Georges Brutelle - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Georges Brutelle



Naissance : 20 novembre 1922 - Paris 13e

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en avril 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Cohors-Asturie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 78 ans - 4 février 2001 - Mougins (06)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 95622

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 8555

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Georges Brutelle - son Livre ouvert !
 

www.museedelaresistanceenligne.org 

L'action des réseaux Eleuthère et Cohors-Asturies fut prépondérante dans le Calvados, notamment à l'époque du Débarquement. Les responsables départementaux furent Achille Thouin et Guedon.
Dans la Manche, les responsables furent R. Schmidt, Bochet, Leclerc, Gardon, J. Goubert (fusillé le 16 juin 1944).
Six militants de ce département décédèrent en déportation, dont R. Brule ; 5 revinrent des camps dont G. Ronceray.

En Seine-Inférieure, Libération-Nord fut dirigé par Raoul Leprettre, G. Brutelle, Capdeville, Villain, Corroy et Legout.

Auteur(s): Département AERI
Source(s): Informations transmises par l'association Libération-Nord

Laurent le lundi 15 février 2016 - Demander un contact

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Veuve de Georges Brutelle

Bonsoir.
Je tiens à rectifier deux choses au sujet de la biographie de mon mari, Georges Brutelle. La première est qu'il n'a pas connu son père, et que l'ouvrier polisseur dont vous parlez, M. Pierre Brutelle l'a reconnu lorsqu'il a épousé la mère de mon mari. La seconde est qu'il a fait partie du réseau "Cohors-Asturies " et non Cahors comme il est mentionné. Je me tiens à votre disposition si vous souhaitez d'autres informations.
Bien cordialement,
Mme Marie-Catherine Brutelle

Marie-Catherine Brutelle le mardi 21 janvier 2014 - Demander un contact

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"Georges, Albert BRUTELLE (1922-2001)

Né le 20 novembre 1922 à Paris, fils d'un ouvrier polisseur, Brutelle qui a adhéré aux Jeunesses socialistes à 13 ans, est secrétaire d'un groupe d'Étudiants socialistes rouannais en 1939. Élève-maître à l'École normale de Rouen, nommé instituteur en octobre 1942, il est l'un des pionniers de la Résistance en Seine-Maritime et en Normandie. Engagé dès juillet 1940, il fonde l'année suivante le journal mensuel clandestin Jaurès. Puis il collabore avec les communistes du Front national, mais refuse d'entraîner ses camarades dans des actes de terrorisme inutiles. Il prend contact avec le War office et milite ensuite surtout à Libération-Nord, enfin contribue à la mise en place officielle des Comités de Libération, jusqu'à son arrestation en décembre 1943.
Déporté à Buchenwald, à son retour de déportation en juin 1945, Georges Brutelle se consacra au journalisme et à l'action politique. Il est l'un des cofondateurs de la Fédération nationale des déportés et internés de la Résistance, dont il est secrétaire général de 1945 à 1947. Membre de divers cabinets ministériels dans le même temps, il est délégué à la propagande de la SFIO pour la Normandie en 1946 et fonde l'hebdomadaire Cité nouvelle.
Brutelle entre au Comité directeur de la SFIO en août 1946, lorsque Guy Mollet prend la direction du parti. Secrétaire administratif des groupes socialistes d'entreprise durant un an, il est désigné Secrétaire général adjoint de la SFIO en juin 1947. C'est à ce titre qu'il participe à la délégation de la SFIO à Moscou, étant le deuxième dans la hiérarchie du parti après Pierre Commin.
À son retour de Moscou, Brutelle sera rappelé comme officier de Réserve en Algérie. Il se détachera de la direction molletiste au cours des années soixante. Il présidera et organisera des colloques socialistes unitaires en 1963-1964 qui contribueront aux rapprochements politiques préparant la naissance d'un nouveau Parti socialiste et sera secrétaire national de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste.
Après la création du nouveau parti socialiste, Georges Brutelle entrera comme journaliste dans le groupe Hersant, achevant sa carrière comme directeur général de l'Auto-journal en 1976. Il décède le 4 février 2001 à Mougins.
SOURCES : Arch. Nat., fonds Noguères, dossier Brutelle. Arch. PPo, BA2 1965. DBMOF, notice de J. Maitron et Cl. Pennetier.

Gilles Morin"

Laurent Laloup le mercredi 15 avril 2009 - Demander un contact

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"Ainsi, Claude Bellanger, que nous avons vu associé à François de Lescure lors du 11 novembre 1940 et qui préside le « Centre d'Entraide aux étudiants prisonniers », a constitué, notamment avec Roger Morais, vice-président et l'un des fondateurs de la Corpo de Lettres de Paris, avec Alfred Rozier, secrétaire général du « Comité Supérieur des Oeuvres en Faveur de la Jeunesse Scolaire et Universitaire », un petit groupe d'obédience gaulliste et qui se manifeste par des diffusions de tracts : « Maintenir » au Laboratoire de Géographie physique de la Sorbonne, en décembre 1940, Philippe Vianney et Robert Salmon rassemblent un petit groupe d'étudiants qui donne naissance à « Défense de la France ». En janvier 1941, à Rouen, des étudiants socialistes, regroupés autour de Georges Brutelle, éditent un premier numéro de Jaurès. En mars 1941 naît au Lycée Henri IV en classe de préparation à « Colo », le groupe des « Volontaires de la liberté » qui grossissent « Défense de la France ». Au printemps 1942, quelques étudiants lyonnais fondent autour de Georges Godard, Louis Rollet et de Louis Rigal les « Forces Universitaires de Libération », qui se transformeront, après fusion avec un groupe de jeunes du mouvement « Combat » en « Forces Unies de la Jeunesse »."

www.cahiersdugerme.info 

Laurent Laloup le samedi 03 novembre 2007 - Demander un contact

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fr.wikipedia.org  :

"Georges Brutelle est un résistant, un homme politique et un homme d'affaires français né le 20 novembre 1922 à Paris et mort le 4 février 2001 à Mougins.

Georges Brutelle passe son enfance dans la Somme, puis entre à l'École normale d'instituteurs de Rouen. Dès 1935, âgé de treize ans, il crée un groupe socialiste au cours complémentaire. Son engagement dans la Résistance est lui aussi précoce. Dès juillet 1940, il organise un groupe d'étudiants socialistes résistants de Rouen. Ce groupe publie à partir de janvier 1941 un journal clandestin, Jaurès. En exergue, figure le célèbre vers de Victor Hugo dans Les Châtiments : « Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là. »

Le réseau de Georges Brutelle étend progressivement ses activités à la collecte de renseignements, puis aux actions de sabotages. Arrêté en novembre 1943, Georges Brutelle est incarcéré à Fresnes, puis à Compiègne, et ensuite déporté à Buchenwald. Dans ce camp de concentration, il constitue avec Eugène Thomas une section socialiste clandestine.

De 1945 à 1947, il est secrétaire général de la Fédération nationale des déportés et internés de la Résistance (FNDIR), qui regroupe les résistants de toutes tendances politiques, à l'exception des communistes. Il entre au comité directeur de la SFIO en 1946 et devient secrétaire général adjoint en 1947, à vingt-cinq ans seulement. De 1951 à 1956, il est en outre secrétaire de la fédération SFIO de Seine-Maritime. Suivant avec intérêt le détachement du bloc soviétique opéré par Tito, Georges Brutelle noue des contacts avec les dirigeants yougoslaves dès 1950.

Proche de Guy Mollet pendant la Quatrième République, Brutelle s'en détache à partir de 1958. Il ne partage pas l'avis du secrétaire général sur le retour de Charles de Gaulle au pouvoir, ni, par la suite, ses vues sur l'avenir de la SFIO. Georges Brutelle quitte ses fonctions dirigeantes en 1965, et se retire de la vie politique à la fin des années 1960. Il se tourne alors vers les affaires.

De 1968 à 1974, il directeur des relations extérieures, puis directeur général adjoint et, pour finir, directeur général de la Société d'études et de construction immobilières (SECIM). De 1969 à 1972, il est également cogérant, puis président du conseil de surveillance, de la Société normande de presse républicaine, qui édite Paris Normandie. Georges Brutelle tente en vain d'empêcher l'achat de ce quotidien par Robert Hersant, puis accepte de travailler pour le groupe de celui-ci. Il devient ainsi directeur de la Gerpresse en 1974, et directeur de L'Auto-journal en 1976."

Laurent Laloup le samedi 03 novembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 15 février 2016

 

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