Gilbert Jean Joseph Marie Barbara de Labelotterie de Boisséson - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Gilbert Jean Joseph Marie Barbara de Labelotterie de Boisséson



Naissance : 5 mai 1916 - Boissezon (81)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BM1

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : adjudant

Décès à 89 ans - 25 septembre 2005 - Le Mas-d'Azil (09)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 162131

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 6344

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Gilbert Jean Joseph Marie Barbara de Labelotterie de Boisséson - son Livre ouvert !
 

" Gilbert BARBARA de LABELOTTERIE de BOISSÉSON
voir Légion d'honneur (Commandeur) et En-Calcat

Né le 5 mai 1916 - Boissezon (81)
Décédé le 25 septembre 2005 - Le Mas-d'Azil (09) , à l’âge de 89 ans
Lieutenant-colonel

Parents
Isidore BARBARA de LABELOTTERIE de BOISSÉSON 1863-1937
Natalène de FALENTIN de SAINTENAC 1879-1948

Jacques Ghémard le jeudi 04 janvier 2018 - Demander un contact

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Boisseson ?

"Les deux Colonels de la grand’rue du Mas d’Azil

Écrit le 01/07/2010, dans Chroniques Mas d'Azil

Co-participants à la mission de la légendaire colonne Leclerc.

Le récit de la première rencontre en décembre 1940, au Tchad, en Afrique Centrale, de deux jeunes volontaires des forces françaises libres appartenant tous deux a deux vieilles familles du Mas d’Azil, l’une de tradition protestante, l’autre de tradition catholique, illustre l’absence de relations qui était celle de la vie quotidienne des 2 communautés durant les années qui ont précédé la guerre de 1939.

Fin juillet 1940, le médecin capitaine André de Verbizier, déjà praticien confirmé, participe au ralliement du Caméroun et du Tchad à la France Libre. Il est alors médecin au régiment du Tchad des Tirailleurs Sénégalais et réside à Fort Archambault avec lydie sa jeune épouse (à l’époque seule femme d’origine européenne de la ville). C’est là qu’il rencontre son compatriote Gilbert de Boisseson tombé gravement malade, qui s’était engagé, lui aussi, pour la France Libre et qui arrivait de Grande Bretagne.

En avril/mai 1940, il avait participé à l’opération dite de Narvik en Norvège contre l’armée allemande puis après avoir été rapatrié en France, il rejoint en juin 1940, en Grande Bretagne, la petite équipe combattante constituée autour du Général de Gaulle. Il fait partie d’un groupe très réduit d’officiers et de sous-officiers chargés d’assister le colonel Leclerc.

C’est sous la chaleur étouffante de l’hôpital militaire que le médecin demande à son patient, à peine remis de la grave affection de santé qui a failli l’emporter : d’où es tu toi ? A la réponse du « Mas d’azil », ils tombent dans les bras l’un de l’autre.

Puis ils participent chacun à sa place et chacun avec ses responsabilités propres aux opérations de Koufra et du Fezzan, en Lybie, ensuite à celle de Tunisie, à celle d’Italie et enfin aux opérations si sanglantes dans les Vosges, contre l’armée allemande en retraite. Ils perdent là beaucoup de camarades proches.

Gilbert de Boisseson et André de Verbizier font partie de la poignée d’hommes qui, en juin 1940, refusent de baisser les bras. Ils sont les « combattants de l’impossible ». Tous deux enfants du Mas d’Azil et premiers volontaires de la France libre. Ils réalisent ensemble, sous l’autorité d’un chef d’exception : le Maréchal Leclerc, une extraordinaire épopée.

Voilà comment deux chrétiens du Mas d’Azil, ne fréquentant pas la même Eglise, découvrent dans l’épreuve et sans doute à cause d’elle, qu’ils sont frères et qu’ils luttent pour le même idéal de Liberté et de Paix.

M. René GONDRAN
(propos retranscrits par Giselle BATAILLE)"

(2e à droite)

Laurent le dimanche 06 décembre 2015 - Demander un contact

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BoisseSSon

En photo dans le livre "L'odyssée de la Colonne Leclerc" de Didier Corbonnois (H&C éditeur)

Laurent Laloup le mercredi 27 août 2008 - Demander un contact

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Extrait de "Routes d'Amitiés" de JMF Birac

" Mais Etienne agissait ainsi avec sagesse, car, sachant les réflexions que son jeune âge et son air de gosse attiraient, il préférait garder envers ces jeunes hommes, malgré l'attirance qu'il pouvait res­sentir à leur égard, une certaine réserve, une certaine froideur même parfois, qui, jointes à sa droiture, en imposaient malgré tout.
Cela ne l'empêchait pas de prendre avec ses cama­rades officiers de bonnes détentes où sa gaîté et sa gami­nerie de collégien se donnaient libre cours. C'est que la popote de la 12e compagnie est particulièrement sympa­thique : Danis, Silvy, l'aspirant médecin Jacob, Soulet*, Paumier.
Mais Etienne n'a pas d'amis que parmi les officiers. Il y a aussi à Fort Archambault quelques sous-officiers blancs, échappés comme lui de justesse à l'occupation, et que les hasards de la vie militaire n'ont pas fait passer par les écoles d'officiers. Il se lie rapidement avec eux, et en dehors des heures de service, passera en leur com­pagnie de bonnes heures de détente.
De Boisseson, fils d'une famille nombreuse, restera son fidèle adjoint pendant des années, et nous le retrou­verons dans tous les combats.
Jean Vourc'h. ** scout de France, breton du Finis­tère, et dont tous les frères sont ou seront en campagne. Avec son frère Guy, il s'est engagé fin 39 et il été blessé pendant la campagne de France en 1940. Rentré chez lui, il songe aussitôt à repartir, et avec son frère, cherche pendant trois mois un pêcheur qui veuille bien les em­mener ou leur louer son bateau. Enfin, ils arrivent à acheter un bateau de pêche. On est en fin d'octobre, les nuits sont longues, la mer mauvaise, le temps bouché, circonstances providentielles pour une évasion.
Pas de temps à perdre pour rassembler des provisions ou chercher un pilote : l'Angleterre est en face, il suffit de cingler vers le Nord. II n'y a qu'à s'embarquer, et avec quelques camarades, en route !
Mais le vent tourne à la tempête, personne ne sait conduire le bateau par un temps pareil, personne n'a idée des courants violents qui alternent surtout d'Est en Ouest.
La journée se passe, puis la nuit, puis une autre journée, une autre nuit... La fatigue, la faim et surtout la soif se font sentir... et onze jours après leur départ de Bretagne, un cargo anglais arraisonne, au large des côtes d'Angleterre, un bateau de pèche vide, et trouve à fond de cale une poignée de jeunes gens agonisants, que l'on eut bien du mal à ramener à la vie.
Guy restera en Angleterre, participera avec les com­mandos au débarquement de Normandie, sera blessé, repartira avec son plus jeune frère Yves, et tous deux mèneront la campagne jusqu'en Hollande.
Jean reste peu de temps en Angleterre, et part pour l'Afrique Equatoriale et Fort Archambault où Etienne le rencontrera, dans ce milieu du Tchad où tous avaient les mêmes pensées, officiers, sous-officiers et gradés.
Parmi ces derniers, Etienne se fait aussi un ami ; le jeune Paul Tripier *** est un cyrard comme lui, et ne sait pas plus que lui le résultat du concours de 1940. Il est parti en Angleterre, puis expédié en Afrique, n'a pas été repris par les écoles et se trouve simple caporal, mais la différence de galon n'a rien à voir avec l'amitié, et ces amitiés personnelles ne font que renforcer l'esprit d'équipe qui anime les compagnies du régiment du Tchad, et particulièrement la 12ème."

* Mort prisonnier en Allemagne.
** Tué à Voisins-le-Bretonneux en août 1944.
*** Tué en Italie en 1944

Laurent Laloup le samedi 23 août 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 04 janvier 2018

 

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