Erwin Boudry alias Pierre Borudy - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Erwin Boudry alias Pierre Borudy



Naissance : 21 juillet 1918 - Saint Gobert (02)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en septembre 1941

Affectation principale : FAFL / Ile de France

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 26 ans - 17 septembre 1944 - Sluiskil - à 5 km au sud de Terneuzen, Pays-Bas

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 78086

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 3846ligne 7128

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Une icône

Mon grand oncle Hervin, dont je porte le nom, a été d'un courage exceptionnel, en s'engageant dans cette salle 2eme guerre. Il l'a fait je suppose, afin de sauver son père Eugène, mon arrière grand père, miraculé de la première sale guerre mondiale (son regiment s'est fait bombé dans leur tranchée alors que lui et un de ses amis avaient pris l'initiative de creuser la leur à l'écart). Hervin est de ma perception, un héro, engagé, pertinent, engagé, résistant, mon grand oncle dont je porte le nom, et dont je souhaite qu'on n'oublie pas un tel engagement pour la France. Hervin Boudry repose au petit cimetière de Charenton le pont, une stèle est aussi placée à Sluiskill, Netherlands, dans la banlieue de Terneuzen. Il repose en paix desormais, son décès a précipité l'arrêt de vie de sa soeur ma grand mère. Lorsque ma famille retrouvera son livre de guerre je le partagerai ici. Beaucoup d'enseignement sur la capacité à livrer sa vie pour une cause supérieure, celle de la liberté d'une nation. Bien à vous, arnaud callegari

Callegari-almelet-boudry le mardi 20 février 2024 - Demander un contact

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Pierre Boruda lors de la formation de 19 OTU Kinloss

Pierre Boruda et ses collègues pendant la formation aéronautique à la 19e OTU Kinloss.
Source, photo: Geoffrey Kurn.



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Piotr Urban le jeudi 11 février 2021 - Demander un contact

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Réponse :

Message de Fred Bentley le vendredi 29 juillet 2022

Formation au Canada au n°31 EFTS

La photo de groupe déposée ici le 11 février 2021 ne semble pas avoir été prise au 19 OTU de Kinloss car le seul lieu commun à la formation des élèves pilotes LAGARDE, BORUDY, SANLYS, LENTS, CHAUVET, ROUILLET, De REYNAL, FILLIOL, se trouve être leur formation au Canada, durant la fin du printemps 1942 et l'été suivant, au n°31 EFTS.

Ils ont ensuite poursuivi leur formation au Canada au 34 SFTS pour certains et au 32 SFTS pour les autres. (Il manquerait Roger BOISSIEUX sur la photo). A leur retour en Grande-Bretagne en 1943, ils ont été dispersés dans divers OTU.


Memorial for Erwine Boudry in Sluiskil

This monument is erected in 2015 by the community in hounour of 2nd Ltn. Erwine Boudry near the location where in 1944 the Flak was standing, that brought down Erwine Boudry. Source:



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Klaas Compaen le mercredi 22 janvier 2020 - Demander un contact

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Memorial stone near the site were Boudry's plane crashed

Memorial near Sluiskil, Zeeuw Vlaanderen, in the approximatie surroundings Boudry's plane crashed 17 sept. 1944 photo 2019



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Klaas Compaen le mercredi 22 janvier 2020 - Demander un contact

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Erwine Boudry, alias Pierre Borudy, was born on 21 July 1918 in Saint Gobert (Département Aisne). Since September 1939 he was part of the 89th Artillery Regiment, which was in 1940 at the front in the Netherlands and Belgium. On 4 June 1940 he was captured at Dunkirk and landed in Pow camp Stalag 1A near Köningsberg (East Prussia). On 20 February 1941 he jumped, together with a friend, during a transport from a moving train. In the snow and provided with just a few biscuits, he reached after nine days the Russian border. Because under suspicion of spying for the Germans, on two occasions he was almost shot. After forty days of imprisonment in a fortress, he was transferred to the camp Muchoudine – 300 km south of Moscow. On December 1, 1941, he succeeded in reaching England and taking service in the Free French forces where he was assigned to Squadron 340 Ile de France under the pseudonym Pierre Borudy (this in order to protect his family against reprisals from the Germans*)
On 17 September 1944 he was involved in an assault on German troops, which crossed the Scheldt from Terneuzen. For a second time he attacked a military convoy on the road along the canal from Ghent to Terneuzen. According to say, the pilot had also fired on an ambulance, in which two wounded civilians were transported from Axel. The wounded civilians were operated in the Lazaret in Hoek by a German surgeon and the car was on the way back towards Sluiskil. The car caught fire, and the wounded were killed in the flames together with the driver. The Spitfire was then hit by shells fired from an anti-aircraft (Flak) gun, which was standing before the St. Antonius School in Sluiskil. After an explosion, the Spitfire lost a wing, spiraled down and crashed against a dike near the farm of the Coene family. The plane struck over the dike and exploded on the ground. Another pilot of his group saw how he was hit, "September 17, 1944, 1:15 p.m., "Blue 2" is furious that he didn't see the convoy. After a tight turn, he gets between my teammate and me to attack in his turn. He followed me in my attack and, when I cleared, he was hit hard. I saw the Spitfire" explode and a wing come off; the aircraft first made 3 barrels, triggered in horizontal flight and then, in a spin, stung to the ground where it crashed, in a huge explosion; Lieutenant Boudry was dead... " His mortal remains were unrecognizable and all the papers were taken by the Germans. A few days later, the Escadrille formally acknowledged the remains of the aircraft as the unit of Lt. E. Boudry. His mortal remains were buried in the remnants of his aircraft.
After the liberation of Sluiskil, he was re-buried at the R.K. Cemetery in Sluiskil and the remains of the Spitfire, with the distinguishing sign PV187 GW-U, were visited by members of the 340th squadron to formally identify the aircraft. In A report of the Red Cross, of 28 June 1945, it was confirmed that the wreck was the Spitfire of Lt. Boudry. Later, the mortal remains were repatriated to France.

Klaas Compaen le dimanche 29 décembre 2019 - Demander un contact

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Cap sans retour de Germaine l'Herbier Montagnon

412 aviateurs de la France Libre sont morts pour la France. Liste dressée en 1947 par Germaine L'Herbier Montagnon IPSA.
L'aspirant Erwin Boudry prisonnier évadé d'Allemagne passe par l'URSS pour rejoindre les FAFL en Angleterre en décembre 1941, mort pour la France le 18 septembre 1944 est le 52ème de la liste.

ROBINARD le vendredi 05 juillet 2013 - Demander un contact

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Médaille des évadés.

BOURUNY :

« Militaire des ex-Forces françaises libres (Détachement du commandant Billotte) camp d’Old Dean (Angleterre) fait prisonnier pendant la campagne de France, s’est évadé d’un camp de prisonniers en Allemagne et a réussi à traverser la frontière russe. Après un internement en Russie, a rejoint les Forces françaises libres et a repris les armes en vue de la libération de la patrie »

Citation à l’ordre de l’armée accordant la Croix de guerre avec palme, avec attribution de la médaille des évadés, par décret du 25 février 1946, signé Félix GOUIN, président du gouvernement provisoire de la République française, publié au journal officiel de la République française du 26 mars 1946 (Page 1252 et 1253 G.). Décret comprenant 164 noms sur les 186 du détachement du Billotte.

Extrait de la biographie du général Pierre BILLOTTE (1906-1992), Compagnon de la libération, sur le site   :
« Après plusieurs séjours à l’hôpital, il est interné à l’Oflag II D en Poméranie d’où il parvient à s’évader avec deux compagnons et à rejoindre l'URSS, le 1er février 1941. Considéré comme espions potentiels par les Soviétiques, ils sont jetés en prison à Kaunas avant de retrouver, en avril 1941, environ deux cent autres militaires français évadés d’Allemagne, regroupés dans un camp de prisonniers au sud de Moscou. Les Français s’organisent sous l’autorité du capitaine Billotte, qui est alors l’officier le plus gradé.
Les Français demandent à rejoindre la France libre et, en raison de l’agression allemande du 22 juin 1941, parviennent à convaincre les Soviétiques de leur faire gagner l'Angleterre. Le 30 août 1941, le capitaine Billotte embarque sur le Empress of Canada avec 185 camarades et rejoint, par Arkhangelsk et le Spitzberg, l’Angleterre, le 9 septembre 1941.
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NB : BOURUNY : il s'agit incontestablement d'Erwin BOUDRY alias BORUDY Pierre. Le pseudonyme(sans mention de prénom) a été mal orthographié dans le décret.

Yves MORIEULT le vendredi 28 juin 2013

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Ervain Boudry

N° FAFL 30 891

Source : Yves MORIEULT

Laurent le vendredi 13 novembre 2009 - Demander un contact

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Royal Air Force Fighter Command Losses Of The Second World War: Operational Losses, Aircraft And Crews de Norman L. R. Franks
(Communiqué par Yves MORIEULT)

laurent le jeudi 01 octobre 2009 - Demander un contact

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Renseignement extarit de Prisonniers de la liberté : l’odyssée des 218 évadés par l’URSS, de J.-L. CRÉMIEUX-BRILHAC :

Grade et profession en 1941 :
Aspirant
Etudiant

Laurent Laloup le samedi 21 février 2009 - Demander un contact

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Pour combattre avec de Gaulle, du général de Boissieu

" Sur le pont de L'Empress of Canada, le 6 septembre 1941. Sur les quatorze officiers évadés d'Allemagne par l'U.R.S.S., trois sont morts au champ d'honneur, cinq ont été faits Compagnons de la Libération. En bas, de gauche à droite : Maurice Cornilliet, Jean de Person, Jacques Branet, Pierre Billotte, Alain de Boissieu, Alain Richemont-Borel, Àloyse Klein, René-Philippe Millet; en haut, toujours de gauche à droite : Raymond Meyer, Charles de Pampelonne, Erven Baudry, Pierre Joriot, Robert Michelier, Jean-Louis Crémieux-Brilhac."



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Laurent Laloup le samedi 01 septembre 2007 - Demander un contact

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Extrait de www.cieldegloire.com 

" Mobilisé dans l'Artillerie, Erwin Boudry est stagiaire à l'Ecole de Fontainebleau. A sa sortie, en septembre 1939, il est affecté au 89eme Régiment d'artillerie et nommé Aspirant en avril 1940. Pendant la campagne de Belgique et de Hollande, il commande une section de canons de 75 antichars et se replie jusqu'à Dunkerque, où il est fait prisonnier le 4 juin 1940. Envoyé au Stalag 1A, à Koenigsberg en Prusse Orientale, il s'évade d'un Kommando,, le 20 février 1941, en sautant d'un train en marche. Il erre en compagnie d'un camarade, rampant dans la neige pendant 8 jours, se nourrissant de quelques biscuits, avant de franchir la frontière avec la Russie. Au lieu de retrouver la la liberté, comme ils l'espéraient, ils sont arrêtés et soupçonnés d'espionnage au profit des Allemands et, à deux reprises, menacés d'être fusillés.

Après quarante jours de forteresse, ils sont envoyés au camp de Muchoudine, réputé pour sa sévérité, à 300 km au Sud de Moscou. Après de nombreux interrogatoires et menaces de mort, ils sont libérés le 1 décembre 1941, gagnent l'Angleterre via la Suède, avec le détachement "Capitaine Billotte"

Erwin Boudry rallie aussitôt les Forces aériennes françaises libres (FAFL) comme candidat pilote et à la fin de son entraînement dans les écoles de la RAF (Elementary Flying Training School 31 à Alberta - Canada) et après sa conversion opérationnelle à l'Operational Training Unit 53 de Llandow, en avril 1943, il est affecté au Groupe de Chasse 2 "Ile-de-France" / Sq 340 en août 1943. Il est alors Lieutenant. Il participe au débarquement et à la joie d'atterrir en France, avec son unité, le 20 août 1944, à Sommervieu. Quelques jours plus tard, le Groupe fait mouvement sur Bernay où, avec les Groupe de Chasse 1 "Alsace" / Sq 341 et Groupe de Chasse "Berry" / Squadron 345 ils forment le Wing 145.

Le 16 septembre, le Wing atterrit sur le terrain de Lille-Vendeville. Jean Homolle était alors le chef de dispositif lors de la mission qui sera fatale à Erwin Boudry, le lendemain 17 septembre 1944 :

"17 septembre 1944, 13 h 15, "Bleue 2" est furieux de ne pas avoir aperçu le convoi. Après un virage serré, il se met entre mon équipier et moi pour attaquer à son tour. Il m'a suivi dans mon attaque et, lorsque j'ai dégagé, il a été touché de plein fouet. J'ai vu le Spitfire" exploser et une aile se détacher ; l'appareil a fait d'abord 3 tonneaux déclenchés en vol horizontal puis, en vrille, piqua jusqu'au sol où il s'écrasa, dans une immense explosion ; le Lieutenant Boudry était mort... "

L'attaque du convoi a eu lieu près de Terneuzen et le Spitfire IX (PV187 / GW - U) s'écrase contre une digue près de la ferme de monsieur Cohen. Le corps du pilote n'est pas immédiatement identifié, les soldats allemands ayant emporté tous les documents. Ce sont les membres du Groupe "Ile de France", arrivés quelques jours plus tard dans le secteur qui identifieront formellement l'appareil di Lieutenant Boudry. Grâce à une souscription publique, la population locale put ériger un mounment sur la tombe du pilote français portant l'inscription suivante :

"Ici repose le Lieutenant aviateur Boudry Erwin, Armée de l'Air, Groupe Ile-de-France, tombé pour son pays et la libération de la Flandre Zélandaise".

Sur le lieu de la chute de l'appareil, une pierre commémorative portant la même inscription fut aussi posée. "

Laurent Laloup le mercredi 15 août 2007 - Demander un contact

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AVIONS N°158. (mardi 26 juin 2007)



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Laurent Laloup le mercredi 15 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 20 février 2024

 

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