| | | | | Un Français Libre parmi 62924 | | | Charles Philippe Alby | |
Naissance : 3 juin 1897 - Paris 17e
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient
Engagement dans la France Libre : Liban en juillet 1941
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / QG
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine
Décès à 71 ans - 30 juillet 1968 - Rouen (76)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 6634
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 794 |
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ALBY Charles Philippe à l’état civil ; ALBY André en religion
Né le 3 juin 1897 à Paris (XVIIe arr.), mort le 30 juillet 1968 à Rouen (Seine-Maritime).
• Missionnaire en Norvège ; aumônier des missionaires cyrénéennes et de sanatoriums.
• Vestition pour la Province de France : 1er octobre 1921 à Amiens
• Profession simple : 2 octobre 1922 à Amiens
• Profession solennelle : 2 octobre 1925 au Saulchoir de Kain (Belgique)
• Ordination sacerdotale : 29 juillet 1927 au Saulchoir de Kain (Belgique) Jacques Ghémard le dimanche 09 mai 2021 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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jeanpaulbouvier
" Un texte pour pour la commémoration de Bir Hakeim
« Aux morts de Bir-Hakeim » par le Révérend Père Charles ALBY :
"Ils dorment dans le silence. Dans le silence du désert. C’est plus que le silence ordinaire d’un cimetière. C’est le silence cosmique. C’est le silence d’une solitude absolue. Cette solitude du désert, affranchie de tout instable de la vie, comme dirait Pierre Loti.
C’est bien la tombe qu’il leur fallait à ces braves. Un cimetière ordinaire ne leur convenait pas. Un cimetière ordinaire a des dimensions banales ; il est enclos dans des lieux habités, inscrit dans un cadastre. Pas de cadastre au désert, pas de limites ! Aux morts tragiques, il faut des tombes que seul visite, au coucher du soleil, le vent froid du bled.
Le vent a passé sur leur bataille, il a transporté l’odeur de leur poudre, il les a aveuglés de son sable. Il a vibré de l’écho des explosions. Lui seul sait. Il est le témoin tellurique de ce combat qui n’a ressemblé à aucun autre.
Car ceux de Bir-Hakeim étaient morts avant de mourir. Ils avaient tout sacrifié, ils avaient coupé les amarres. Ils avaient fait à la Patrie un don total. Ils étaient des séparés au point que certains de leurs compatriotes ne les reconnaissaient plus. Ils avaient continué de croire à la Patrie quand celle-ci semblait ne plus croire en eux. Le désert moral était plus rude pour eux que le désert physique.
Un petit cimetière de village, un petit cimetière de banlieue n’était point leur affaire. Tout cela est trop administratif et ils avaient envoyé promener l’administration pour retrouver l’âme de la Patrie. Ils sont bien les fils de la terre et c’est pourquoi ils dorment à même le sol sans linceul et sans cercueil.
Ô vent du désert soulève un peu de cette poussière qui colle à leurs os et va la porter au-delà de la mer bleue, au-delà des monts et des vallées, jusqu’à l’arc du Grand Empereur, et dépose ce sable non point dessous, mais dessus bien haut, afin que du haut du ciel tous les grands soldats de France, de Jeanne d’Arc à Foch, la voient, cette poussière !
Ô morts de Bir-Hakeim, vous reposez seuls au milieu de vos trophées et des instruments de votre martyre, au milieu des restes de la mitraille et des chars ennemis que vous avez arrêtés.
Vous restez dans la bataille... car la bataille continue ...
La grande stèle dresse la Croix de Lorraine sur ces arpents de terre nue et quand son ombre s’allonge, au déclin du soleil, le vent du soir, courant sur les asphodèles et sussurrant dans les barbelés, souffle à l’oreille du pèlerin qui s’attarde : « PASSANT, VA-T-EN DIRE A LUTECE QUE DEUX CENTS BRAVES SONT TOMBES ICI POUR QUE VIVE LA FRANCE. »" Laurent Laloup le dimanche 19 octobre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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" Dès le mois de mai 1939, il est reproché au nouveau pape, élu en mars précédent, son « silence » devant l'invasion italienne de l'Albanie le vendredi saint. Le philosophe Emmanuel Mounier s'en émeut, affirmant que « le scandale, par ce silence, est entré dans des milliers de coeurs (1) ». À l'automne, des diplomates, voire des prélats, font grief au souverain pontife de se taire devant les atrocités nazies en Pologne. Mais des voix s'élèvent aussi pendant la guerre pour le défendre. Tout en justifiant la « réserve obligatoire du Saint-Siège », le père Alby, aumônier de la France libre, explique à la BBC en 1941 que les déclarations de Pie XII doivent être étudiées « d'assez près », car elles révèlent sa pensée profonde"
www.scrapcinema.com Laurent Laloup le dimanche 19 octobre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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