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| Hubert Marie Edouard Amyot d'Inville | |
Naissance : 1er octobre 1909 - Beauvais (60)
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en juillet 1940
Affectation principale : FNFL / fusiliers marins1er BFM , 1er RFM
A participé à la bataille de Bir Hakeim
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine de frégate
Décès à 34 ans - 10 juin 1944 - Montefiascone, Italie
Mort pour la France
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 11852
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 431
Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 2
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 1402 |
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Le Pacha, par Jacques Bauche... L’un de ses camarades, officier à l’état-major avait fait de lui ce savoureux portrait : Amyot d’Inville était grand et maigre, avec de longs membres noués aux jointures. Il avait une figure en lame de couteau, longue, mince et triangulaire, que contredisait un front très haut et très large. Il avait le teint roux, le poil blond, des yeux jaunes et de curieuses oreilles, dressées en pointe.
Il ressemblait à un renard. Il était d’ordinaire calme et froid, avec un air mi-ironique, mi-étonné, et un perpétuel sourire rentré. Quand il se mettait en colère, il devenait insolent et insultant à l’extrême. Il était tenace, prudent, minutieux, organisé... A ses proches, il donnait l’impression d’un joueur de bonneteau qui brouille ses cartes à dessein, mais sait fort bien celle qu’il sortira tout à l’heure. C’est lui qui avait choisi les hommes de moins de trente ans qui l’entouraient. Il les soutenait sans réserve, mais sans faiblesse. Ses hommes l’appelaient avec affection et respect « l’Astuce ». Pour le reste de la brigade, il était « l’Amiral ».
Mille détails concouraient à en faire un personnage singulier : sa démarche lente et rythmée, le corps en avant, qu’accentuait la blessure reçue en Syrie, sa casquette devenue violette sous le soleil du désert, son énorme chien Bob qui était, dans la brigade, aussi connu que son maître.
Sa voiture l’annonçait de loin, tant il en avait modifié l’aspect initial, reconnaissable entre mille par toutes les transformations et aménagements accumulés au cours des campagnes du désert. Avec ses planches perforées et ses rouleaux de toile contre l’ensablement, le bidon placé à l’avant pour récupérer l’eau évaporée du radiateur, les prises d’air agrandies en forme de naseau de cheval, les galeries portant les jerrycans d’huile, d’essence et d’eau, le toit qu’il avait fait ouvrir et dont il émergeait à mi-corps pour suivre la route au compas solaire, la tente qu’il dépliait sur le côté, les outils usuels et les armes soigneusement fixés sur la carrosserie… sa voiture semblait avoir été abandonnée à l’imagination des inventeurs du concours Lépine.
Et par-dessus-tout, frémissant au vent de la course et se déployant sur cinq mètres, la flamme tricolore des bâtiments de guerre...
Enseigne de vaisseau Jacques Bauche, 1er Bataillon de Fusiliers Marins Florence Roumeguere le vendredi 29 avril 2022 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Hubert Amyot d’Inville, né en 1909, après avoir fait son service militaire comme sous-marinier, il tente de se faire activer en 1930. Il commence alors une carrière de lieutenant au long cours. En 1939, mobilisé comme enseigne de vaisseau, il prend le commandement d’un dragueur de mines avec lequel il participe au déminage des côtes normandes entre Cherbourg et Dunkerque, notamment lors de l’évacuation de Dunkerque. Son bateau touché et coulé, il rejoint l’Angleterre où, s’engageant dans les forces navales de la France libre (FNFL), il est à la création du premier Bataillon de fusiliers marins. Avec cette unité, il participe, en 1940, aux opérations de Dakar et du Gabon. En 1941, il est en Syrie et au Liban, puis en Egypte et en Libye, notamment à Bir Hakeim. Il termine cette campagne en Tunisie.
En 1944, avec le grade de capitaine de frégate, il commande le 1° Régiment de fusiliers marins, au sein de la 1° Division française libre (DFL), lors de campagne d’Italie. Il a été tué, le 10 juin 1944, devant Montefiascone, en sautant sur une mine au cours d’une inspection de ses éléments les plus avancés.
Officier de la Légion d’honneur, Compagnon de la libération, il est titulaire de la croix de guerre, avec cinq citations à l’ordre de l’armée.
Photo : Ciel de sable par Claude Raoul-Duval. Après la sortie de Bir Hukeim, à Fuka (Egypte)
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ROUMEGUERE le lundi 21 décembre 2015 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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