| | | | | Un Français Libre parmi 62924 | | | Martin Richard Hoffmann Martinot | |
Naissance : 29 novembre 1913 - Vienne, Autriche
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Passage en Espagne : octobre 1940
Engagement dans la France Libre : Londres en février 1941
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP
A participé à la bataille de Bir Hakeim
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine
Décès à 81 ans - 23 septembre 1995 - Pessac (33)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 294848
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 24933 |
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Martin Richard Hoffmann Martinot - son Livre ouvert ! " Martin-Richard Hoffmann, père de Vincent Hoffmann-Martinot, est né à Bielitz (Empire austro-hongrois) au pied des montagnes du sud de l’actuelle Pologne (la ville s’appelle BielskoBiala depuis 1918 et se situe aujourd’hui dans la voïvodie de Silésie) le 29 novembre 1913. Il immigre en France en 1931 pour y suivre des études de médecine et s’installe à Bordeaux.
Naturalisé français en 1936, il participe à la Campagne de France du 123e régiment d’infanterie. Fait prisonnier, il s’évade et décide de rejoindre le Général de Gaulle après l’Appel du 18 juin 1940, dès septembre 1940. Au terme de péripéties rocambolesques il parvient à rejoindre Londres où il signe son engagement dans les Forces Françaises Libres, sous le nom de Martinot le 21 février 1941. Médecin des FFL à Carlton Gardens il vit mal le sentiment d’être « à l’abri » et désire, coûte que coûte, partir au front. Il prendra finalement la place d’un colonel qui ne demande qu’à « pantoufler » et intègre ainsi la prestigieuse 13e demi-brigade de la Légion Etrangère. Il va d’abord rejoindre l’Egypte puis le Liban avant de revenir combattre à Bir-Hakeim et El Alamein, puis en Italie (Garigliano et MonteCassino) et débarquer avec la Première Armée française commandée par de Lattre le 16 août 1944 sur la côte varoise, pour quitter finalement le front en Alsace, en novembre 1944. Le parcours de guerre du médecin de bataillon Hoffmann lui donne le droit de conserver puis de céder à sa famille son nom de résistant « Martinot ».
Le docteur Richard Hoffmann-Martinot, après une carrière de médecin spécialisé en dermato-vénéréologie fort bien remplie à Bordeaux, prend sa retraite en 1986. Il décède en 1995. Jacques Ghémard le vendredi 23 août 2019 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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