Robert Edgar René Armfield - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Robert Edgar René Armfield



Naissance : 1er avril 1923 - Levallois Perret (92)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : Liban en juillet 1941

Affectation principale : FAFL / Lorraine

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 20 ans - 6 juin 1943 - Schulthorpe, Angleterre

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 17297

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 1958

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Robert Edgar René Armfield - son Livre ouvert !
 

Reportage anglais sur ses funérailles

Modest Hero awarded cross at his funeral service

Surprised mourners saw a Fighting French colonel march up and place the Croix de Guerre on the coffin of a hero who "went to his death in the accomplishment of his duty".
In the hush that followed in the church of St Thomas Moore, Dulwich, London, the colonel read out the citation of the last minute award.
The funeral which took place on Saturday, was that of Sergeant Edgar Rene Robert Armfield - known to his Fighting French comrades as Bob, the son of a British sergeant-instructor, a veteran of the last war, who is again serving his country.
The career of Bob Armfield reads like a boy's own adventure.
Born in France, of a British father and a French mother, he found himself in Paris when France fell. His father was in England, but his mother and sister were still in France.
Bob escaped to North Africa. He joined the Fighting French Air Force, although he was only 18, and became a radio operator and rear gunner.
He went through the Libyan campaign and was mentioned in dispatches for teh modest way in which he carried out his duties.
In November last year, [1942] he and many of his comrades were being brought back to England when their ship was torpedoed. Bob Armfield managed to get away in a lifeboat. But when he saw one of his comrades who not swim struggling in the water, he dived and helped the sinking man to get to the boat.
Just over two months ago he celebrated his twentieth birthday.

Nearly British
In another year he would have become a British subject for, according to French law, although he was the son of a British father, he was of French nationality until he reached the age of 21.
Bob was never destined to become British. He was killed on active service with the Fighting French Air Force.
His father, his uncle and many of the comrades who had shared his adventure were there to see the dramatic award to the modest hero.



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mike grenville le jeudi 14 novembre 2019 - Demander un contact

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Les médailles de Robert Armfield inclus la Croix de Guerre avec palme de Bronze fait le 11 Juin 1943 par le general de Brigade Valin pour le motif suivant:

"Jeune sous-officier, modeste et resolu ayant rejoint le F.A.F.L. dans des conditions dignes d'eloges. A participe a la campagne de Libie au cours de laquelle il s'est revele d'une haute valeur morale, toujours ardent a combattre."

Cette médaille était placée sur son cercueil lors de ses funérailles.



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mike grenville le mercredi 06 novembre 2019 - Demander un contact

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Photo: A Fort Lamy, le capitaine Gustave Lager (au centre) futur commandant de l'escadrille en Libye, prepare une mission sur Koufra.
Robert Armfield (mon oncle) a droite en blanc.



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mike grenville le mercredi 06 novembre 2019 - Demander un contact

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Cap sans retour de Germaine l'Herbier Montagnon

412 aviateurs FAFL sont tombés pour la France

Voici le 8ème d'entre eux par ordre alphabétique :
Sergent ARMFIELD Robert évadé en 1942 marin sur le paquebot "Koudoubia", il s'évade vers Damas. Tombé le 6 juin 1943.
Source "Cap sans retour" de Germaine l'Herbier-Montagnon 1948 Raoul Solar éditeur

ROBINARD le mercredi 03 juillet 2013 - Demander un contact

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Armfield, Robert
Cemetery: Brookwood Military Cemetery
Country: England
Area: Surrey
Rank: Airman
Official Number: 35166

Force: Air Force
Nationality: French
Details: 6/06/1943 Plot 29 Row C Grave 8.

Photograph and details by volunteer/s: Patricia Gilzean www.twgpp.org 

Laurent le jeudi 15 octobre 2009 - Demander un contact

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L’épopée d’un aviateur de la France Libre , par Yves Morieult



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Laurent le mardi 06 octobre 2009 - Demander un contact

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compléments sur Armfield

Le deuxième classe Robert Armfield est bien engagé aux FAFL à la date du 3 septembre 1941. 143 eme inscrit à la Compagnie de l’Air, il est initialement enregistré sous le matricule 40232.

Arrivé du GB1 le caporal Armfield est muté au GMI a/c du 16 avril 1942 où il décroche son brevet de radio-mitrailleur (homologation du 12 mai 1942). Il est ensuite affecté à la Mission Militaire du Caire le 11 mai 1942.

Robert Armfield avait été décoré, entre autre, de la médaille coloniale (opérations contre les forces Germano-Italiennes en Afrique du Nord), agrafe Lybie en date du 26 mars 1942.

Sauf erreur, Armfield ne fera qu'une seule - et fatale - mission de guerre avec le 342 sqdn.

Enregistré à la même date, et également venu de la Marine Marchande on retrouve François KERMIN (40231)

Bertrand H

Bertrand H le mercredi 05 août 2009

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LA BANDE A MONTAL

Robert, Edgar ARMFIELD est né le 1er avril 1923 à Levallois-Perret.
Elève à l’école centrale de télégraphie sans fil, établissement privée formant des opérateurs radio, il quitte Paris en octobre pour Marseille ou il réside provisoirement avant d’embarquer comme cambusier sur le paquebot Koutoubia de la compagnie. Paquet. Après la fin de la campagne de Syrie à la mi-juillet 1941, ce navire est réquisitionné pour rapatrier les troupes de Vichy et fait route sur Beyrouth au Liban. Dans ce port, Robert ARMFIELD quitte le bord et demande à rallier la France libre au sein de laquelle il est engagé comme 2ème classe radio. Affecté dans l’aviation on le retrouve toujours 2ème classe, radio au sol, sur les effectifs du groupe de bombardement n° 1 Lorraine en décembre 1941. Il faut pourtant noter que la matricule FAFL, probablement rédigé a posteriori, le donne engagé comme radio mitrailleur à Beyrouth à la date du 3 septembre 1941 avec le grade de sergent et le matricule 35.166.
Le groupe Lorraine étant replié sur la Syrie, Robert ARMFIELD est affecté au groupe mixte d’instruction de Damas puis, début mai 1942, rejoint Le Caire, transféré à la mission française où, pendant presqu’un mois, il attend de connaître son sort. Enfin, avec une trentaine de camarades français (Trente deux très exactement) il apprend qu’il doit rejoindre le 72 Operational Training Unit au Kenya.
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« Mis en route par bateau à partir de Suez le 11 juin, débarqués à Monbassa le 28 juin, acheminés par train sur Nairobi, les Français gagnent ensuite en camion une base de la R.A.F., à environ une centaine de kilomètres de la capitale de la colonie. Pendant plusieurs semaines, ils suivront des cours au sol avant de gagner une autre base, juste située sur l’Equateur, à 150 km au nord de la capitale. Ils y voleront en équipage à trois : pilote, navigateur et radio-mitrailleur pour un entraînement opérationel de jour et de nuit. Le stage terminé dans le courant du mois d’octobre, et alors qu’ils s’attendent à gagner la Libye pour y combattre, une très mauvaise nouvelle leur parvient de l’état-major de Londres. Celui-ci a décidé que les stagiaires du 72 OTU devaient rentrer en Angleterre pour y reconstituer le groupe Lorraine en cours de rapatriement. L’amertume est à son comble mais il faut obéïr aux ordres, même à contrecoeur. Un nouveau voyage les conduit, en camion jusqu’à Nairobi, puis en chemin de fer, jusqu’à Monbasa où ils embarquent le 23 octobre sur le SS Mendoza, ancien paquebot de la société générale des transports maritimes faisant la ligne d’Amérique du Sud avant la guerre. Arraisonné par la Royal Navy en janvier 1941, le navire fut affecté à la flotte de la Blue Funnel et utilisé comme transport de troupes dans l’océan Indien.
Le 1er novembre 1942, le navire est torpillé et coulé par un sous-marin allemand au large de Durban. Il y eut environ 150 victimes sur un total de 400 passagers et membres d’équipage. Miraculeusement les trente trois aviateurs F.A.F.L. qui sont à bord survivent au naufrage et, répartis sur plusieurs canots, se retrouvent tous sains et saufs à Durban trois jours après. Le sergent ARMFIELD, qui avait réussi à trouver une place dans un canot de sauvetage, avait fait l’admiration de ses camarades en se jettant à nouveau à l’eau pour secourir l’adjudant Pierre KOCHER (+) qui ne savait pas nager. De ces trente trois aviateurs, connus plus tard sous le nom de « La bande à Montal » du nom du chef de détachement le capitaine Henri de MONTAL (+), au moins dix neuf n’eurent pas la chance de vivre assez longtemps pour connaître la joie de fêter la victoire…… Après quelques jours sur place, ils embarquent à destination de la Grande-Bretagne où, après un voyage sans histoire, ils débarquent fin décembre. Mais, stupeur, rien n’a été prévu par l’état-major français pour les accueillir alors que leur rappel avait été présenté par Londres, comme indispensable et urgent quelques mois auparavant. L’attente est longue mais, finalement, quelques semaines plus tard, les mutations arriveront et tous les Français seront affectés dans différentes écoles, en fonction des spécialités, afin de reprendre un entraînement nécessaire après plusieurs mois sans voler. » ((D’après « Epopée d’un aviateur de la France libre » récit inédit de l’auteur - 2007)
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Après donc un nouveau séjour en école, le sergent Robert ARMFIELD est affecté au 342 Squadron « Lorraine » qui vient d’être mis sur pied en Angleterre en ce printemps 1943. Il y volera sur bimoteur Douglas Boston au sein d’un équipage constitué du sous-lieutenant Louis DUCORPS (+) comme pilote et du sous-lieutenant Raymond PETAIN (+) comme navigateur.
Le dimanche 6 juin 1943, peu après le décollage pour un entraînement au vol en formation, le moteur gauche du Boston du sous-lieutenant DUCORPS s’arrête. Incontrolâble, l’avion s’écrase au sol à environ 500 mètres de la piste de Sculthorpe. Le pilote et le sergent ARMFIELD sont tués dans l’accident. C’est le deuxième membre de « LA BANDE A MONTAL » qui ne verra pas le jour de la victoire. Il venait d’avoir vingt ans !
Robert ARMFIELD fut d’abord inhumé à Beckenham puis transféré dans le carré français du Brookwood Military Cemetery dans le Surrey, immense nécropole contenant près de 7.000 tombes de soldats britanniques et de presque toutes les nations alliées à la Grande-Bretagne, situé à environ une cinquantaine de kilomètres de Londres. Le 18 juin 2005, à l’occasion d’un voyage de l’amicale FAFL pour le 55ème anniversaire de l’appel du général de Gaulle, l’auteur a pu se recueillir quelques instants sur la tombe du sergent Robert ARMFIELD, mort pour la France à 20 ans.
Citation à l’ordre de l’armée de l’air à titre posthume.
(+) : tué pendant la guerre.

Yves MORIEULT le mardi 04 août 2009

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musee.delaresistance.free.fr 

Raymond Tournier (FFL- Compagnon de la Libération)

" La vie en Angleterre n’a rien de comparable avec la vie du désert de Libye où nous battions certes, contre l’Afrika-Korps, mais aussi contre le sable, la chaleur, la soif, le manque d’eau. Là, le « luxe » ! Réveil charmant par une waaf qui nous apporte la « nice-cup of tea » et qui prend nos vêtements pour les brosser, nos chaussures pour les cirer, pendant que nous prenons notre douche. L’entraînement ne se fait pas sans quelques accrochages. Le capitaine Roques, affecté au « Groupe Bretagne » destination Tunisie, se tue en Tripolitaine. Le Lieutenant de Grammont se tue à son 1er lâché. Ducors et Armfield, à l’entraînement en rase mottes percutent la planète et se tuent.
Enfin prêt, nous effectuons la première mission opérationnelle sur les côtes de France, le 12 juin 1943, par le bombardement des docks de Rouen.

Que c’est beau de revoir les côtes de France ! Et pourtant, à chaque passage, nous recevons un violent mitraillage de la DCA. Le 3 juillet, au cours d’une mission « Cloud Cover », Pineau et Raymond Pétain, son navigateur, sont descendus et tués. Les objectifs se succèdent : Flushing, les usines Dornier, Meaule, les usines Potez, la gare d’Abreville. Leur avion sérieusement touché, De Brette et Hetigin se tuent au retour d’une mission… Lucchesi et Barulier se crashent sur une plage anglaise. Le dimanche 3 octobre à 13 heures 45 précises, nous lâchons nos bombes, en rase mottes sur la centrale électrique de Chevilly la Rue. Un « bombing » particulièrement précis, pas une bavure, mais une DCA meurtrière. Deux équipages au tapis : Lamy, dont le Boston est sérieusement endommagé, se crashe volontairement dans la Seine, se sacrifiant, pour éviter les maisons de Paris, son équipage et lui-même sont tués.

L’équipage Lucchesy se crashe dans une clairière de la forêt de Fontainebleau, rien n’est plus déchirant que d’entendre, dans la radio, ce camarade, d’ont l’avion est touché à mort, appeler le colonel de Rancourt « Attendez-moi, attendez-moi, mon moteur droit m’a lâché ! »
Ce que nous avons toujours apprécié chez nos camarades de la RAF, c’est la préparation de chaque mission avec minutie et précision, que nous connaissions, avant le décollage, le nombre et le type des pièces de DCA allemandes que nous allions rencontrer, le type et l’altitude des nuages, qui, éventuellement pouvaient nous être utiles pour nous camoufler, nous avions les photos verticales et horizontales de l’objectif, ses dimensions précises et nous partions confiants certain que s’il nous arrivait malheur, nous avions les moyens de nous en sortir.
Ezanno, ayant quitté le Lorraine pour un groupe de chasseurs bombardiers, je continue mes missions comme observateur bombardier de remplacement. En volant avec de nombreux différents pilotes, je constate que je n’avais plus la même précision qu’en équipage constitué. Ezanno avait un pilotage d’une finesse rare, et nous avions ensemble effectué un tel entraînement avec 54 missions qu’il me semblait que notre équipe était invulnérable.

Courcelle – Charleroi, mission du 22 octobre 1943, catastrophique ! Le Uring entier en law level rentre dans un vol d’oies sauvages, plusieurs Boston sont endommagés. L’équipage Stolof – Lang est abattu par la DCA, le capitaine Ladousse est grièvement blessé. Roussellot blessé au visage rentre de justesse. Mon pilote Ratisbonne me signale que le moteur droit flanche, il faut choisir, où se cracher sur la côte française ou tenter la traversée de la Manche, nous réussissons à rejoindre la côte anglaise. En rentrant au terrain d’Hartford-Bridge nous trouvons le lit de notre cher camarade Colcanad qui couchait dans notre chambre, enveloppé en « paquet de tabac ». Ceci est significatif. Il s’est tué accidentellement au cours d’une mission d’entraînement, avec Laurent son pilote. Comme il doit être malheureux de ne pas être mort au combat !

Un nouveau genre d’objectif nous est confié : les rampes de lancement des V1. Ces objectifs sont particulièrement bien camouflés et difficilement repérables. Nous y arrivons cependant, en rase mottes, quand la Flack se déclenche, découvrant ainsi leur position. Ces missions ne sont pas sans pertes. Le 23 décembre 1943 à Mesnil-Allard, l’avion de Lynch-Goychman se crashe, Prandi-Ginestal sont tués. Le Boston de Petit-Ghigliotti descendu en flammes sur la côte française… Rien de plus triste que de voir un ami quitter le vol du groupe, en feu, seul avec lui-même et de rester impuissant devant le drame qui l’attend, sans pouvoir lui tendre la main… Heureusement, apprenions quelques jours plus tard, que Petit était prisonnier, hospitalisé, grièvement brûlé.

Tous les trois mois, la RAF nous octroie un petit repos. Londres est un lieu de prédilection pour un célibataire de la France Libre en permission. Je loge dans un petit hôtel, près de Kessington. Mais les nuits londoniennes ne sont pas de tout repos, toutes les ½ heures un V1 tombe sur la ville, et ce soir là, un de ces engins explose à une si courte distance de nous, qu’une partie des cloisons séparant les chambres s’effondre, et c’est ainsi que je fis la connaissance de ma voisine. Mon troisième tour d’opération se termine – devant retourner en OTU pour reconstruire un équipage. Le colonel de Rancourt obtient de m’expédier à l’école de pilotage. Je quitte, bien triste, le « Groupe Lorraine », mais sachant que j’y reviendrai comme pilote.

Mes connaissances techniques me permirent de passer, rapidement toutes les écoles d’instruction au sol, car dès mon arrivée, je subissais l’examen final avec succès. Je prends ma première leçon de pilotage le 5 juin 1944, pour être breveté « above avérage » le 4 avril 1945, soit en 10 mois. Un record de vitesse ! Mais cependant, pas encore assez vite ! Le Boston, équipant le « Groupe Lorraine » avait été remplacé par le Mitchell. C’est alors que j’effectuais mon solo sur ce type d’avion le 16 mai 1945, que la tour de contrôle me donna l’ordre de me poser d’urgence, la guerre étant finie.

Une profonde joie se mêlait au regret de ne pouvoir faire mes preuves comme pilote avec mes camarades du « Groupe Lorraine ». Il m’a permis de me justifier dans cette spécialité en Tunisie, au Maroc, en Indochine et en Algérie, terminant ma carrière avec un total de plus de 500 heures de vol, dans près de 1000 heures de guerre en 280 missions.

Il faut donc tourner cette belle page d’histoire, en laissant derrière elle ses précieux souvenirs et cette fraternelle camaraderie dans le combat. Nous avons subi de cruelles pertes, mais la guerre est enfin terminée… et il faudra se séparer, dans la médiocrité de la paix retrouvée.
De tous mes camarades morts pour la France, je garde en mémoire leur silhouette éclatante de jeunesse, ceux qui ne vieilliraient jamais, et je leur demande pardon de ma chance qui n’a pas voulu que je reste jeune avec eux. "

Laloup laurent le jeudi 23 août 2007 - Demander un contact

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" "Septembre 1942, le groupe Lorraine reçoit sa nouvelle affectation alors que Rommel est aux portes d'Alexandrie face aux positions d'El Alamein. Direction l'Angleterre.

Le SS Mendoza après avoir passé le canal du Mozambique se dirige vers Durban. Il navigue seul bien qu'une escorte ait été demandée; mais la campagne maritime en Méditéranée et la surveillance des lignes de transport absorbent une grosse partie de la Navy. A 70 miles de sa destination, le 1er Novembre il rencontre le U-178. Torpillé le bâtiment engloutit l'eau de mer et commence à prendre de la gite. Des mesures sont prises afin de réduire les entrée d'eau, mais lorsque le commandant constante l'étendue des avaries il décide d'abandonner le navire. 10 canots de sauvetage sont mis à l'eau. Peu après une seconde torpille frappe la coque, elle est accompagnée d'une forte explosion. Chacun encore à bord tente de sauver sa vie comme il peut en se jetant à la mer. Le bâtiment se couche sur le côté et coule.

Les personnes tombées à l'eau sont hissées sur les canots. Le commandant recommande de ne pas se perdre de vue, un avion ayant survolé le lieu du naufrage, des secours sont attendus. Les rescapés parmi lesquels tous les élèves de l'OTU 72 embarqués à Mombassa croient en leur chance d'être secourus. Il y a là Julien Allain, Charles Lang, Robert Armfield qui se jette à l'eau pour sauver Pierre Kocher qui ne sait pas nager, Philippe de Brettes, Henry Bundervoet d'Hautecourt, Robert Colcanap et d'autres encore."

pguiller.club.fr 

Laloup laurent le jeudi 16 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 14 novembre 2019

 

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