Jacques André Marie Beaugé dit Lebreton - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jacques André Marie Beaugé dit Lebreton



Naissance : 9 février 1922 - Brest (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / spahis

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 2c

Décès à 84 ans - 2 avril 2006 - Paris 7e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 41405

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 4028

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Jacques André Marie Beaugé dit Lebreton - son Livre ouvert !
 

" Jour anniversaire de la libération de la ville, c'est la date du 2 septembre qui avait été retenue par la municipalité et les associations patriotiques pour l'inauguration de la « Borne de la liberté », installée rue de la 2e-DB. Peinte par les enfants qui ont fréquenté le centre de loisirs pendant l'été, elle a été gravée avant son installation. Elle porte désormais sur ses flancs les noms des anciens Relecquois de la 2e DB qui ont donné leur vie pour la patrie. Vendredi, c'est précédés des véhicules d'époque de l'association Brest 44 que les Kerhorres sont arrivés sur place pour écouter les différentes allocutions.
Le nom des victimes
Pendant le vin d'honneur qui a été servi à l'issue de la cérémonie, ils ont pu approcher la borne et y lire le nom des victimes identifiées : Basile Aballéa, Jacques Beaugé, Lucien Bescond, Jean Bodénès, Louis Bosson, Pierre Coatpéhen, Robert Floch, Jean Borgne, François L'Eost, Joseph Le Roy, Joseph Messager, René Perrot, Pierre Quentel, Joseph Quiniou, André Solleu et Etienne Suignard.
© Le Télégramme 



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Laurent Laloup le samedi 14 décembre 2019 - Demander un contact

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Les compagnons de la longue marche, de Georges BOUVIER

"... Dans notre avance nous fîmes de nombreux prisonniers al­lemands, des motards sur des B.M.W. avec des cardans au lieu de chaîne, lourds, enfin peu maniables dans le sable. Le­roux, mon conducteur me dit : - Brigadier, ils ont perdu, ils envoient contre nous des gosses.
Et il n'avait que vingt ans, et moi vingt-deux, tous deux jeunes F.F.L. de 1940.
Continuant notre avance, nous dépassons el-Adem, la passe d'Halfaya, et passons au large de Bir-Hakeim où finalement je ne suis jamais allé, le contournant plusieurs fois lors de mes patrouilles. À un arrêt, un affreux accident toucha un ca­marade breton, Jacques Beaugé qui, maniant une grenade anglaise, se fit sauter les deux yeux et les deux mains. Je l'ai revu depuis :
- Bouvier, le Chinois !
Son horizon visible s'est arrêté ce jour-là. Il se rappelle tout:
- C'est bête de se péter avec une grenade anglaise."

Laurent Laloup le mardi 24 février 2009 - Demander un contact

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VANITES OU LES SOUVENIRS DE GUERRE D'UN JEUNE FRANCAIS LIBRE par L. Tritschler

" J'apprends par l'équipe de dépannage, qui vient nous chercher, un grave accident survenu à l'échelon B. J'en suis abasourdi. En désamorçant les gre­nades offensives de mon automitrailleuse, Jacques en a fait partir une. Il a les deux mains et les deux yeux arrachés, plus un morceau de mollet et de mâ­choire. J'en suis tout retourné. Qu'y puis-je? Et pourtant c'est ma voiture. C'est avec beaucoup de tristesse que je rejoins la base arrière et retrouve tous les ca­marades, démontés avant moi, qui me racontent en détails comment cela s'est passé. Je vais à la tente, une tente de peloton, où Jacques se trouvait en com­pagnie d'autres camarades. Des lambeaux de chair sont encore accrochés à la toile. Pourquoi? Comment cela est-il possible? A qui la faute. Difficile à savoir. Il n'est même pas tombé dans les pommes. Il aurait simplement dit: "c'est tout de même c... de se faire sauter avec une grenade anglaise!" Allons qu'y faire. Je ressens pour la première fois ce sentiment de responsabilité qui place le chef face à la mort, ou à quelque chose de comparable: se faire tuer, n'est pas évi­dent, tuer est difficile, faire tuer les siens est insupportable, et pourtant qu'est la guerre, sinon la somme de tout cela? Je sais, je n'ai dans le cas précis de Jacques rien à me reprocher, mais j'étais son chef, donc responsable de lui, alors? Pour la première fois, cela me donne sujet à méditation, et j'en éprouve une grande tristesse. Sans compter, bien entendu, qu'il était pour moi plus qu'un excellent camarade, un véritable ami."

Laurent Laloup le dimanche 26 octobre 2008 - Demander un contact

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VANITES OU LES SOUVENIRS DE GUERRE D'UN JEUNE FRANCAIS LIBRE par L. Tritschler

" A peine avons-nous pris notre thé que nous voyons arriver le chef de Bercy, notre sous-officier dépanneur, accompagné du char Recovery. Quelle joie! Il est encore tôt et nous n'avons pas eu le temps de nous faire du mouron. Comble de bonheur, j'apprends une bonne nouvelle, le front ennemi a été en­foncé et nous nous préparons à la poursuite. Et surtout, en ce qui me concerne, au lieu d'aller à l'échelon B, je dois rejoindre l'escadron, Gayet me prend dans son A.M.. Jacques et Djillali restent seuls avec notre voiture, punis par notre panne. Je donne mes instructions à Jacques pour déséquiper l'A.M. et veiller sur le matériel, et nous nous séparons. Moi heureux, lui contrit; mais, à la guerre comme à la guerre, et rien ne peut empêcher d'être un peu égoïste lorsque les avantages sont pour soi."

Laurent Laloup le dimanche 26 octobre 2008 - Demander un contact

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Laurent Laloup le vendredi 02 mai 2008 - Demander un contact

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Réponse :

Lire "1er régiment de marche de spahis marocains" à la place de "1er régiment de spahis marocains", ce dernier faisant partie de l'armée d'Armistice.


www.fncv.com 

Laurent Laloup le vendredi 02 mai 2008 - Demander un contact

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Journal d'Emmanuel Dupont

" 13 Avril 1943.
Par une lettre de Pochard à Martel, j'apprends qu'un de mes ex-jeunes, Henri Beaugé, a sauté sur une mine : le voilà, à 20 ans, aveugle, défiguré, les deux bras ampu­tés et une jambe abîmée !

La France combattante n'est décidément pas un vain mot"

L. Laloup le vendredi 02 mai 2008 - Demander un contact

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C'était dans le désert de Libye. Dans un peloton de spahis au repos, Jacques, assis sur ses talons devant une caisse de grenades, prend les explosifs l'un après l'autre pour les désamorcer. «Je travaillais en bavardant avec les camarades, racontera-t-il plus tard. L'un d'eux, à mon insu, prend une grenade et la dégoupille. Puis, apeuré, il me la tend. Je la saisis machinalement, mais aussitôt je comprends: elle va exploser. Vite la jeter! Mais les copains sont là, je risque de les tuer... Soudain, un formidable coup de gong. Je suis plongé dans les ténèbres. J'essaie de parler, je n'y parviens pas. Je me vois mort».
Fils d'un officier de marine, Jacques Lebreton a quitté le manoir familial de Kerval, près de Brest, en juin 1940, à 18 ans, pour rejoindre les Forces françaises libres à Londres. Puis, après un long périple en Moyen Orient, il s'est trouvé en Libye, face aux troupes du général allemand Rommel. Pour la première fois, il affronte la mort: les obus sifflent de toutes parts. Les morts sont nombreux autour de lui. Il se pose la question de Dieu: «J'avais reçu une éducation chrétienne à la maison, puis au collège. Brusquement, à 18 ans, j'étais passé de la vie protégée à la vie de grand air. Peu à peu, ma foi s'est étiolée, j'ai cessé de pratiquer. Mais face au danger, je me posais la question fondamentale: "Dieu existe-t-il? Qui est-il? Après la mort, est-ce le trou noir?" La réponse à mes questions allait m'être donnée d'une façon inattendue, avec l'explosion de la grenade».
Après les premiers soins à l'ambulance de campagne, Jacques Lebreton est évacué sur un hôpital de Damas. Pendant deux ou trois semaines, il reste plongé dans une véritable torpeur. Il se doute bien que ses yeux ont été grièvement atteints, mais il pense pouvoir retrouver la vue dans six mois ou un an tout au plus. Le temps arrangera tout. En revanche, il ignore ce qui se cache sous les énormes pansements qui enveloppent l'extrémité de ses avant-bras: «Je sentais encore mes mains comme si elles étaient restées crispées sur la grenade: c'est l'illusion bien connue des amputés. Quand je découvris la vérité, ce fut la révolte. En Libye, j'avais vu un jour vingt-et-un de mes camarades volatilisés dans une formidable explosion; je m'étais dit: "La mort en pleine bataille, ce n'est rien, on ne la voit pas venir. Ce que je crains le plus, c'est de perdre un bras ou une jambe. Je ne pourrais pas le supporter ". Et maintenant, je me retrouvais aveugle et bi-manchot: une quadruple amputation. À 21 ans! Comment Dieu pouvait-il permettre une pareille épreuve?»

Jacques Ghémard le samedi 12 janvier 2008 - Demander un contact

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Laurent Laloup le mardi 03 juillet 2007 - Demander un contact

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"Jacques Beaugé est décédé aux Invalides, le 2 avril 2006, à l'age de 84 ans. A 20 ans, il avait perdu la vue et ses deux avant-bras, en Libye, au sein du 1er RMSM."

Source : le.burnous  



JACQUES BEAUGE DIT LEBRETON

FRANCE
Diacre sans yeux ni mains

Jacques Lebreton (Jacques Beaugé, de son vrai nom) est décédé le 2 avril dernier, à l’âge de 84 ans. Cet homme hors du commun n’a eu de cesse, à partir de sa conversion, de proclamer sa foi en Dieu et de célébrer la beauté de la vie. Et cela malgré son infirmité, puisque l’explosion d’une grenade en Lybie en 1941 l’avait laissé sans yeux ni mains. Après s’être marié et être devenu père de famille (cinq enfants), Jacques Lebreton est devenu l’un des premiers diacres permanents de France (dans le diocèse de Beauvais).

C’était en 1974. Depuis lors, il a sillonné le monde, parcourant pas moins de 55 pays et donnant plus de 7.000 conférences. Il n’avait de cesse de proclamer que “la vie est belle à en crever” (titre d’un de ses quatre livres). Il avait été fait commandeur de la Légion d’honneur.

Source : 

Laurent Laloup le mardi 03 juillet 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 14 décembre 2019

 

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