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Alain Louis Marie Barjou

Alain Louis Marie Barjou - son Livre ouvert !
 

"Vanités, ou les souvenirs de guerre d'un jeune Francais Libre" de Louis Tritschler

" Nous sommes déjà fin mai 1943, l'école de Cherchell a pris le relais d'Aix en Provence et forme des officiers, sans doute nos chefs de la France Libre veulent-ils rattraper le temps perdu. Pour nous il n'est pas encore question de profiter de cette école, tant mieux. Nous préférons rester dans le cadre des unités de la France Libre . Nous sommes une trentaine, la plupart des spahis viennent de la cinquième section de Brazzaville, mais beaucoup de nos camarades de la section sont laissés pour compte. Pourquoi? Quels critères ont été retenus pour le choix, je n'en sais rien. Parmi les délaissés, Ecochard, Barjou, Bouchard, Meurisse, etc... il y a de nombreux élèves de Corniche, ils ne comprennent pas et trouvent la chose injuste et plus encore vexante. Mais notre esprit français Libre interdit la revendication, nous ne nous sommes pas engagés pour faire carrière, mais pour aller au combat. Aussi, bien qu'elle soit arrière, la pillule est généralement avalée. Il n'en est que deux, qui n'appartenaient pas au bataillon de chasseurs d'Angleterre, pour déserter et chercher ailleurs meilleure fortune. Je sais seulement que Freddy, Yves et moi devons recommencer un cours déjà fait au Caire, pour nous seuls. "Faire et refaire", après tout, nous commençons à être habitués à courir après ce petit galon d'aspirant, tendu comme un appât mais retiré chaque fois que nous sommes près de l'atteindre."

Laurent Laloup le dimanche 26 octobre 2008 - Demander un contact

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" Le BM21 est à nouveau engagé le 26 septembre en direction de Ronchamp.

II s'empare après un dur combat en rase campagne du village de Clairegoutte (tués : Sous-Lieutenant Barjou, Adjudant Seyller ; blessé : Sergent-Chef Pinaud). Par un coup d'audace deux sections de la troisième Compagnie conduites par le Lieutenant Gras conquièrent le village Frédéric-Fontaine et réussissent à s'y maintenir malgré une violente contre-attaque ennemie (blessés : Sous-Lieutenant Tommase et Sous-Lieutenant Compain).

Du 29 au 4 novembre le Bataillon participe avec les blindés à la traversée de la forêt et à la prise du village d'Eboulet (blessé : Lieutenant Buntz de la CA : tué : Adjudant indigène Mahamat Abirahim de la CA)."

www.francaislibres.net 

Laurent Laloup le dimanche 24 août 2008 - Demander un contact

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Extrait de "Routes d'amitié" de JMF Birac

" Profitant d'une courte permission, Etienne tente donc son avion-stop pour Casa, mais reste en panne à Alger. Il ne le regrette pas trop, parce que cela lui permet de m'y voir, sans doute, mais aussi parce qu'il y retrouve son meilleur ami, Alain Barjou.
Barjou, après avoir quitté Etienne en Angleterre, avait été affecté au 1er régiment de spahis, puis envoyé à un peloton d'aspirants à Brazzaville, en 42. Mais la campagne de Fezzan-Tunisie interrompt son peloton et il rejoint son régiment.
Après la Tunisie, il est nommé instructeur dans une école de cadres à Dellys. Dellys est près d'Alger, et dès qu'il avait appris le passage d'Etienne, Barjou avait sauté, sur l'occasion pour le revoir. Et je me rappelle une réunion à trois où je me sentais de trop. C'était dans une de ces boîtes qu'Alger nomme pompeusement cabaret-music-hall, où il fallait vraiment avoir envie de se distraire poxir aller. Devant une bière servie dans un culot de bouteille coupée, nous échangions nos sou­venirs de Bordeaux où j'avais bien connu Alain, qui préparait l'école de l'Air en 39-40.
Les impondérables des affectations, qui avaient jus­qu'alors séparé Etienne d'Alain, devaient les réunir quelques mois plus tard, quand Barjou fut affecté, en mars 44, au BM 21."

Laurent Laloup le samedi 23 août 2008 - Demander un contact

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