Daniel Gabriel Eugène André Douay - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Daniel Gabriel Eugène André Douay



Naissance : 21 mai 1891 - Caudry (59)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en septembre 1940

Affectation principale : Résistance intérieure / Musée de l'Homme

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 51 ans - 27 octobre 1942 - Paris

Mort pour la France

Epoux d'Emma Crane 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 190462

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 16119


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Daniel Gabriel Eugène André Douay - son Livre ouvert !
 

Royaliste N° 1222 par Frédéric Aimard

DES ROYALISTES CONTRE LES NAZIS (32)

Le capitaine Henri-Clotaire Descamps fut l’organisateur des premiers groupes de résistance dans le Soissonnais. Lié au groupe de la Vérité française, qui comptait de nombreux résistants royalistes, il fut livré par un traître et assassiné par les nazis en 1942.

À Fromelles, dans les Flandres françaises, en frimaire an II (novembre 1793), toute la commune est en révolte contre la Convention qui vient de décréter la confiscation des églises. Le procureur républicain le reconnaît: « Nous avons été obligés de laisser ouverte cette église vu la rumeur du peuple ». Cette municipalité n'est pas la seule dans la région… C'est dans ce village qu'Anaclet (cultivateur) et Léontine Descamps ont vu naître leur fils Henri-Clotaire le 20 avril 1906.
Pendant la Grande Guerre, comme partout dans le Nord, la famille Descamps subit l'occupation, les réquisitions, les privations, la maladie et la mort de leur fille cadette. Après-guerre, leur fils, Henri-Clotaire, interne à l'institution Saint-Charles à Chaunoy est touché par la grâce. Il espère devenir prêtre, mais sa vocation est brisée en 1921 par la disparition de sa mère. En 1926-27, il est conscrit à Gemersheim, au 171e Régiment d'Infanterie (RI). En 1929, marié à Marguerite Bieux, le couple attend son premier fils, Pierre. Il accueille assez vite ses frères, Jean-Michel et Bernard.
Henri-Clotaire décide de s'engager. Admis à l'École Militaire d'Infanterie de Saint-Maixent, il en sort sous-lieutenant en 1932 (promotion La Tafilalet). Le jeune officier est affecté au 153e RI. Puis, il entre à l'École d'Application de la Gendarmerie de Versailles. Le gendarme Henri-Clotaire est nommé à Valenciennes.

En 1939, à la déclaration de guerre, il est volontaire pour les Corps francs. Promu capitaine (15 mars 40), il participe à la campagne de France où « il donne un très bel exemple de bravoure et de maîtrise de soi » (citation à l'ordre de l'armée).
Comme l'explique, après-guerre, son fils aîné Pierre : « Chrétien pratiquant profond… Dès l'avant-guerre, il s'était insurgé contre l'hitlérisme païen… Mon père était influencé par l'Action française, il était de ceux que la philosophie de Maurras ne laissait pas indifférents… » Mais il ne suit pas les consignes du martégal puisque, refusant l'humiliation de l'armistice, il s'engage, à l'insu de sa hiérarchie, dans les tout premiers groupes de résistance.
En août 1940, Henri-Clotaire Descamps est mis à la disposition de la 2e légion de la gendarmerie et commande la section de Soissons (zone occupée). Très rapidement il entre en relation avec Maurice Dutheil de La Rochère (voir Royaliste n°1192) qui le met en contact avec le petit groupe de La Vérité Française (voir Royaliste n°1191) qu'a organisé autour de Soissons Daniel Douay (transporteur) avec Eugène Delhaye, Aimé Dufour, Gilbert Jordana, Louis Leseigneur, Jean Vogel, Émile Louys, Maurice Moreau, André Meurghe, Pierre et Paul Debruyère, etc. Le groupe s'étend jusqu'à Villers-Cotterêts.

Le capitaine Descamps montra au cours de son procès un courage et une fermeté inébranlables.
Germain Tillion.

Le commandant reçoit, dans son bureau à la gendarmerie, les chefs du groupe : Jean de Launoy (voir Royaliste n°1190), le commandant Coqueugniot et Daniel Douay. « C'est là que toutes les décisions étaient sanctionnées, car le capitaine Descamps était devenu l'âme de la Résistance, le conseiller et le chef moral ». Comme le dit, après-guerre, son ami le lieutenant de la gendarmerie Achille Vanuxem: « C'est ainsi que pour Soissons tous les détails d'exécution avaient été étudiés en ce qui concerne tant les points de parachutages d'armes que les sabotages des voies de communication… » (1).
Le groupe va cacher le matériel militaire abandonné par l'armée française. Grâce à Eugène Delhaye, les armes sont dissimulées (2) dans les « Crasses » de l'usine Bickel où il est chef de la fonderie, d'autres dans les carrières et même dans le cimetière de Soissons.
Comme la plupart des premières associations résistantes, le petit groupe de Soissons va venir en aide aux recherchés par la Geheime Feldpolizei de l'Abwehr où la Geheime Staatspolizei (Gestapo), police politique du IIIe Reich. Ainsi « la maison d'Eugène Delhaye devient le centre d'accueil et de ravitaillement des évadés ». Le service ne s'arrête pas là. Le secrétaire de la mairie de Soissons, Aimé Dufour, fournit vraies fausses cartes en tous genres…
Personne n'est étonné lorsqu'en août 1941, un jeune Belge Jacques Desoubrie (3), se présentant comme évadé? d’une prison allemande, prend contact. À Soissons il rencontre Jean Vogel qui le met en relation avec le groupe parisien. Cette petite ordure nazie a été chargée par les Allemands d’infiltrer les organisations de la Résistance. Il va faire son œuvre !
À Soissons, le 25 novembre 1941, vers 7 heures du matin, la sonnette de l'appartement d'Henri-Clotaire Descamps tinte… C'est la Feldgendarmerie qui vient l'arrêter. Le capitaine tente de fuir… Les Allemands tirent. Blessé, il tombe. Alors les nazis le traînent jusqu'à une automobile qui part immédiatement pour Fresnes. Il y retrouve une vingtaine de ses amis de la Résistance de Soissons. Pas seulement, puisque la presque totalité du groupe La Vérité française est sous les verrous.
Interrogé très violemment, une douzaine de fois, par les sbires de la Gestapo, l'officier ne parle pas… En revanche ses tortionnaires n'hésitent pas à le traiter de communiste. Madame Descamps leur montre une photo de juin 1940, où on le voit à genoux en train de servir la messe…
Le 15 avril 1942 s'ouvre le procès des résistants. Le 31 mai, Henri-Clotaire Descamps est condamné à mort. Sa peine est soi-disant commuée en vingt ans de détention. Il quitte la France… Le 5 décembre 1942, à 5 h 21 minutes du matin, Henri-Clotaire Descamps est guillotiné à la prison de Brandebourg-Görden.

FRANÇOIS-MARIN FLEUTOT.
(À suivre : Jacques de Lanzerme.)

(1). Descamps dans le dossier Réseau Musée de l'Homme, archives du « comité d'Histoire de la deuxième guerre mondiale ».
(2). Il s'agissait quand même de 1700 fusils, 22 mitrailleuses, un fusil-mitrailleur, de stocks de grenades et de munitions et… d'un char et d'un canon. Ces armes seront données à la Résistance au moment de la Libération.
(3). Desoubrie est jugé le 20 juillet 1949. Condamné à mort par la cour de justice de la République, il est passé par les armes le 20 décembre de la même année.

Laurent Laloup le mercredi 08 novembre 2023 - Demander un contact

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DOUAY Daniel, Gabriel, Eugène, André
Né le 21 mai 1891 à Caudry (Nord), fusillé le 27 octobre 1942 au stand de tir du ministère de l’Air à Paris (XVe arr.) ; transporteur ; résistant dans l’Aisne ; membre de Vérité française.

Daniel Douay était le fils d’un marchand de bois. Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, présenté comme un héros de l’armée d’Orient, Daniel Douay était transporteur à Soissons (Aisne) où il s’était marié en novembre 1921 avec Emma Crane. Le couple eut six enfants.
Dès son retour d’exode, il participa à la Résistance au sein du groupe Vérité française créé par un colonel en retraite, Maurice Dutheil de la Rochère, monarchiste et patriote intransigeant et qui agissait dans la mouvance de ce qu’on dénomma après guerre le réseau du Musée de l’Homme.
Un agent double, Jacques Desoubrie, fut introduit par les Allemands (fusillé en 1949 au fort de Montrouge). Il réussit à faire tomber La Rochère puis les groupes de Vérité française implantés à Paris, Versailles et Soissons entre juillet et novembre 1941.
Daniel Douay fut arrêté par la Feldgendarmerie de Soissons le 25 novembre 1941 pour « aide à l’ennemi et espionnage » en même temps que plusieurs autres Soissonnais dont Émile Louys (fonctionnaire des contributions indirectes) et Jean Vogel (commerçant fourreur) qui furent fusillés avec lui.
Condamné à mort le 30 mai 1942 par le tribunal militaire du Gross Paris, rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.), il a été fusillé au stand de tir du ministère de l’Air le 27 octobre 1942.
Il fut homologué, à titre posthume, lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom est gravé sur la plaque du ministère de la Défense à Paris XVème
Depuis 2010, une rue porte son nom à Crouy (Aisne) et depuis 2011 un square de Soissons porte les noms de Daniel Douay, Émile Louys et Jean Vogel.« 

fusilles-40-44.maitron.fr 

Laurent Laloup le lundi 23 octobre 2023 - Demander un contact

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www.genealogie-aisne.com 

DOUAY Daniel Gabriel Eugène André
Transporteur, résistant membre de Vérité française.
Naissance : 21.05.1891 à CAUDRY 59
Decès : 27.10.1942 à Paris XIVe
Sépulture : à Ivry -Carré des suppliciés
Ville(s) liée(s) : SOISSONS

Fils de Charles Douay, marchand de bois, ancien combattant de la première guerre mondiale dans le 3ème RI de génie, il participera à la bataille de Montivilliers, campagne de Serbie et sera décoré dela médaille des poilus d'Orient.
Installé à Soissons, avenue de Reims, il est transporteur. Il est l'époux d'Emma Crane et ils ont six enfants.
Il entre en résistance dès son retour d'exode dans le réseau Vérité française . En 1941, le groupe infiltré se démantèle peu à peu , les hommes tombent. Daniel Douay est arrêté le 25.11.1941 à Soissons par la Feldgendarmerie, avec Jean Vogel et Emile Louys. Ils sont fusillés le 27 octobre 1942.

Laurent Laloup le mardi 01 février 2022 - Demander un contact

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Au commencement de la Résistance. Du côté du musée de l'Homme 1940-1941: Du ...De Julien Blanc



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Laurent Laloup le mercredi 12 août 2020 - Demander un contact

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Au commencement de la Résistance. Du côté du musée de l'Homme 1940-1941: Du ...De Julien Blanc

GR 16 P 524365| ROUSSEL épouse LELEU ( Sylvette Sylvina Sophie )| 1908-02-27| Bruay-la-Buissière| Pas-de-Calais| FRANCE| FFc DIR
GR 16 P 13176| ANDRIEU ( Jules Henri )| 1896-02-08| Bruay-la-Buissière| Pas-de-Calais| FRANCE| FFc DIR



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Laurent Laloup le jeudi 12 septembre 2019 - Demander un contact

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Daniel Gabriel Eugène André Douay

Né le 21 mai 1891 (jeudi) - Caudry 59139 Nord France
Décédé le 27 octobre 1942 (mardi) - Caserne Balard, à l'âge de 51 ans
Entrepreneur de transport
A participé à la Grande Guerre
Domicile lors de la mobilisation : Caudry (59)

Parents
Charles François Douay 1852-1934
Eugénie Euphrasie André 1862-1895

Union
Marié avec Emma Crane weyland 1892-1995

Fratrie
H Pierre Henri Albert François Douay Marié en 1947, Soissons 02722 Aisne Picardie France, avec Anne Marie Thérèse Chapuis

Notes
Fusillé par les allemands le 27/10/1942 à la caserne Balard à Paris pour faits de résistance, faisant partie du réseau" Vérité Française de Soissons". Il a été fusillé avec les membres du réseau. Lieutenant FFC. Héros décoré de l'armée d' Orient en 14/18.
Le 27/05/2011, un square en la mémoire des fusillés, 70 ans après a été inauguré et porte les noms de Daniel DouaiDouay), Emyle Louis, Jean Vogel ses compagnons d'armes.

Jacques Ghémard le mercredi 22 mai 2019 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 08 novembre 2023

 

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