Roger Ley - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Roger Ley



Naissance : 11 mars 1890 - Saint-André-les-Vergers (10)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en octobre 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Reims

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 55 ans - 21 mars 1945 - Langenstein, Allemagne

Mort pour la France

Epoux de Paule Alibert 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 370875

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 32139


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"... Parmi les membres de l’Armée secrète des Alpes-Maritimes et/ou des réseaux condamnés le 28 août 1943 ou maintenus en prison sans jugement, Raymond Comboul fut libéré le 30 juin 1944 et parvint à gagner les maquis de l’Ubaye, d’autres furent libérés à la suite de la disparition de leur dossier (Paul Tur13 à Marseille en mai 1944, le commandant Vallet à Nice en juin, Maurice Blanchard, Michel Drevon et Raymond Petiau à Marseille en juin, le colonel Bernis et André Caprini à Belfort au mois d’août) ou du bombardement de la gare de Bobigny peu avant leur départ en Allemagne (Conrad Flavian et Richard Weil le 18 août 1944), la plupart des autres étant déportés (si Jean Allègre, Marcel Giuglaris, Michel Nafylian, Gustave Paquerot, Pierre Seguin, François Susini purent être rapatriés en 1945, le général Bardi de Fourtou, Oskar Chwatkowsky, Raymond Geismar, Roger Ley, Josef Loebelsohn, Arthur Markus, Nessim Papo, Roger Simonin, Paul Szanto, Josef Tchiprout, Jan Weiss ne revinrent pas des camps de la mort lente ou d’Auschwitz). Quant au docteur Lévy, l’homme-orchestre de la Résistance antiboise, qui avait été interné à Imperia, Chiavari et Sanremo, il fut déporté à Auschwitz et abattu durant la « marche de la mort » le 24 janvier 1945. ..."

Référence électronique du livre
Format OpenEdition APA MLA
PANICACCI, Jean-Louis. L’Occupation italienne : Sud-Est de la France, juin 1940-septembre 1943. Nouvelle édition [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2010 (généré le 14 décembre 2020). Disponible sur Internet : ISBN : 9782753567368. DOI : 

GR 16 P 139339 | COMBOUL ( André Raymond Jacques ) | 1900-05-15 | Paris 11 | Seine | FRANCE | RIF DIR
GR 16 P 105485 | CAPRINI ( André ) | 1900-11-05 | Umbertide | | ITALIE | FFc RIF DIR
GR 16 P 601874 | WEIL ( Richard Elie Joseph ) | 1909-09-25 | Paris 11 | Seine | FRANCE | DIR
GR 16 P 8793 | ALLEGRE ( Jean ) | 1896-04-07 | Colmars | Basses-Alpes | FRANCE | FFi DIR
GR 16 P 259158 | GIUGLARIS ( Marcel Honoré ) | 1922-06-19 | Nice | Alpes-Maritimes | FRANCE | FFi DIR
GR 16 P 439071 | NAFILYAN ( Michel Jacques ) | 1922-11-03 | Paris 6 | Seine | FRANCE | FFi DIR
GR 16 P 457117 | PAQUEROT ( Gustave ) | 1910-11-07 | Charenton-le-Pont | Seine | FRANCE | FFi DIR
GR 16 P 559102 | SUSINI ( François Antoine Emile Constant Marc ) | 1922-08-09 | Gonfaron | Var | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 32703 | BARDI DE FOURTOU ( Joseph Marie François Albert ) | 1866-09-06 | Mareuil | Dordogne | FRANCE | FFi DIR

Laurent Laloup le lundi 14 décembre 2020 - Demander un contact

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"... Un des premiers actes de résistance fut le préparation en Principauté des évasions d’aviateurs anglais et canadiens internés par Vichy au Fort de la Revère (Alpes-Mmes).
Il fut préparé par un groupe de résistants avec l’appui des gardiens du Fort. On fit d’abord évader 7 aviateurs, puis 15 qui furent cachés pendant plusieurs jours dans un appartement à Monte Carlo où ils furent évacués par petits groupes sur Marseille et sur l’Espagne.
Ensuite la plus grosse évasion fut celle de 60 aviateurs qui s’enfuirent du Fort par un tunnel creusé par eux sous l’enceinte mais le nombre d’évadés fut trop important et les résistants chargés de les planquer furent débordés. Bon nombre se firent reprendre par la Gendarmerie et la police tant monégasque que française.
Toutefois sur ces 82 évadés, 60 environ purent regagner l’Angleterre. Aussitôt après le fort fut évacué d’ordre des autorités de Vichy et les prisonniers restant transférés dans la région de Lyon.
Ces faits se passaient en 1942 avant l’occupation de la zône.

En novembre 1942 dès l’occupation de la Principauté par les troupes italiennes, un réseau de renseignements se forma sous le patronnage de SR Belge, ce fut la centrale franco belge qui pris le nom de réseau REIMS-JENNY. Son P.C. était dans un garage de Monte Carlo, parmi ses agents certains étaient dans la sureté de Monaco et dans le personnel de la S.N.C.F. Les renseignements collectés étaient photographiés sur microfilms et éxpédié par un courrier sur Marseille et de là sur l’Espagne.
En Avril 1943 l’agent chargé du courrier se fit arrêter en gare de Marseille et ensuite déporté. En mai 1943 le responsable du réseau en Principauté, Roger LEY propriétaire du garage Splendid est arrêté à son garage par la police de Vichy sur ordre des autorités allemandes de Marseille.
Mais réclamé par les autorités militaires italienne qui occupaient la Principauté il leur est remis par les allemands sans son dossier et condamné par le Tribunal militaire italien de BREIL sur ROYA à 18 mois de prison « pour reconstitution d’armée secrète ? », et enfermé à la prison de SAN REMO.
Malgré ces arrestations la vie du réseau se poursuit et en aout 1943 le réseau est rattaché au BCRA de Londres sous le même nom de REIMS JENNY.
En décembre 1943 après l’armistice italien et l’occupation de la Principauté par les Allemands, LEY est repris par ceux-ci à la prison de SAN REMO, et tranféré à NICE et ensuite à Marseille aux mains de la Gestapo. Sa femme est arrêtée quelques jours après bien que n’appartenant pas au réseau. Tous deux sont déportés et meurent lui à BUKENWALD et elle à RAVENSBRUCK.
Ceux qui restent continuent leur travail, mais le 8 Février 1944 deux nouvelles arrestations, celle de Antonin MASSABO et NICOLET Félix, ce dernier réussit à échapper à la Gestapo, mais sa femme, bien que n’appartenant pas au réseau est arrêtée à sa place écrouée aux Nouvelles Prisons de NICE, et relachée huit jours après. La Gestapo vient à nouveau perquisitionner chez elle en Mai 1944, mais sans l’arrêter.
A noter que les arrestations sont faites par la Gestapo de NICE, accompagnée d’un Agent de la Police de Monaco.
Le réseau de REIMS désorganisé par l’arrestation de MASSABO et la fuite de NICODET, qui reste caché en Principauté pendant sept mois, est remis sur pied par ce dernier. C’est René BORGHINI, monégasque, secrétaire du Conseil National de Monaco qui en prend la diraction.
BORGHINI est arrêté à son domicile en Principauté le 3 Juillet 1944 et son bureau du Conseil National est fouillé de fonds en comble par la Gestapo. Les arrestations se succèdent. DUMOULIN, SAUVAIGO, BOSCAGLI, BRISSON, les trois premiers de la Police de Monaco sont écroués aux Nouvelles Prisons de Nice. Le Commandant DE LATTRE, Paul GUILLEVIN et d’autres sont arrêtés à NICE. Esther POGGIO est arrêté au Conseil National de Monaco à la suite d’un piège tendu par la Gestapo avec l’appui du Ministre d’Etat ROBLOT voir rapport annexé. Les autres agents se planquent – Le réseau est désorganisé définitivement.
Le 15 Août 1944 René BORGHINI, Esther POGGIO, Paul GUILLEVIN et le Commandant DE LATTRE sont fusillés à l’Ariane.
Le réseau REIMS implanté en Principauté s’étendait également sur BEAUSOLEIL, ROQUEBRUNE-CAP-MARTIN, CAP D’AIL, MENTON, LA TURBIE. A certains moments il avait même un agent à l’aérodrome de Marignane, et un autre à CANNES.
Le réseau étant confiné dans le renseignement collecte tous ceux d’ordre militaire : fortifications, mouvements de troupes, mouvements de bateaux. Egalement tous les renseignements politiques, économiques. Un agent de la S.N.C.F., TRADEIL Paul contrôle tous les passages de trains militaires en gare de MONACO deux autres FERRAN et MENEI sont en gare de Monte-Carlo.
Un agent de NICE SAINT ROCH et un à BREIL surveille la ligne NICE-CONI. Les rapports les plus détaillés sur les mouvements ferroviaires sont acheminés chaque semaine sur Londres.
Un fichier avec renseignements et photos était tenu à jour sur les collaborateurs, les allemands et les italiens et double transmis à Londres.
En Novembre 1943 un officier d’Etat Major italien, spécialiste des questions d’artillerie et ayant déserté l’armée italienne au moment de la capitulation italienne nous est ramené par un de ses parents, collaborateur du réseau. Ayant fait partie des commissions d’inspection allemandes des fortifications de la Méditerranée et de l’Ecole supérieure d’artillerie allemande de BEZIERS, il nous a fourni les rapports les plus complets et les plus détaillés sur les fortifications cotières entre SETE et TOULON. Le réseau lui fit passer la frontière italienne en Janvier 1944 et il rejoignit les partisans italiens de la région milanaise. Il se nomme Marquis de Castelbianco, de ROME.
Les agents de REIMS régulièrement immatriculés a été dans la Principauté d’environ 25, dont deux jeunes filles Mesdemoiselles Paulette LOTTIER et Silène FALETTI. ,,,"

eudocs.lib.byu.edu  Commission d'histoire de l'occupation et de la libération de la France et comité d'histoire de la seconde guerre mondiale - Témoignages de résistants et études sur la résistance

Laurent Laloup le lundi 31 août 2020 - Demander un contact

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"... Une avalanche de drames qui pousse Tony Pettavino, 78 ans actuellement, à soutenir avec ténacité le devoir de mémoire.

Cet habitant de la rue des Açores va assister aux cérémonies demain mercredi 3 septembre 2008, à 17 h 30 au cimetière. « Il ne faut pas oublier les quelque 70 Juifs arrêtés : seul une dizaine d'entre eux est rentrée. Il y a aussi cet hommage à tous ceux qui ont été fusillés, voire massacrés. Comme Roger et Paule Ley, ce couple martyr de garagistes sur l'avenue Saint-Laurent : des résistants (réseau « Reims Gallia ») déportés dans des conditions atroces. Il ne reste aujourd'hui qu'une minuscule stèle commémorative..."

185948 LEY Roger M 11/06/1890 St-André-les-Vergers (10) F Bu(Lang) DCD 21/03/1945 Langenstein

Laurent Laloup le mercredi 07 août 2019 - Demander un contact

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Réponse :

Arrêté du 19 mars 2008 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès

Ley (Roger, Sylvestre), né le 11 juin 1890 à Saint-André-les-Vergers (Aube), décédé le 12 mars 1945 à Langenstein (Allemagne).

Dernière mise à jour le lundi 14 décembre 2020

 

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