Vladislas Androzyzyn - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Vladislas Androzyzyn



Naissance : 15 octobre 1914 - Berdychom, Pologne

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en septembre 1941

Affectation principale : Terre - Londres / artillerie

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 30 ans - 27 octobre 1944 - Roye (70)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 13429

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 1546

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Médaille des évadés.

ANDROZIZINE (Wladislas)

« Militaire des ex-Forces françaises libres (Détachement du commandant Billotte) camp d’Old Dean (Angleterre) fait prisonnier pendant la campagne de France, s’est évadé d’un camp de prisonniers en Allemagne et a réussi à traverser la frontière russe. Après un internement en Russie, a rejoint les Forces françaises libres et a repris les armes en vue de la libération de la patrie »

Citation à l’ordre de l’armée accordant la Croix de guerre avec palme, avec attribution de la médaille des évadés, par décret du 25 février 1946, signé Félix GOUIN, président du gouvernement provisoire de la République française, publié au journal officiel de la République française du 26 mars 1946 (Page 1252 et 1253 G.). Décret comprenant 164 noms sur les 186 du détachement du Billotte.

Extrait de la biographie du général Pierre BILLOTTE (1906-1992), Compagnon de la libération, sur le site   :
« Après plusieurs séjours à l’hôpital, il est interné à l’Oflag II D en Poméranie d’où il parvient à s’évader avec deux compagnons et à rejoindre l'URSS, le 1er février 1941. Considéré comme espions potentiels par les Soviétiques, ils sont jetés en prison à Kaunas avant de retrouver, en avril 1941, environ deux cent autres militaires français évadés d’Allemagne, regroupés dans un camp de prisonniers au sud de Moscou. Les Français s’organisent sous l’autorité du capitaine Billotte, qui est alors l’officier le plus gradé.
Les Français demandent à rejoindre la France libre et, en raison de l’agression allemande du 22 juin 1941, parviennent à convaincre les Soviétiques de leur faire gagner l'Angleterre. Le 30 août 1941, le capitaine Billotte embarque sur le Empress of Canada avec 185 camarades et rejoint, par Arkhangelsk et le Spitzberg, l’Angleterre, le 9 septembre 1941. »
-----------------
NB : selon les témoignages ci-dessous, a été tué pendant la guerre mais le décret lui accordant la médaille des évadés ne mentionne pas "à titre posthume".

Yves MORIEULT le vendredi 28 juin 2013

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Extrait de "Jacques Fimbel, épopée d'un Français libre 1939-1945"

" La compagnie s'est trouvée à ce moment là en position à Servance, et un jour - je ne me rappelle plus exactement quand - le capitaine me dit : "Va porter des ordres à une de nos sections qui était en ligne aux environs de Servance. J'avais un de mes bons copains, Zizine (dont j'ai parlé d'ailleurs déjà parlé, je crois : Vladislas Androzizine, le polonais bourguignon !) qui commandait une demi-section dans la région. La capitaine me dit : "Va lui porter un pli ! " Je prends donc une jeep et je monte. Je remets le pli à Zizine et il me dit : "Dis donc, c'est l'heure de casser la croûte, on va bouffer et se taper un petit coup de blanc (parce que là-bas il y avait pas mal de vins blancs). Viens, on va se mettre à l'abri dans une grange et on va casser la croûte." Je suis Zizine. On commence à manger et à ce moment arrive un matraquage de 88 : Zizine est mort à côté de moi d'un éclat d'obus dans la tempe (pleurs)."

Laurent le samedi 12 décembre 2009 - Demander un contact

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Extrait de "Jacques Fimbel, épopée d'un Français libre 1939-1945"

D'abord : qu'était la CAC 2 ? Une compagnie lourde antichars. Le "2" correspond au numéro de notre brigade qui comptait 180 hommes à l'effectif et dont le travail essentiel était de détruire les chars ennemis. Pour ce faire, nous étions équipés de canons de 57 ou "six pounders" tirant -comme le nom l'indique- des obus de six livres. Il y avait deux sortes d'obus : des perforants et des explosifs, chacun avec un but bien déterminé.
Dans la CAC 2, en dehors du capitaine Stahl et du lieutenant Paldacci, il y avait quelques figures marquantes.
Il y avait deux autres officiers : le lieutenant Bel et le lieutenant Maura.
Dans les français, parmi les bons copains, il y avait : le sergent Grimm et le sergent Becker, deux alsaciens qui parlaient le dialecte) ; le caporal-chef Jean-Yves Merceur, un breton ; le caporal-chef Wladislas
Androzizine qui, malgré un nom polonais se disait lui-même "le polonais bourguignon" car il était né en Bourgogne. On l'appelait Zizine parce que Androzizine, c'était trop compliqué et trop long, il y avait aussi Jehan Autrey, un bon breton, un excellent copain qui était un peu une distillerie ambulante mais qui était un très brave gars ; Paul Pommier, qui était caporal à la section de commandement et qui s'occupait des écritures et de l'administration de la compagnie ; Alain Riffet, qui était le fils du maire de Bordj-Boireridge en Algérie. Il a d'ailleurs été gravement blessé après. Voilà ce qu'on peut dire en ce qui concerne les français.
Parmi les marocains, il y en a deux que j'ai très bien connu et qui étaient avec moi pratiquement tout le temps : c'était le sergent-chef Ben Moustafa et puis, mon vieux complice de toujours et de tous les instants, l'ineffable Boi-Sidi dont le vrai nom était Mohammed Ben Bouazza dont je citerai l'origine et le curriculum vitae antérieur. Boi-Sidi se chargea pour mon compte de quelques tâches matérielles : lavage et repassage des effets, creusement des trous individuels, etc. Boi-Sidi, ("matricule 3793, chef !") m'appelait chef parce que j'exerçais des fonctions de commandement alors que je n'étais pas officier. Il avait résolu le problème en m'appelant "chef. Comme il n'arrivait pas à prononcer "Fimbel", il m'appelait "Nabeul" du nom du bled où nous stationnions. Quand nous sommes arrivés à Paris, on a parlé de la tour Eiffel, et pour lui, c'était la tour Nabeul.
Boi-Sidi avait une particularité dont il était très fier : c'était que toutes ses dents étaient couronnées d'or. Quand il riait, cela faisait assez curieux !
MA: A quoi cela correspondait-il ? C'était un signe de richesse ?
JF: Oui. Il était très fier de ça. Il disait : "Hein, jouli chef !?!"

Laurent le samedi 12 décembre 2009 - Demander un contact

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Renseignements provenant de
Prisonniers de la liberté : l’odyssée des 218 évadés par l’URSS, de Jean-Louis Crémieux-Brilhac

Grade puis profession en 1941 :

Caporal ou soldat
Charretier

Laurent Laloup le samedi 21 février 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 28 juin 2013

 

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