en plein conflit! Il appartiendra à cette commu­nauté, une fois de retour en France, puisque l'on trouve l'adresse de l'Aumônerie générale protestante à Paris dans son carnet d'adresses, ainsi que celui d'Emilie Brunet avec qui il est donc resté en contact.
Il est temps de dire un mot de sa personnalité. Legendre est un athlète, pas très grand peut-être, 1,78 mètre, mais extrêmement vigoureux, bien découplé et physiquement harmonieux. Son regard clair, la classique ordonnance de son visage, son menton rond et prononcé annoncent tout à la fois une forte volonté et une grande aménité. Le visage est carré, le front grand et dégagé et les oreilles un peu décollées ajoutent à l'expression de force que donne son regard clair et direct. Il respire la confiance en lui-même, sans timidité aucune et ses traits contribuent à lui donner une attitude positive et généreuse qui attire immédiatement la sympathie. Ouvert, s'exprimant volontiers, d'une grande droiture, il ne semble pas avoir nourri de ces inquiétudes intérieures qui viennent parfois assombrir le comportement des meilleurs. Il sera populaire à l'École des Cadets où sa compagnie sera recherchée, ce ne sont pas ses amis Yves Cantin et Aloïse Schiltz qui diront le contraire. Peu rancunier, compréhensif il rendra souvent visite dans Paris reconquis, à d'anciens camarades qui, eux, sont restés en France. Aucunement sectaire il n'aurait certainement pas été homme à nourrir, cinquante ans après, des sentiments d'exclusion absolus à l'égard de tous ceux qui n'auraient pas été de son avis ou qui n'auraient pas suivi ce que certains considèrent encore aujourd'hui comme le seul chemin acceptable : celui d'une France Libre pure, exclusive et dure, conférant un brevet d'honorabilité définitif quoi qu'on ait pu y faire, ou ne pas y faire.
Il quitte l'Algérie en janvier 1943, via Gibraltar où il contracte un engagement le 22. Un rapide convoi vers la terre promise, la Grande-Bretagne et après plus de deux ans d'errance et d'espoir, il se retrouve à Camberley. La compagnie des services généraux l'y accueille avec l'enthousiasme propre à ce camp dont la réputation de tristesse est bien connue. Il est interrogé par les Britanniques, comme tout le monde à l'arrivée et a l'occasion de mentionner ses activités lors du débarquement américain en Algérie. Ceci et sa belle stature lui valent d'être désigné pour suivre les cours de l'École des Cadets où il arrive à temps pour entamer le cycle préparatoire de six mois de la dernière promotion. Si tout va bien, il obtiendra son premier galon au milieu de l'année suivante.
Il trouve l'École des Cadets un peu submergée par le soudain afflux de nouveaux élèves. Trois promotions sont déjà sorties entre juin 1942 et juin 1943, date à laquelle il arrive à Bewdley où elle fonctionne depuis un an. Entre les élèves officiers de la future promotion « Corse et Savoie » de décembre 1943 et la masse des volontaires qui arrivent de tous les confins du monde libre et de la France, ce sont deux cents Cadets qui sont lâchés sur les villes voisines les soirs de permission."

Laurent le dimanche 05 juillet 2009 - Demander un contact

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FEUX ET LUMIERE SUR MA TRACE du colonel CHATEAU-JOBERT :

" Mais je pense à tous les autres, les isolés, qui travaillent dans des conditions très ingrates et dont les nouvelles sont rares : le capitaine Lazon parachuté près de Châteaubriant (Loire-Atlan­tique) avec le sergent Campan et huit hommes, l'aspirant Cantin qui passe et repasse la Saône pour aider les maquis dans leurs sabotages à l'est du fleuve, le lieutenant Michel Leblond largué avec les sticks de Mackie et Bongeot pour opérer dans la région de Limoges ..."

Laurent Laloup le dimanche 24 mai 2009 - Demander un contact

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ucdn.free.fr 

Trait d'Union, revue des dentistes retraités :

"Voici la lettre de Jack Quillet....
(...)Un vrai plaisir Après avoir fait mes preuves, j'ai surpris Bourgoin en lui disant que j'étais dentiste. Il m'a dit en riant « ma femme aussi ». Comme nous étions au repos, dans la région d'Épernay, il a pensé que ce serait une bonne idée d'en profiter pour que je donne quelques soins à mes camarades. Il m'a donné un ordre de mission et une voiture pour que j'aille à Paris chercher du matériel de campagne, j'ai vrai­ment créé la sur­prise au ministère où j'ai été incom­modé par l'odeur de naphtaline exha­lée par les unifor­mes des chefs et sous-chefs étonnés de voir un dentiste portant un béret rouge, j'ai eu du mal à persuader les gars du bataillon que j'étais un vrai den­tiste. Finalement j'ai bien rendu service à certains, très heu­reux à la perspective de pouvoir croquer la dinde de Noël. Malheu­reusement, les Américains ont craque devant la contre-offensive de Von Rundstedt et on a passé la nuit de Noël à approvisionner nos chargeurs d'armes diverses, réconforté toute la nuit par les Belges qui quit­taient leur réveillon pour nous ap­porter toutes les heures du café tel qu'ils le faisaient. Deux confrères Cantin et Genest, ainsi qu'un méde­cin, de Kerilis dit Skinner avaient éga­lement caché leur profession..."

L. Laloup le mardi 03 juin 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 19 juin 2020

 

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