Robert Lionel Claude Bénard - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62914
 

Robert Lionel Claude Bénard



Naissance : 24 septembre 1922 - Le Havre (76)

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / spahis

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : caporal

Décès à 78 ans - 7 juin 2001 - Juillé (72)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 46308

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 4528

Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 3 multiplié par 4 =  ?


Robert Lionel Claude Bénard - son Livre ouvert !
 

Croix de Guerre, suivant l'Ordre Général n° 64 du 25 avril 1945, attribuée à :
BENARD Robert du R M S M.



Cliquez pour agrandir

LEFEBVRE le jeudi 20 juillet 2023 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Remerciements à Joel Gourvenec

La page biographique de Robert Benard a été mise à jour avec la photo que vous avez publiée hier, la Délégation de la Fondation de la France Libre du Havre vous remercie beaucoup pour ce précieux document.

Florence Roumeguere le jeudi 06 juin 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


une des automitrailleuse avec son équipage BENARD, LE DALL JO LE ROY et deux autres dont les noms ne sont pas identifiables .Photo prise à OUM EL ARANEB LE 01.02.1943 AU Fezzan occupé par les Italiens et libéré par la colonne.
Merci de rajouter ces photos dans l'album de mon père Jean GOURVENNEC .



Cliquez pour agrandir

Gourvennec Joel le mercredi 05 juin 2019 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Réponse :

Probablement Robert Bénard, Charles Le Dall et Joseph Le Roy

En bas à droite, Jean Le Moign, selon la filleule de Jean


Remerciements

Nos remerciements à Mme Daisy Vincent pour cette photographie de Robert Benard qui nous permet d'illustrer sa biographie sur le site des Compagnons et de la France Libre du Havre . Robert BENARD fut président de l'Amicale des Français Libres du Havre jusqu'à son décès accidentel en 2001. 

Florence Roumeguere le vendredi 01 février 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Au camp d'Old Dean, 1941 (Robert Bénard à gauche)



Cliquez pour agrandir

Daisy Vincent le jeudi 31 janvier 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Réponse :

Et, vraisemblablement, Michel Gries


Trouvé dans les affaires de mon arrière grand-père Jean Voyer

Peloton Motos

Sgt Voyer, s/off radio - matricule 52385, fusil 223-140
2e C. Soubité, 1er lecteur - matricule 52657, fusil 276-270
2e C. Spagnol - matricule 52370, fusil 383-321
1e C. Demarle - matricule 52246, fusil 1099-924
1e C. Bénard, dépanneur - matricule 51964, fusil 229-358

Note trouvée dans les affaires de mon arrière grand-père Jean Voyer, père de Jacques Voyer, FFL.
Source de l'information: inconnue
Date: Jacques Voyer rejoint le BCRA le 10 août 1941, l'information est donc antérieure.

Daisy Vincent le vendredi 13 juillet 2018 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


Source : www.1939-45.org  
et "Le Chamelier"

Né en 1923, Robert Bénard n'a que dix-sept ans lorsqu'avec sa famille il doit, devant l'avance allemande, fuir Le Havre qui vient de subir des bombardements et dont les stocks de pétrole sont en feu. Quatre jours plus tard, il quitte les siens à Blangy le Château (près de Pont l'Evêque). Il ne sait pas alors que cette séparation durera quatre longues années. Accompagné d'un cousin, il part avec son vélo à destination de Brest.

Dans le port de Brest, obscurci comme Le Havre par les pétroles en feu, le S/S Meknès s'apprête à appareiller avec à son bord la 13e D.B.L.E (Voir la biographie du Lieutenant-colonel Amilakvari) et les Chasseurs Alpins qui venaient de combattre en Norvège. Au milieu des 250 jeunes dont l'aîné n'a pas 22 ans et le plus jeune 15 ans, Robert Bénard embarque avec ses bagages et son vélo auquel il tient tant. Ce qui fait, que s'il fut l'un des premiers à rejoindre le général de Gaulle, il est certainement le seul à l'avoir fait en vélo...

Par l'intermédiaire des officiers du bord, le jeune homme prend connaissance de l'Appel du 18 juin 1940 qui décide du sort de la France. A Portsmouth, alors qu'un certain nombre de jeunes et de Chasseurs Alpins, pensant la guerre terminée par la demande d'armistice du maréchal, choisissent de retourner en France, Robert Bénard suit la 13e D.B.L.E et la grande partie des Chasseurs et demande à rejoindre ceux qui, sous les ordres d'un général dont ils ne connaissent encore que la décision de continuer le combat, vont permettre à la France de retrouver son honneur.

Le 01 juillet 1940, il signe son engagement au Bureau de Recrutement des Forces Françaises Libres à Londres, précédant ainsi celui qui deviendra son chef, le capitaine Philippe de Hautecloque, qui sous le nom de Leclerc se présente au général de Gaulle le 25 juillet. Aux camps d'entraînement de Trenthampark, Old Deancamp et Camberley, dont les noms seront portés par les half-tracks de la 10ème compagnie du Régiment de Marche du Tchad, Robert Bénard apprend le métier de soldat. Il participe même au défilé du 14 juillet 1940 à Londres. En août 1941, il embarque pour l'Afrique.

Il est à Pointe Noire le 14 octobre 1941, puis c'est Bangui, Fort Archambeau, et enfin Fort Lamy où il arrive le 30 novembre 1941. Il parcourt 800 kilomètres de sable pour rejoindre Faya-Largeau, base de départ de la Colonne Leclerc. Il est affecté à la 1ère Compagnie de Découverte et de Combat, sous les ordres du capitaine Massu. Du 22 février au 07 mars 1942, il participe aux combats qui amèneront la capture puis la destruction (faute d'effectifs pour les conserver) des postes ennemis de Uigh el Kébir, Tedjéré, Gatroum et Umm el Arneb. Le 12 janvier 1943, il fait partie du commando (une section d'infanterie) que le général Leclerc envoie à bord de deux avions, pour prendre et détruire Rhat (Ghat). Malheureusement, accueilli par un feu violent d'armes automatiques, le commando ne peut se poser et doit retourner à Umm el Arneb.

Le 24 janvier 1943 s'effectue à Tripoli la jonction avec la 8th Army du général Montgomery au sein de laquelle combat la Free French Flying Column (F.F.F.C) qui se compose essentiellement du 1er R.M.S.M (Commandant Rémy). Le 12 février, devant la légèreté de son armement, les Anglais renforcent la Colonne Leclerc avec la F.F.F.C et de la 1ère Compagnie de Chars du capitaine Divry. Après le succès de Ksar Rhilane le 10 mars 1943, où le véhicule de Robert Bénard saute sur une mine le laissant par chance indemne, c'est la campagne victorieuse de Tunisie où le point culminant est le défilé de la victoire du 20 mai à Tunis.

Puis c'est Sabratha en Tripolitaine et le transfert vers Témara au Maroc où de septembre 1943 à avril 1944, le général Leclerc forme, équipe avec du matériel américain et entraîne ce qui deviendra sa 2ème Division Blindée avec l'espoir de la faire participer au débarquement qui se prépare grand train en Angleterre. Robert Bénard embarque à Mers el Kébir fin mai 1944 et après l'entraînement intensif en Angleterre, il retrouve le sol de France à Saint Martin de Varreville (Utah Beach) plus de quatre années après son départ de Brest.

Après les durs accrochages auxquels il participe aux abords d'Alençon, en particulier à la Hutte et à Ecouché, c'est la ruée vers Paris où, au passage, à Dampierre, il retrouve une partie de sa famille qui doit se charger de rassurer ses parents toujours au Havre sous l'emprise allemande et les bombardements alliés( jusqu'au 12 septembre 1944 - date de la libération de la ville portuaire). Quinze jours de détente dans le bois de Boulogne pour la remise en état du matériel et c'est la Lorraine où Robert Bénard participe à la mise en place des têtes de pont sur la Moselle puis sur la Marne, près d'Andelot. Il est blessé, heureusement sans gravité à Glonville, près de Baccarat. Vient ensuite la chevauchée vers Strasbourg, la campagne d'Alsace dans le si rude hiver 1944-45, le colmatage du dispositif allié face à la contre-offensive Von Rundstedt au Nord, puis après quelques jours de repos au centre de la France, c'est ce qu'il aimait à appeler la "Grande Tornade" sur l'Allemagne et la prise de Berchtesgaden.

Vient enfin la cessation des hostilités et le retour à la vie civile pour ce Français Libre des premières heures. Robert Bénard s'est tué dans un accident de la route, en compagnie de son épouse Madame Mireille Bénard, le 07 juin 2001 sur la route entre le Mans et Alençon.

Laurent Laloup le mardi 10 avril 2007 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Réponse :

Lire "Né en 1922"

Dernière mise à jour le jeudi 20 juillet 2023

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.72 s  8 requêtes