Paul Marius Anxionnaz - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Paul Marius Anxionnaz



Naissance : 31 décembre 1902 - Aime (73)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / Arras

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : colonel

Décès à 94 ans - 20 février 1997 - Louveciennes (78)

Epoux de Marie Jeanne de Szilli Stein 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 15382

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 1752


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Paul Marius Anxionnaz - son Livre ouvert !
 

" Un vieux carnet et des annotations à demi effacées et rédigées en code me permettent de retracer le passage à Istanbul de volontaires venus des Balkans ; entre autres, en janvier 1941, deux spécialistes français des pétroles, arrivés de Roumanie en février, Jacques Lassaigne et sa femme Assia, poète délicat aujourd’hui décédée ; en mars, plusieurs soldats et officiers évadés d’Allemagne. En avril, les R.P. Le Genissel, Hervio et Boillot demandent à rejoindre la France Libre. Ils y ont été précédés par le R.P. Dagorn des Lazaristes d’Istanbul, membre du Comité depuis sa création et coureur infatigable, par tous les temps, pour toutes les besognes. En avril et en mai, je retrouve ainsi trace du passage de M. et Mme Anxionnaz, de M. et Mme R. Offroy, de Chancel, ces deux derniers devenus, depuis, ambassadeurs."

Jacques Ghémard le jeudi 06 janvier 2022 - Demander un contact

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Source ebay

Laurent Laloup le mardi 06 février 2018 - Demander un contact

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Au 1er septembre 1942

Cdt PAul ANXIONNAZ, observateur, Chef d'Etat-major (FAFL en MO)

Bertrand H le mercredi 24 juillet 2013 - Demander un contact

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Paul Anxionnaz

ANXIONNAZ Paul : matricule FAFL 31.413 - engagé comme observateur avec le grade de capitaine.
« Je me suis mis aux ordres du général de Gaulle par un télégramme remis le 18 juin au soir à un membre de la légation britannique à Budapest. De Gaulle m’a répondu en me donnant comme instruction de rester à Budapest aussi longtemps que possible et de le tenir au courant de ce que j’apprendrai sur les évennements. J’ai dû quitter la Hongrie début avril 1941 pour Istamboul et le Caire rejoindre Catroux. »
Lettre et fiche de renseignements en date du 29 mai 1989.

Dans le même courrier, il me précisait qu’il lui était impossible de répondre à toutes mes questions, car « en mars 1943, j’ai été victime d’un torpillage, si bien que mes archives personnelles gisent dans l’Atlantique Sud par 4.000 mètres de fond. En plus, une bombe allemande de 500 kg a détruit mon rez de chaussée de Londres, y échappant ma femme et moi-même de justesse. Cette bombe a aggravé les méfaits du torpillage. Si bien que je dois faire appel à ma mémoire, plus qu’à des papiers. Sentiments très distingués, Paul ANXIONNAZ, ancien Ministre »

Selon la fiche accompagnant ce courrier, il avait été nommé commandant le 15 mars 1942, lieutenant colonel le 13 novembre 1945 et colonel en juillet 1948. Chevalier de la Légion d’honneur en janvier 1947, officier en 1952 et commandeur en 1987.
Le décret du 16 janvier 1947 le nommant chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur comporte une citation avec attribution de la Croix de guerre avec palme :
« ANXIONNAZ (Paul) : attaché militaire en Europe Centrale. S’est rallié dès 1940, à la cause française pour laquelle il a combattu à Londres, en Proche-Orient, en Afrique du Nord. Par son action, a donné le plus bel exemple d’abnégation et de patriotisme. » (JORF du 22 janvier - page 1674 G - collection de l’auteur) - Médaille de la Résistance française avec rosette.
A l’époque, je n’avais eu la curiosité de lui demander le nom du navire sur lequel il se trouvait lorsque celui-ci fut coulé. Mais je pense qu’il s’agissait de L’Empress of Canada, torpillé au large de Dakar le 13 mars 1943. Plusieurs FAFL furent portés disparus en mer ce jour-là (au moins trois à ma commaissance : BEYSSIER Charles, MICHAUD Robert et ROQUERE Paul-Jean)

Source : Yves MORIEULT

Laurent le jeudi 01 octobre 2009 - Demander un contact

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Paul Anxionnaz à droite

Heimdal 39/45 HS n°14 FFL combats de l'espoir



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Laurent Laloup le vendredi 29 mai 2009 - Demander un contact

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ANXIONNAZ (Paul, Marius)

Né le 31 décembre 1902 à Aime (Savoie)
Décédé le 20 février 1997 à Louveciennes (Yvelines)

Député de la Marne de 1946 à 1951 et de 1956 à 1958
Secrétaire d'Etat aux forces armées (marine) du 1er février 1956 au 11 juin 1957

Issu de parents instituteurs, Paul Anxionnaz fait ses études au lycée de Chambéry (1913-1920), puis entre à l'Ecole polytechnique (promotion 1921). Licencié en droit et titulaire de deux diplômes d'études supérieures de droit, il s'établit alors comme ingénieur dans l'industrie chimique et comme professeur de mathématiques.

Candidat aux élections législatives de 1932 et 1936 en Savoie, il doit se désister par deux fois. Secrétaire général du parti radical et radical socialiste (1936-1945, 1946-1948 et 1955-1957), il est élu conseiller général de la Savoie (canton de Moutiers) en 1937 et le sera à nouveau en 1946.

Ayant accompli son service militaire dans l'aviation, mobilisé comme capitaine aviateur, il est envoyé comme attaché de l'air à Copenhague (1939) et à Budapest (1940), puis représente la France libre en Hongrie (1940). Expulsé de Budapest en 1941, il est attaché à l'état-major du général Catroux au Caire (1941), puis devient chef des 2e et 3e bureaux et chef d'état-major des forces aériennes de la France libre au Moyen-Orient (1942-1943). En 1944, il est, à Londres, attaché aux états-majors du général Cochet, puis du général Lombard. Ces diverses missions lui valent d'être titulaire de la Légion d'honneur (officier), de la croix de guerre 1939-1945 et de la médaille de la Résistance avec rosette, ainsi que chevalier des palmes académiques et grand officier du Ouissam alaouite.

Le conseil national de la Résistance le désigne comme membre de l'Assemblée Consultative provisoire d'Alger puis de Paris (1944-1945). Membre de la Commission de l'éducation nationale, de la Commission de la réforme de l'Etat, de la Commission de l'Alsace et de la Lorraine et de la Commission permanente de coordination (1944), il est élu vice-président puis président de la Commission des finances. Il prend très fréquemment part aux débats.

Battu aux élections d'octobre 1945 dans le Lot (tête de liste du parti radical-socialiste) et de juin 1946 dans la Marne (tête de liste du Rassemblement des gauches républicaines), il est plus heureux le 10 novembre 1946, qui voit son élection comme député de la Marne pour la 1ère législature, comme tête de liste du Rassemblement des gauches républicaines (25 197 suffrages sur 171 425 votants). Il est nommé juré de la Haute cour de justice, successivement ou concurremment membre de la Commission du règlement et du suffrage universel, de la Commission de la défense nationale, de la Commission des pensions, de la Commission de la reconstruction, de la Commission de la presse, de la Commission des territoires d'outre-mer. Il fait partie de la Commission chargée d'enquêter sur les faits relatés dans la déclaration du président du Conseil du 17 janvier 1950, de la Commission de la reconstruction et des dommages de guerre (1951), de la Commission de la réforme administrative (1950) et du Conseil supérieur des transports (1951). Enfin, il est élu président de la Commission de la défense nationale (1947).

Paul Anxionnaz dépose une trentaine de propositions de loi ou de résolution, relatives notamment à l'organisation et à la réglementation militaires, et prend fréquemment part aux discussions, particulièrement en tant que président de la Commission de la défense nationale et lors de la discussion du projet de loi portant statut de la Compagnie Air-France (1948). Il vote en faveur de la candidature de Léon Blum comme président du Gouvernement provisoire (élection effective le 12 décembre 1946), pour la confiance au cabinet Blum (17 décembre 1946, confiance accordée) pour la question de confiance au Gouvernement Paul Ramadier (8 mai 1947), pour le statut de l'Algérie (27 août 1947), pour le plan Marshall (7 juin 1948) et pour le statut du Conseil de l'Europe (9 juillet 1949).

Elu conseiller général du canton d'Ecory-sur-Coole en 1949, il est battu aux élections législatives du 17 juin 1951 dans la Marne, où il se présentait comme tête de liste sur la Liste d'entente républicaine. En 1951, il est élu conseiller municipal de Châlons-sur-Marne, mandat qu'il conservera jusqu'en 1956.

Il retrouve son siège de député de la Marne le 2 janvier 1956, comme tête de liste du Parti républicain radical et radical socialiste, obtenant 38 123 suffrages sur 196 021 votants. Il est nommé membre de la Commission de la défense nationale, de la Commission de la famille, de la population et de la santé publique, de la Commission du suffrage universel, des lois constitutionnelles, du règlement et des pétitions et de la Commission des affaires étrangères.

Paul Anxionnaz devient secrétaire d'Etat aux forces armées (marine) dans le cabinet Guy Mollet (1er février 1956-11 juin 1957). En tant que membre du Gouvernement, il prend part aux débats sur les questions relatives à la marine et en tant que député sur le projet de loi relatif à la police de la circulation. Il vote contre le Gouvernement Bourgès-Maunoury (30 septembre 1957, confiance refusée) pour la confiance à Pierre Pflimlin (13 mai 1958, confiance accordée) et pour la révision de la Constitution (27 mai 1958). Cependant, il refuse sa confiance au général de Gaulle (1er juin 1958) et les pleins pouvoirs que celui-ci a sollicités (2 juin 1958).

www.assemblee-nationale.fr 

Laurent Laloup le mercredi 11 juillet 2007 - Demander un contact

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