Jacques Edouard Pigneaux de Laroche - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jacques Edouard Pigneaux de Laroche



Naissance : 18 décembre 1920 - Paris 15e

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / artillerie

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 92 ans - 20 juillet 2013 - Boulogne-Billancourt (92)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 59446GR 16 P 477826

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 244ligne 307

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 41694

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Jacques Edouard Pigneaux de Laroche - son Livre ouvert !
 

Journal officiel de la République française. Lois et décrets 1947/12/06
Edité en 1947
Source: Gallica

Laurent Laloup le vendredi 12 août 2022 - Demander un contact

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A mon arrière-grand-père résistant

Cher Jacques,
Tu est mort quand j'avais trois ans. Mon père, ton petit-fils, m'a beaucoup parlé de toi, de ton courage et de tes œuvres. J'en suis fière. Je ne t'ai jamais connu personnellement, mais je regrette ta mort. J'aurais voulu te connaître.
Ton arrière-petite-fille,
Anonyme

Anonyme le samedi 28 août 2021 - Demander un contact

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Code insee deces : 92012
Commune de décès : Boulogne-Billancourt
Pays de décès : FRANCE

Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE

Laurent Laloup le samedi 02 janvier 2021 - Demander un contact

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BIR HAKEIM : l'allocution de De Gaulle

Texte de l’allocution du général de Gaulle dans lequel il célèbre le courage et l'ardeur des soldats de la France Libre qui, pendant seize jours, du 26 mai au 11 juin 1942, sous la direction du Général Kœnig, ont résisté à Bir-Hakeim aux attaques des armées motorisées italiennes et allemandes.

« La nation a tressailli de fierté en apprenant ce qu'ont fait ses soldats à Bir-Hakeim.
Braves et purs enfants de France qui viennent d'écrire, avec leur sang une de ses plus belles pages de gloire ! La nation écrasée, trahie, souffletée, se rassemble dans la volonté de vaincre, comme s'unissent ses combattants des champs de bataille, ses combattants de Saint-Nazaire, ses combattants des groupes d'action intérieure, comme se rejoignent les pensées suprêmes du soldat qui meurt en Libye, du marin coulé à bord du "Surcouf", de l'ouvrier qu'on fusille à Paris.

Oui, c'est par le combat, dans le combat, pour le combat que se refait l'unité française.

L'ennemi s'est cru vainqueur de la France, parce qu'il avait pu d'abord rompre sous l'avalanche des moteurs notre armée préparée d'une manière absurde et commandée d'une manière indigne. L'ennemi connaîtra son erreur, les cadavres allemands et italiens qui jonchent en ce moment les abords des positions de Koenig peuvent lui faire présager de combien de larmes et de combien de sang la France lui fera payer ses outrages.
Les traîtres se sont crus maîtres de la France, parce qu'en l'aveuglant de mensonges ils ont pu, d'abord, la forcer à la défaite et à l'humiliation. Les traîtres connaîtront leur erreur, les signes multipliés de la fureur nationale peuvent leur faire pressentir de quelle façon se terminera l'aventure de leur infamie. En somme, l'ennemi dans son triomphe de Rethondes, les traîtres dans leur honte de Bordeaux, ont méconnu trois vérités.

La première de ces vérités, c'est qu'une défaite militaire n'est jamais la défaite d'un peuple, quand ce peuple, fût-ce sous forme d'une poignée d'hommes, se refuse à l'accepter.

L'ennemi, à ce sujet, aurait pu se souvenir de sa propre histoire, à Iéna et à Auerstaedt, c'est dans l'espace d'un jour seulement que son armée s'était effondrée devant la nôtre. Pourtant, peu d'années après, les Prussiens vainqueurs défilaient à Paris.
La seconde vérité, méconnue en juin 1940 par l'ennemi et par les traîtres, c'est que la France n'est point du tout la nation décadente qu'ils voulaient imaginer. Certes, la France avait été plongée dans une crise de régime, où fleurissaient parmi ses dirigeants politiques et militaires la médiocrité, la routine et l'abus. Mais sous cette écume passagère vivait toujours une grande nation que l'oppression, loin de l'abattre, ne pouvait que redresser.

La troisième vérité, c'est qu'une pareille guerre ne devait pas se limiter ; il s'est créé, siècle après siècle, entre les peuples du monde, un idéal commun de liberté et de justice, qui devait nécessairement faire de la lutte une lutte mondiale. Dès lors, l'écrasement final de ceux qui croyaient imposer, par la force, leur domination matérielle et morale, est certain. L'ennemi et les traîtres ont dû s'apercevoir que leurs calculs de juin 1940, quant à l'asservissement total de la France et de son Empire, à l'effondrement de l'Empire britannique, à la neutralité russe, à l'isolement de l'Amérique, n'étaient qu'absurdes et colossales erreurs. Mais au terme de la guerre des peuples, ce sont les peuples eux-mêmes qui feront payer ces erreurs. Le temps n'est plus où l'intérêt commun des trônes ou des privilégiés permettait de régler les comptes par traités entre chancelleries. L'ennemi et les traîtres auront beau, quelques jours, chercher à fuir le châtiment en reniant leurs propres crimes, l'ennemi et les traîtres paieront. »

Contribution du Capitaine Nicolas ZAHAR, petit-neveu du LTN Jacques Pigneaux de Laroche et de son épouse la sous-Lieutenant Annie ZAHAR

CNE ZAHAR le jeudi 13 juin 2019 - Demander un contact

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Revue de la France Libre Septembre 2013 (In Memoriam)



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Roumeguere le mercredi 18 avril 2018 - Demander un contact

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A un parent

Toutes mes condoléances à mes cousins qui ne m'ont pas prévenus de son décès.

Nicolas ZAHAR le mardi 13 août 2013 - Demander un contact

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décès

je viens d'apprendre avec une grande tristesse le décès de Jacques Pigneaux de Laroche survenu samedi 19 juillet,
un des tout premiers a être engagé dans la France Libre avec le n°17.
un Homme que j'ai eu la chance de rencontrer à plusieurs reprises
un Homme d'une très grande gentillesse
qu'il repose en paix
je ne vous oublierai jamais



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Leffray le lundi 29 juillet 2013 - Demander un contact

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Souvenir d'une rencontre le 16 novembre 2012

Monsieur,

Je suis le fils ainé (né le 2 2 1938) du Compagnon Pierre Jean BOURGOIN, (à Bir Hacheim avec vous, 2BLE; 6eme compagnie, a succédé à Jean Simon à la tête de la compagnie Lourde. Pour reprendre votre réflexion sur la liberté que vous aviez en tant que célibataires, lui était marié et père de famille) 

A l'issue de la cérémonie du matin à l'Hôtel de Ville, nous avons échangé quelques mots en compagnie de Laurent VEDY petit fils du grand résistant G. VEDY "Médéric". Vos confidences ont ravivés mes souvenirs car j'ai eu l'occasion de fréquenter dans mon enfance tous vos camarades de la 1ere DFL. (Saint Hillier, Simon, Muraciole, etc...)

Ce petit mot pour vous dire le grand honneur (je sais que vous allez vous récrier...mais c'est un honneur pour moi) d'avoir pu échanger quelques mots de souvenirs avec vous.

Mon père est décédé en 1966 mais mon oncle René Devaux, né en 1923, Division Leclerc, 13em génie, fait partie de la Fondation de la France Libre, vous avez du vous y rencontrer, Il m'a incité, sans grand mal, à perpétrer la mémoire des français libres. De mon côté je transmets à mon fils et mes petits enfant la mémoire de leur Grand Père et de ses camarades.
Je tenais à vous faire part du plaisir de vous avoir rencontré à cette cérémonie.

Recevez mes sincères salutations.
Michel BOURGOIN

A tout hasard, voici mes coordonnées :
Michel BOURGOIN
14ter rue Saint Louis
77300 Fontainebleau
01 64 22 46 35

Michel BOURGOIN le mardi 20 novembre 2012 - Demander un contact

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Souvenirs d'un officier d'artillerie coloniale, de Paul Morlon

" La CR1 est sous les ordres du Lieutenant JOCHEM (un réserviste, dans le civil ingénieur aux Pétroles d'IRAK). Elle administre l'Etat-Major du régiment qui com­prend le Lieutenant BOURGET (X 35) adjoint, le Lieutenant KERVIZIC, officier des transmissions, l'Aspirant DE LAROCHE, officier de liaison, les adjudants-chefs ROUILLON, secrétaire, BIRAUD, interprète, LEKNER, chargé du matériel d'artille­rie et MAILLET, chargé du matériel automobile. A la CR1 comptent également notre aumônier, le Sous-Lieutenant DAGORN, missionnaire lazariste en TURQUIE et en IRAN, et le Médecin-Sous-Lieutenant ADORJEAN, l'officier des Détails adju­dant-chef DELZANT remplacé ultérieurement par l'adjudant-chef HOYON."

Laurent Laloup le mercredi 25 février 2009 - Demander un contact

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Extrait de : www.temoignagechretien.fr  

" La liberté, quelle aventure ! par Luc Chatel
Bateaux, avions, chars, chevaux : ces hommes-là se sont transportés par tous les moyens. À l’exception notable du train. Or, c’est précisément par le rail que les rescapés des Forces de la France libre (FFL) vont sillonner l’hexagone du 21 mai au 8 juin. Une exposition ambulante en forme de préambule aux cérémonies du débarquement. Coréalisée par la Fondation de la France libre et l’association Les gueules cassées, elle a pour but de contribuer au devoir de mémoire. Une expression bien difficile à définir pour Jacques Pigneaux de la Roche, trésorier de la Fondation. La mémoire, pour cet ancien capitaine d’artillerie, c’est d’abord une histoire. La sienne, et celle de ses compagnons, ses « frères ». Il s’engage le 21 juin 1940, à 19 ans. Il sera le n° 17 des FFL. La guerre, il la fera dans l’artillerie coloniale : Sénégal, Congo-Brazzaville, Égypte (où il rencontre une infirmière de la Croix rouge, qui devient sa femme), Palestine (« C’était avant la création de l’État israélien, juifs et arabes vivaient en harmonie »), Bir Hakeim, Tunisie.
À 84 ans, notre homme a conservé cette énergie qui lui fut nécessaire pour supporter quatre années de combats. Il vous raconte ce qu’il a vécu, ce qu’il a vu, sans psychologie. Et les conclusions n’en sont que plus claires. « Il était sans doute plus difficile d’entrer en résistance pour des hommes mariés ou pour des officiers, qui devenaient alors déserteurs. » Ce n’était pas la situation d’Émile Chaline, qui a sauté le pas à 18 ans. Un peu poussé par son père, un ancien combattant de Verdun. Natif de Brest, Émile Chahine s’engage dans les Forces navales de la France libre. Il deviendra vice-amiral. Il porte aujourd’hui le même regard que Jacques Pigneaux de la Roche. « J’étais un jeune garçon plein d’enthousiasme, les oreilles bourdonnant des conseils paternels. » L’un des ingrédients décisifs des FFL, ce fut leur jeunesse. Et nos deux témoins insistent pareillement sur le même mot : aventure. À les écouter, pleins de fraîcheur et d’enthousiasme, de simplicité, le rire facile et le verbe simple, sans solennité, on les devinerait prêts à repartir. S’ils se sont engagés, c’est aussi, et surtout, parce qu’il était « insupportable de voir débarquer les uniformes vert de gris allemands ». Comme le dit si bien Elie de Saint-Marc, « les hommes de ma génération ne sont pas des enfants de mai 1968, mais de mai 1940 ». Marqués par la défaite. Le sentiment de perdre son pays. « La notion de patriotisme est difficile à faire passer auprès des adolescents », constate Émile Chaline. Ces deux témoins énergiques arrivent tout de même à donner un écho moderne à leur message. « Le nationalisme étriqué, ce n’est pas ma tasse de thé, commente Jacques Pigneaux de la Roche. Nous avons besoin de nous ouvrir, de voir ce qu’il se passe ailleurs. » Ce qu’il fera, en un sens, après la Libération. Le capitaine quitte l’uniforme et devient stagiaire chez Renault. Il se souvient des steaks de baleine de la cantine. De la découverte du milieu ouvrier. De la fraternité. Voilà une valeur qu’il veut faire passer. Une fraternité vécue au côtés des artilleurs africains. Devenu secrétaire général au sein d’une multinationale, puis maire d’un village normand de 100 habitants, ses convictions n’ont pas varié. Aventure, engagement, fraternité : une belle devise au fronton de notre histoire."

Photo : Jacques Pigneaux de la Roche, 2e à partir de la gauche. (Source 

Laurent Laloup le lundi 05 février 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 12 août 2022

 

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