Bernard Louis Blouin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Bernard Louis Blouin



Naissance : 5 décembre 1925 - Sainte Adresse (76)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : Liban en décembre 1942

Affectation principale : Terre - Londres /

Homologué FFI et FFL

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 65 ans - 24 octobre 1991 - Château-d'Olonne (85)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 65618

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 6120


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Bernard Louis Blouin - son Livre ouvert !
 

Souvenirs d'Enfance immortels...

Oncle Bernard et Tante Jeanne c'est ainsi que vous vouliez qu'on vous appelle ma soeur et moi...
Tant de souvenirs avec vous... En Martinique ou à La Rochelle... Merci. Vous êtes toujours dans nos coeurs et dans mes pensées!

Delphine Massard le mercredi 13 février 2019 - Demander un contact

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Le parcours de Bernard BLOUIN pendant et après la guerre

Le Dionysien Bernard BLOUIN, affecté au BCRA en juin 1944 suite à sa formation au sein de l’Ecole des Cadets de la France Libre, fut ensuite détaché aux stages d’instruction et d’entrainement en Ecosse (parachutisme et sabotage), et au Pays de Galles (minage, explosifs et armes étrangères).

Il débarque en France par opération maritime le 10 septembre 1944, affecté au 93e Régiment d’Infanterie issu du 1er régiment de Vendée qui était composé de maquisards et d’hommes des Forces françaises de l'intérieur- FFI, opérant dans la zone de Pornic.

Le 27 octobre, il était rejoint par Albert Blin, un autre Cadet de la France Libre et agent du BCRA, affecté à la 3e compagnie du 93e RI, qui témoigna après la guerre des opérations auxquelles ils participèrent.

Le parcours complet de Bernard BLOUIN, dressé par son fils Jean-Louis Blouin et avec l'aide de l'Association des Cadets de la France Libre est accessible sur le site "Compagnons de la Libération et France Libre du Havre" 

Photographie : archives Jean-Louis Blouin.



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Romeguere le mardi 27 mars 2018 - Demander un contact

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MERCI !

Entre vos informations et celles que commence à me délivrer l'Association des Cadets de la France Libre, les doutes se lèvent et je peux avancer... Un très grand Merci et si je trouve plus d'infos de mon côté, je ne manquerai pas de les partager...

ROUMEGUERE le vendredi 13 mai 2016 - Demander un contact

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Biographie de Jeannine Bardy, son épouse

"Jeannine Bardy-Blouin née le 27 septembre 1923, est la fille de René Bardy, né le 9 mars 1889 aux Sables-d’Olonne. Ce résistant, est arrêté le 12 août 1943 par la Gestapo, lors d'un vaste coup de filet visant à décapiter le réseau départemental. Il est incarcéré à la prison de Pierre-Levée à Poitiers et déporté le 22 janvier 1944 de Compiègne vers Buchenwald.
René-Charles Bardy, malade, restera à Buchenwald jusqu’à sa mort quelques semaines plus tard, et, le 1er mars 1944, il sera brûlé dans le four crématoire du camp. Il avait 54 ans.
Comme le dit souvent sa fille Jeannine, « il est entré par la porte mais en est sorti par la cheminée . René Bardy faisait partie du réseau " Centurie " qui dépendait de l'Organisation civile et militaire (O.C.M.) créée en 1940. II faisait du renseignement.
Jeannine Bardy-Blouin fut agent de liaison à Centurie, où oeuvrait son père.
En effet, Jeanne aide son père dès 1940, en lui servant de secrétaire et en parcourant l'ouest de la Vendée à bicyclette. René Bardy est arrêté le 12 août 1943,
Jeanne échappe de peu à l’arrestation. Lors de l’arrestation de son père à son domicile par la gestapo, elle part dans sa chambre en dissimulant les pièces compromettantes du réseau « Centurie » sans que les allemands n’y prennent garde.
Commence alors une drôle de vie où Jeannine dort dans un endroit différent chaque soir.
Elle circule en plein jour avec une robe aux poches « bleu, blanc, rouge » et des messages dans les sacoches de sa bicyclette destinés au fameux sous-marin britannique « Tigris ». Documents concernant surtout les fortifications et les mouvements des troupes allemandes. Voilà pourquoi, Jeannine se retrouve sur le chalutier « Pacific Crémé » venu chercher les officiers français.
Elle rejoint ensuite le mouvement Libération-Nord Vendée.

Elle y fut notamment agent de liaison auprès des responsables de la Roche-sur-Yon et opératrice de renseignements.

Avec les marins pêcheurs des Sables-d'Olonne et de la Chaume, et notamment "Pacific Crémé" et Emmanuel Garnier, elle va en mer à la rencontre des sous-marins qui viennent livrer des armes. C'est à cette occasion qu'elle rencontre le convoyeur Bernard-Louis Blouin, qui va devenir son mari.

Plus tard, elle participera à la libération de Pornic, avec le premier bataillon FFI de Vendée.

Situation familiale :
Veuve du colonel Bernard-Louis Blouin du 11éme Choc cadet de la France libre promotion du 18 juin.

Distinctions obtenues :
Croix du combattant volontaire 39/45
Croix du combattant volontaire de la résistance
Croix du combattant – Titre de reconnaissance de la Nation
Commémorative 39/45
Commémorative de la résistance polonaise en France
Rosette de Orderu Odrodzenia Polski"

Jacques Ghémard le vendredi 13 mai 2016 - Demander un contact

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Biographie de René Bardy, son beau père

"Né le 9 mars 1889 aux Sables d’Olonne.

Père : Charles, Émile Bardy.

Mère : Louise Brouard.

Marié le 4 novembre 1912 à Maria Forestier.

Un enfant : Jeanine dite Jeanne.

Domicilié 75 avenue de Talmont (Alcide Gabaret).

Profession : militaire (lieutenant en 1939).

Décédé à Buchenwald le 1er mars 1944.

René Bardy est connu aux Sables pour son action aux Éclaireurs de France. Pendant la Première Guerre mondiale, il participe à la bataille de Verdun. Après sa retraite en 1935, il est de nouveau mobilisé en 1939 dans l’aviation, en tant qu’officier observateur. Après la défaite il cherche à passer en Espagne pour gagner l’Angleterre et continuer la lutte, mais la tentative échoue. Il rejoint les Sables, prend contact avec la Résistance, s’engage comme agent de liaison P1 puis P2 au réseau Centurie. Il en devient le responsable pour le secteur Ouest-Vendée. Il possède un poste et un manipulateur morse pour des envois codés. L’équipe se réunit au Café Jean - qui sert de boîte aux lettres – rue de la Caisse d’épargne ou sur le port. Ses messages sont acheminés par le pilote du port, Emmanuel Garnier, ou par le bateau de Pacific Crémet, jusqu’à un sous-marin anglais qui attend au large. Le 12 août 1943, la Gestapo organise un vaste coup de filet visant à décapiter le réseau départemental. Appréhendé, René Bardy est incarcéré à la prison de La Pierre-Levée à Poitiers. Transféré à Compiègne-Royallieu, il est déporté au camp de concentration de Buchenwald le 22 janvier 1944. Déjà malade, il y meurt quelques semaines plus tard. Son corps sera brûlé dans le four crématoire du camp le 1er mars 1944.

Il est promu à titre posthume au grade de Capitaine, par décret du 5 juin 1944 avec effet au 1er août 1943."

Jacques Ghémard le vendredi 13 mai 2016 - Demander un contact

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Un stade des Sables d'Olonne au nom de son beau père

Jacques Ghémard le vendredi 13 mai 2016 - Demander un contact

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Tout s'explique !

la plaque nous donne l'année de sa mort, 1991

Jacques Ghémard le vendredi 13 mai 2016 - Demander un contact

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Réponse :

Et elle est là 


Mort pour la France ??

Comment peut il y avoir une plaque pour Bernard Blouin cadet de la France Libre, mort aux Sables d'olonne en 1944 alors que d'autres sources indiquent qu'il se marie en 1945 et qu'il ne figure pas dans le site Mémoire des Hommes comme MPLF ? un mystère sur lequel je sollicite de l'aide car Bernard Blouin fait partie des FFL du Havre et de Sainte Adresse sur lequel je travaille.....



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roumeguere le vendredi 13 mai 2016 - Demander un contact

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" Jean Bardy-Blouin, réseau Centuries, Libération Nord : “Je n’avais, comme mon père, qu’une idée : les trois couleurs de notre drapeau”
« Le 17 juin, le discours du maréchal Pétain, qui admirait le vainqueur de Verdun, a choqué mon père. Nous l’avons écouté ensemble. Mon père, ancien officier de 1914-1918, a soupiré : « Maintenant voilà que Pétain fait des conneries. » Le lendemain, lorsque nous avons entendu l’appel du général de Gaulle, il a dit : “Enfin !” Nous habitions les Sables-d’Olonne, dans la maison de mes grands-parents, où je vis encore. J’avais 17 ans. Après avoir échoué dans sa tentative de passer en Espagne pour rejoindre l’Angleterre, mon père est revenu aux Sables-d’Olonne, où il est entré au réseau Centuries. J’étais sa secrétaire. Seulement, la Gestapo a arrêté un des agents qui avait son nom sur un calepin. En août 1943, la Gestapo l’a emmené. Prison de Poitiers, camp d’internement de Compiègne et, enfin, Buchenwald. On ne l’a jamais revu. Peu de temps après, quelqu’un, me croisant dans la rue m’a demandé : “Est-ce que tu continuerai ?” J’ai répondu : “Oui”. J’ai alors intégré le mouvement Libération Nord jusqu’à la Libération. Agent de liaison, j’ai fait aussi du renseignement. Au fond de mon cœur, je n’avais, comme mon père, qu’une idée : les trois couleurs de notre drapeau, qu’aujourd’hui on ne respecte pas assez. En 1945, j’ai épousé un cadet de la France libre, Bernard-Blouin. » "

www.francesoir.fr 

Laurent le lundi 21 juin 2010 - Demander un contact

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Réponse :

En fait il s'agit de Jeanine Maria BARDY épouse BLOUIN, née le 27.09.1923 Sables-d'Olonne, dossier de résistant GR 16 P 32990

Son père est probablement René BARDY, né le 09.03.1889 aux Sables-d'Olonne, dossier de résistant GR 16 P 32998 Homologué FFC et DIR


Cadets de la France libre : l'école militaire. : CASALIS André



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Laurent le dimanche 17 janvier 2010 - Demander un contact

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Réponse :

Peut être GR 16 P 449321 O'HARA ( Vincent ) 1912-03-23 Salford ROYAUME-UNI


Cadets de la France libre : l'école militaire. : CASALIS André

" Un exercice de tir de grenade à fusil est organisé pour la section Saindrenan.
R. Mouliè, commandant de compagnie et A. Lehrmann, officier d'armement y assistent. C'est au tour de Charles Hessenbruch et de Jean Digo de tirer. Le premier, couché sur le dos tient l'arme et doit presser la détente. Le second, agenouillé à gauche de lui, est chargeur. Par malheur, il introduit l'engin à l'envers et avant que quiconque puisse intervenir, la cartouche à blanc chargée de la propulsion est mise à feu.
La grenade explose à la sortie du tube.
On se précipite. R. Mouliè constate que Digo est mort d'un éclat au coeur ; le tireur est très sévèrement touché aux deux jambes. Bernard Blouin et un camarade (A. Schiltz) ont le réflexe de lui poser immédiatement des garrots. A. Lehrmann, placé tout près, est également très sérieusement blessé au cou et à la face.
Le lieutenant embarque immédiatement tout son monde dans une camionnette qui se précipite vers l'hôpital américain où l'on ne peut que confirmer la mort de Digo. On opère immédiatement Hessenbruch qui a perdu beaucoup de sang : il y laisse malheureusement les deux jambes. Lehrmann touché par un éclat qui a manqué la carotide de peu et un autre qui lui a brisé les dents, donne des inquiétudes pendant deux semaines, puis se rétablit heureusement.
L'émotion des Cadets est profonde. Lajudie, estimant qu'une reprise en mains s'impose, improvise fort opportunément un parcours en tenue de campagne.

« Le 29 sera pour l'Ecole une triste date : notre premier accident mortel. ...Explosion prématurée d'une grenade antichar à fusil. Je suis d'ailleurs persuadé que c'est l'accident stupide, dû à une maladresse (la grenade à l'envers). Mais ce qui est inouï c' est que cela ait pu arriver à Lehrmann, de loin le meilleur et le plus prudent des officiers en la matière... En attendant, c'est épouvantable et celui qui a eu les deux jambes broyées est encore en équilibre, bien que faisant l'admiration de tout l'hôpital par sa lucidité et son courage ...
Jeudi, nous avons eu notre petite cérémonie, toute simple, mais émouvante, où Beaudouin a prononcé quelques mots épatants, puis nous avons été à l'hôpital décorer le petit Hessenbruch dont c'était l'anniversaire (dix neuf ans). Il a la Médaille Militaire, surtout pour récompenser son attitude depuis l'accident. Il fait vraiment l'admiration de l'hôpital, pour qui il est d'ailleurs un cas médical... Les américains ont été admirables » "

Laurent le dimanche 17 janvier 2010 - Demander un contact

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Cadets de la France libre, l'École militaire / André Casalis

" Bernard Blouin a l'habitude de planter sa baïonnette dans le parquet des combles : jusqu'au jour où quelqu'un passe au travers. Certains d'entre nous se sont procurés un double des équipements afin de les avoir prêts et propres pour les inspections. Ils se servent de l'autre jeu dans la vie courante. Ces éléments sont camoufles dans le pigeonnier situé au-dessus de mon lit. La trappe d'accès est sans doute mal assujettie car un beau jour, au cours d'une inspection, tout ce matériel tombe sur mon lit sous le nez de Cabrol "

Laurent le dimanche 10 janvier 2010 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 13 février 2019

 

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