| | | | | Un Français Libre parmi 62914 | | | Yves Le Bras | |
Naissance : 30 juillet 1922 - Ouessant (29)
Activité antérieure : marin
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en juillet 1940
Affectation principale : FNFL / fusiliers marins1er BFM, 1er RFM Matricules : 2248 B40, 11026 FN40
A participé à la bataille de Bir Hakeim
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : quartier-maître fusilier
Décès à 83 ans - 22 mai 2006 - Ouessant
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 347679
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 8137
Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 128
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 30722 |
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Elements biographiques LE BRAS Yves. Rallie les Forces Françaises Libres à Londres, pour compter du 1° juillet 1940 - Campagnes, avec le 1er Bataillon de Fusiliers-marins : Dakar, Congo, Syrie (blessé).
1ère DFL. Libye (Bir-Hakeim et EL Alamein), Tunisie.
- Avec le 1er Régiment de Fusiliers-marins : Italie (blessé sur le Garigliano); Débarquement à Cavalaire puis: campagne de France (blessé à Belfort).
Dégagé des cadres de l'armée le 29 avril 1947.
Commandeur de la Légion d’Honneur. [Décret du 3 mai 2002 portant promotion Au grade de commandeur Sans traitement MARINE NATIONALE Le Bras (Yves), 29 juillet 1922, quartier-maître de 1ère classe. Officier du 11 juin 1992.]
Croix de guerre 39-45
Médaille des Blessés avec deux étoiles (1941,1944) LE BRETON Thierry le mercredi 28 août 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Les Bigoudens dans les Forces Françaises Libres Ce document signé de Pierre-Jean Berrou concerne les Bigoudens dans les Forces Françaises Libres en deux articles successifs parus dans la revue CAP CAVAL ( N°7 de décembre 1986 et 8 d’avril 87) éditions « Startigenn ar Vro Vigoudenn » , 11 place Gambetta 29120 Pont-L’Abbé. Laurent Laloup le samedi 14 janvier 2017 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Les Bigoudens dans les Forces Françaises Libres Ce document signé de Pierre-Jean Berrou concerne les Bigoudens dans les Forces Françaises Libres en deux articles successifs parus dans la revue CAP CAVAL ( N°7 de décembre 1986 et 8 d’avril 87) éditions « Startigenn ar Vro Vigoudenn » , 11 place Gambetta 29120 Pont-L’Abbé. Laurent Laloup le samedi 14 janvier 2017 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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•Revue de la Fondation de la France Libre n° 57 – septembre 2015 pdf
".....Son ami Louis Godec, qui devait continuer ses études en Belgique dès septembre 1939, a dû les interrompre pour concourir faute de mieux à une place dans l’atelier des torpilles de l’arsenal de Brest où il rencontra Germain Lerrol, comme lui de St-Pol-de-Léon, et avec lequel il a pu, le soir du 18 juin 1940 vers 21 heures 30, monter à bord du dernier navire en partance pour l’Angleterre, le Twickenham ferry. Ils s’embarquèrent avec trois autres compagnons d’infortune (Georges Roguet, Yves Le Bras, Charles Legland) après de multiples péripéties, des débats et un concours de circonstance. En revanche, Maurice Le Gall resta prisonnier de l’avancée des Allemands qui parvinrent à Brest le lendemain 19 juin. Arrivés à Plymouth ce même 19 juin, ces cinq jeunes rebelles bretons sont dirigés le 25 juin au nord de Londres, à Anerley....." laurent le dimanche 17 janvier 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution Réponse : - Yves Le Bras († 22 mai 2006) est affecté au 1er BFM, puis 1er RFM, de la 1re DFL et grièvement blessé à la figure
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Fusiliers Marins,(1er R.F.M.), de Roger BARBEROT "Dans cette-situation, nous n'avons guère le choix puisqu'il n'est pas question d'abandonner nos engins que l'ennemi incendierait la nuit suivante. Le talus est trop abrupt pour que les chars puissent grimper et appuyer directement l'infanterie.
Celle-ci est en nombre insuffisant. On a demandé par radio des renforts. Une première réponse est venue : « Help yourself ».
Les marins ont compris que cette situation était précaire sans que l'on ait eu besoin de leur faire un grand cours de tactique. Ceux qui ont leurs machines immobilisées descendent pour combattre à terre après avoir démonté leurs mitrailleuses browning. Seul reste à bord un tireur avec son arme.
Les browning et leurs bandes de trois cents cartouches font un vacarme de tous les diables. L'ennemi risposte de plus belle, fait des tirs de mortiers. Marins et nord-africains lancent des grenades. Une belle mêlée mais que d'hommes qui tombent !
Blessés : Schnitzler, Thierry, Coppenrath, d'une balle en pleine poitrine sous le sein gauche. Blessés le Martelot, le Bras, le Lin, Damiot, Pervès, Carval, .larry, Roger, Landouar...
Sans compter les équipages de Santos et de Tartu qui sont en plein chez l'ennemi..." Laurent Laloup le lundi 16 mars 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Témoignage de Mr Yves Le Bras Extrait de :
Témoignage de Mr Yves Le Bras, Président F.F.L d'llle et Vilaine
Je n'ai pas entendu l'appel du 18 juin 1940.
Ce jour là j'ai tout de même quitté Brest d'où l'escadre venait d'appareiller.
Après un rapide passage à Plymouth j'étais le 20 juin, en banlieue de Londres, dans un ensemble scolaire où étaient regroupés les civils en provenance des ports de la Manche et de l'Atlantique
C'est ici que dans les derniers jours de juin, des officiers sont venus nous parler du général de Gaulle et nous proposer de le rallier.
Notre réponse fut une vibrante Marseillaise dont les paroles en cette circonstance avaient grande signification: "Aux armes citoyens - Formez vos bataillons ".
Nous avions conscience de prendre un engagement important et nous avions tout lieu d'envier les autres alliés de la Grande Bretagne dont les gouvernements réfugiés â Londres continuaient !a guerre alors que celui de Vichy demandait !'Armistice.
Tandis que !a majorité des militaires français rentraient en France ou en Afrique du Nord- les volontaires pour la Marine et l'Aviation s'étaient regroupés auprès de nos alliés dès l'été de 1940 et ils avaient continué de le faire sur toutes les Mers, sous tous les cieux y compris ceux de Russie.
L'armée de terre s'était installée dans un camp près d'Aldershot et nous étions 3000 volontaires lorsque le général de Gaulle est venu présenter, le 24 Août, sa petite armée du roi George " A la voir, écrit le Général, on pourrait reconnaître que le tronçon du glaive serait fortement trempé, mais, mon Dieu qu'il était court."
Une semaine plus tard, sur ces 3000 hommes d'Aldershot,1500 embarquaient à Liverpool sur 2 paquebots hollandais : le Westernland et le Penland, rejoints par le général de Gaulle en personne. II y avait là une brigade miniature : des fantassins (en majorité des légionnaires de la 13° Demi-Brigade de retour de Norvège), des artilleurs, des blindés, du Génie (avec Roger Leprince et Bernard Lucas ici présents), du train (François Guénard) et même une compagnie de fusiliers-marins dont je faisais partie. Un quart de notre effectif était constitué de jeunes de 18 à 20 ans arrivés civils en Angleterre depuis un peu plus de deux mois. C'est dire que nous n'étions pas très aguerris, mais comme l'on dit communément, il fallait faire avec.
On trouvait dans cette petite unité des éléments de base de ce qui est devenu plus tard la 2ème DB dont la réputation n'est plus à faire et aussi de la 1° Division Française Libre moins connue de la France profonde qui s'est battue en Afrique noire, en Erythrée, au Moyen Orient, en Libye (Bir-Hakeim), en Egypte (El-Alamein), en Tunisie, en Italie et en France : 90000 km parcourus. 4000 morts, des chefs prestigieux, le Maréchal Kœnig dont une place de Rennes porte le nom et le Général Brosset mort dans un accident au volant de sa jeep en pleine bataille le 20 novembre 1944.
La France Libre, c'était aussi les réseaux qui oeuvraient sur le territoire de la métropole avec tous les risques que cela comportait et aussi la Marine marchande si souvent oubliée.
Les Français Libres s'étaient regroupés en association en 1945. Cette association disparue aujourd'hui, est remplacée par une Fondation qui a à Rennes un mandataire et une organisation permettant d'assumer localement les responsabilités actuelles de l'Association des Français Libres.
La fondation a une durée illimitée. Elle a pour but d'assurer la pérennité des traditions, des valeurs morales et de l'idéal de la France Libre telle qu'elle fut créée par le général de Gaulle à son appel du 18 juin 1940.
La ville de Rennes et nous l'en remercions, garde le souvenir du Général de Gaulle.
Une esplanade et une station du Val porte le nom du Général de Gaulle
Longue vie à la fondation de la France Libre
Vive la Paix Laurent Laloup le samedi 02 décembre 2006 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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notice biographique : extrait de : ANNUAIRE-MEMORIAL DES ANCIENS FRANÇAIS LIBRES
DE RENNES ET ENVIRONS
2° ÉDITION - MARS 1998
memoiredeguerre
LEBRAS Yves
né le 30 juillet 1922 à Ouessant (Finistère). - Rallie les Forces Françaises Libres à Londres, pour compter du 1° juillet 1940 - Campagnes, avec le 1° Bataillon de Fusiliers-marins : Dakar, Congo, Syrie, (blessé), Libye (Bir-Hakeim et EL Alamein), Tunisie. - Avec le 1° Régiment de Fusiliers-marins : Italie (blessé sur le Garigliano); Débarquement à Cavalaire puis: campagne de France (blessé à Belfort).Dégagé des cadres de l'armée le 29 avril 1947. Laurent Laloup le lundi 27 novembre 2006 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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