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| Claude Auguste François Jean Béasse alias Jim Rammond | |
Naissance : 6 novembre 1919 - Angers (49)
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940
Affectation principale : FAFL / Arras
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : adjudant
Décès à 22 ans - 12 avril 1942 - Saint Omer (62)
Mort pour la France
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 40820
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 3995 |
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Cap sans retour de Germaine l'Herbier Montagnon 412 aviateurs de la France Libre sont morts pour la France. Liste dressée en 1947 par Germaine L'Herbier Montagnon IPSA.
Le sergent Claude Béasse évadé de France à St Jean de Luz vers l'Angleterre le 24 juin 1940, mort pour la France le 12 avril 1942 est le 23ème de la liste. ROBINARD le vendredi 05 juillet 2013 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Source : Yves MORIEULT
"Claude BEASSE :
Une petite faute de frappe en ce qui le concerne : lire alias au lieu de amias.
Le pseudonyme sous lequel il s'est engagé dans les forces aériennes de la France libre était RAMMOND Jim. Il sera immatriculé pour compter du 9 juillet 1940 avec le numéro 30.304.
(...) le fameux Sgt. Rammond, s'appelait en réalité Claude BEASSE ce qui était ignoré, du moins dans l'ORB du 222 Squadron.
Il avait été inhumé sous son pseudonyme au cimetière de Saint-Omer - RAMMOND, sergeant - tombe n° 59 - et c'est seulement en avril 1945 qu'il fut identifié par son camarade d'évasion, Maurice TRAISNEL alias Jones KENNETT (1921-2005) - matricule 30.115 - comme étant le sergent BEASSE et que la tombe fut, à l'époque, munie de l'inscription suivante : Claude BEASSE alias Jim RAMMOND.
"
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Laurent le samedi 31 octobre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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www.francaislibres.net
"Voici une liste incomplète de quelques uns de ceux (sur environs 250) qui sont parti en cette fin juin 1940 de Saint Jean de Luz et de Bayonne.
A bord de L'ARRANDORA STAR - 24 juin 1940 vers Liverpool
BAUER Jean-Pierre
Béasse, Claude (ref )
BERAUD
BORNEUF Raoul
BOUDIER Miche!
BUIRON Jean
BRISSET Achille
DANIELO Gaston
DERVILLE Raymond
GUIGNARD Jacques
LAURENT Pierre
Leblond, Roland
Lebian, René
LEPAGE Henri
Léon, Gérard
MAILFERT Maurice
MARIDOR Jean-Marie
MARTIN-PRUDHOMME Jacques
MELIN
REVEILHAC Jean
RICHARD
ROUSSELET
TRAISNEL Maurice
VIDAL
ZISKIND Roger " Laurent Laloup le dimanche 01 février 2009 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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"... Maintenant le jeune pilote s'était familiarisé avec le feu. C'était cela, l'existence dont il rêvait, rude et saine, au milieu de garçons décidés. Les habitudes anglaises, la chambre de sous-officier, le mess avec ses petites tables, ses tasses et ses pots de beurre, le dispersai où l'on attendait l'ordre d'envol, l'intelligence-room où l'on rendait compte de son travail : tel était le décor familier. Jean s'y trouvait à l'aise, toujours aussi solitaire; il ne frayait pas avec ses compatriotes. Étaient-ce eux qui l'évitaient ou Maridor ne tenait-il pas à les fréquenter ? Ce qui est certain, c'est que Mouchotte ne cite jamais Maridor dans ses Carnets et que Clostermann, dans le Grand Cirque, publie sa photographie, en omettant d'indiquer son nom.
Régulièrement, Jean écrivait à la " patrouille ". Il se conduisait comme le membre fidèle d'une collectivité, en déplacement temporaire dans une société étrangère. Il appartenait à une cellule dont le noyau avait éclaté, mais dont le rayonnement demeurait intact. Léon volait en Afrique, Béasse et Leblond en école, Traisnel et Le Bihan Dieu sait où ; mais le groupe existait toujours.
...
À quelque temps de là, Traisnel eut un accident très grave. On le releva, les jambes et le bassin fracturés.
C'était le deuxième de la " patrouille " qui " trinquait ".
...
Alors qu'il passait ainsi de longues heures, à maudire sa blessure, il apprit la disparition de Béasse. " Bidouille " avait été descendu au-dessus de la France. Encore un nouveau coup porté à la " patrouille " ! Décidément, il devenait difficile de respecter la cruelle règle du jeu et de feindre l'indifférence : Le Bihan mort, Traisnel cloué au lit, Béasse prisonnier ou tué, une série tragique semblait commencer. " Quand sera-ce mon tour ? " pouvaient se demander les trois pilotes demeurés valides. ..."
beaucoudray.free.fr Laurent Laloup le mercredi 29 octobre 2008 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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extrait de maridor.free.fr
" Avec cinq camarades (Gérard Léon, Roland Leblond, Maurice Traisnel, Claude Béasse et René Lebian), qui forment avec lui ce qu'eux-mêmes appellent "la patrouille", le 24 juin au matin, ils quittent l'école, à pied, rencontrent un détachement de soldats polonais qui se dirige vers SAINT-JEAN-DE-LUZ où il doit s'embarquer pour l'Angleterre ; les six compagnons décident de faire comme eux, se procurent une voiture américaine laissée à l'abandon, gagnent le port où, dans un premier temps, l'embarquement leur a été refusé. Leurs camarades polonais leur donnent des insignes portant l'aigle impérial qu'ils accrochent sur leur veste et un béret kaki qu'ils coiffent sur leur tête. Ils choisissent ensuite un nom à consonance slave et peuvent enfin, grâce à ce subterfuge, embarquer à bord de l'"ARANDORA STAR" qui quitte peu après, la terre de France. " Laurent Laloup le lundi 06 août 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Extrait de www.cieldegloire.com
Entré dans l'armée de l'air fin 1939, Claude Béasse passe par l'École de pilotage d'Angers puis l'École de chasse d'Étampes. Face à l'avance des troupes allemandes, cette dernière est repliée sur Saubrigues dans les Landes. Il refuse d'accepter l'armistice et cherche un moyen pour rejoindre la Grande-Bretagne. Il tente en vain de passer par l'Espagne et c'est grâce à la complicité des militaires polonais qu'il réussit le 24 juin 1940 à embarquer sur l'Arandora Star, à destination de l'Angleterre, en compagnie de Leblond, Maridor, Le Bihan, Traisnel, Brisset, etc.
Il signe son engagement dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) le 29 juin 1940 et commence son entraînement dans la RAF : Elementary Flying Training School et Service Flying Training School 5 de Ternhill. Il achève sa formation à l'Operational Training Unit 53, en décembre 1941, puis il est affecté en mars 1942 au Squadron 222. Le 12 avril 1942, alors qu'il effectue une mission sur St Omer dans le Pas de Calais, il est abattu à bord de son Spitfire Vb AD131. Il parvient à sauter en parachute mais, capturé, il aurait été fusillé par les Allemands. Laurent Laloup le lundi 06 août 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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