| | | | | Un Français Libre parmi 62924 | | | Rodolphe Jules Jamette | |
Naissance : 5 mars 1918 - Valparaiso, Chili
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Londres en mai 1941
Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / chars
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent
Décès à 93 ans - 26 janvier 2012 - Carrières sous Poissy (78)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 305732
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 25859 |
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D'après le journal de marche le lieutenant MICHARD a été légérement blessé après la destruction du Montereau. c'est pour cela que le Montereau passe en tête. Les chars ont alors reçu l'ordre de remonter à la croix de Médavy pour la nuit. (Nous sommes le 12 vers 21H30).
Si j'en crois les archives allemandes du 33" RGT de panzer, le panzer IV qui a détruit le Montereau (feldwebel BERCHHOLD) a échappé aux français et a rejoint l'ouest de la forêt dans la nuit. C'était le dernier char de la 4e Cie chargée de défendre la D26.
Le montereau est aujourd'hui à la DMD d'alençon. L'échange de coup de feu de Jamette avec le soldat allemand a laissé un souvenir retrouvé 71ans après: un étui de cartouche englué par du plombs fondu lors de l'incendie du char!
Trois impacts ont percé l'habitacle du pilote, deux obus ont ricoché dans quel ordre mystère ! Le pilote nous a raconté avoir rapidement évacué son poste ce qui l'a sauvé.
Lieu de destruction le carrefour de la fosse à la femme sur la D26. jérôme THIEULART le mercredi 21 septembre 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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ASSOCIATION NATIONALE des ANCIENS du 501e REGIMENT de CHARS de COMBAT
LA CIRCULAIRE Juillet 2014
"... 70e anniversaire de la libération, Alençon – Renaissance du « Montereau »
Le 12 août à l’aube.....(..)
Peu avant 21h00, le Montereau de la 1/2/501 a pris la tête du dispositif. Le carrefour de la Croix de Médavy est franchi. Peu après, deux obus atteignent le char, son chef, le sergent Jules Jamette riposte dans la direction d’où sont venus les tirs avant de devoir évacuer le char qui commence à s’enflammer. Alors qu’il tente d’extraire l’aide-pilote (Félix Wicinski) qui a été blessé, un troisième obus vient frapper le char tuant Wicinski. Les autres membres de l’équipage Louis Tréguier (pilote), Jean Moracchini (tireur) et Emile Fray (radio-chargeur) sont blessés. Le Montmirail qui s’est approché, reçoit à son tour un obus qui occasionne des dégâts légers à la tourelle et blesse le lieutenant Louis Michard. Vers 22h00, toute résistance ayant été nettoyée par les Marsouins du RMT, le commandant Putz décide de camper sur place..." Laurent le jeudi 14 janvier 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Parent ? PARDO SAN GIL, Juan: “Marinos vascos en las Fuerzas Navales
Francesas Libres”, Itsas Memoria. Revista de Estudios
Marítimos del País Vasco, 7, Untzi Museoa-Museo Naval,
Donostia-San Sebastián, 2012, pp. 547-577.
untzimuseoa.eus
MARINEROS FUSILEROS 3e BFM :
Julio JAMETT BAEZA (Santiago de Chile, Chile, 5-3-1918) laurent le lundi 04 janvier 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Hommage Hommage à Rodolphe Jules Jamette qui est décédé le 26 janvier 2012 à Carrières sous Poissy dans sa 92e année.
Combattant qui n'hésita pas à quitter son Chili natal en 1941 pour s'engager à Londres dans les F.F.L.
Il a traversé les épreuves de la guerre au sein de la 2ème DB en se mettant en valeur comme chef du char "Montereau" de la 2e Cie du 501e RCC (char détruit le 12.08.1944 lors des combats de la forêt d'Ecouves,au nord d'Alençon) et ensuite en dirigeant le "Montereau II" lors de la libération de Paris et des combats des Vosges et d'Alsace.
Jules Jamette était titulaire de plusieurs citations pour son courage et son sang froid. Roger Tréguer le mercredi 01 février 2012 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Sombre journée Dans le récit de Gaston Eve
Quand nous avons atteint la Forêt d'Ecouves nous avons compris que c'était la guerre pour de vrai. Il était tard en soirée du 12 août. L'obscurité était sinistre quand nous sommes entrés dans la forêt. La plupart d'entre nous a eu un pressentiment de ce qui allait venir. Nous pourrions seulement avancer le long de la route parce que les arbres et la broussaille étaient si épais autour de nous.
Tout à coup, j'ai vu trois camarades revenir à pied vers le char. Ils marchaient comme des somnambules et, quand ils sont passés à côté du Montmirail, j'ai pu voir que la peau de leurs visages semblait brillante. C'est après que j'ai su que c'était l'effet des brûlures.
Ma section passait à la tête de dispositif, Montereau, commandé par le Sergent Jamette, et tout de suite derrière, le Montmirail. Lieutenant Michard, toujours individu à commander quoi que la circonstance, a manifesté sa satisfaction à être dans le combat avec des éclats sonores de rire. En regardant dans les arbres j'ai noté Capitaine de Witasse à pied, faisant une reconnaissance. C'était un très bon Commandant de Compagnie. Ayant vu ce que le Capitaine faisait pour nous, je restais tout à fait calme. En passant à la hauteur de l'Elchingen [Le char de fil original] j'ai vu que le canon de ce char avait littéralement été déchiré par un coup de perforant, et j'ai déduit que, devant nous, nous attendions un tireur d'élite.
Soudainement deux gicleurs de flamme tirés dehors vers Montereau, un dedans la forêt, l'autre du côté de la route. Un jet des étincelles est sorti rapidement hors de sa tourelle. J'ai entendu, «Devant le Montereau, mécano.» Au combat, le Lieutenant Michard m'appelait toujours Mécano. J'ai manœuvré et Etienne Florkowski a tiré un ou deux perforants, pas plus. En avançant, j'ai aperçu Jamette sur le devant de son Montereau, et s'avançant vers lui un allemand en tenue de char, sans coiffure. Jamette tenait son pistolet à la main et l'a tué à bout portant, sous l'impulsion du moment. Le Pilote, Tréguer, en train de sortir et de tirer sa sacoche. Jamette s'est penché sur la porte de sortie du Co-pilote Wicinski, le tirant par la main, car il était probablement blessé, puis il y a eu une deuxième explosion sur le Montereau. Elle a hurlé vers le haut dans des flammes et une masse de la fumée noire, qui a tué Wicinski, et de tout ce Jamette écarté était le bras de l'homme. Alors j'ai vu, et j'ai eu peine à en croire mes yeux, un cœur humain sur la terre, près de la fumée et des flammes.
De notre droite sont partis deux autres coups et j'ai ressenti une légère secousse dans le Montmirail. Le Lieutenant Michard saignait de la tête et donnait des ordres à Florkowski. Il était absolument impossible de distinguer quoi que ce soit des chars qui venaient de tirer. Puis j'ai entendu des coups, (j'ai su plus tard qu'il s'agissait de coups de bazooka)..... le silence.
Nos fantassins sont sortis du bois en soutenant un de leurs blessés et nous ont dit que tout était terminé, qu'ils avaient détruit deux chars et que leurs camarades nettoyaient les environs. Nous étions très chanceux avec notre infanterie. Ils étaient les plus courageux dans leur chasse de chars. Nous avons eu un sentiment énorme pour eux parce qu'un certain nombre, comme nous, avait été dedans au commencement. En fait, les Spahis dans leurs véhicules blindés ont certainement eu un moment terrible. Jacques Ghémard le lundi 20 novembre 2006 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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