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Paul Victor Wittmer

Paul Victor Wittmer - son Livre ouvert !
 

Jugement et amnistie

En réponse (imparfaite) à la contribution de Roudier du 9 janvier 2019, je n'ai pas de copie du jugement de Paul Wittmer mais il existe un document aux archives de la défense (instruction du commissaire de l'Air, Grenier, en date du 7 juillet 1944 - carton 4D7) qui fait mention de la grâce amnistiante dont celui-ci a bénéficié le 26 février 1943. Il y est rappelé que le sous-agent de 1ère classe Paul Victor Witmer (avec un seul T) a été jugé le 4 décembre 1941 à Meknès et condamné à 20 ans de travaux forcés et à la dégradation militaire pour "tentative de prise de service dans une armée étrangère et tentative de livraison d'appareil de navigation aérienne à une puissance étrangère".
La copie est malheureusement de qualité médiocre.

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Bertrand Le Bras le mardi 14 novembre 2023 - Demander un contact

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Henriette César, mon arrière grand mère, la belle mère de Paul Wittmer

Voici l'entrefilet du Radical de Marseille dans lequel mon arrière grand mère (la femme César) est citée. Elle a notamment caché mon grand-père Paul Wittmer et le philosophe Jean Wahl.

Roudier le vendredi 08 septembre 2023 - Demander un contact

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Réponse :

Jean Wahl 

Videz vos poches. Histoire du Groupe Lorraine - p.m. lambermont

« …. « Au nom de l'Etat français, Wittemer a été condamné à la peine de vingt ans de travaux forcés et à la dégradation militaire, pour acte de nature à nuire à la défense nationale et avoir tenté de livrer un appareil de navigation aérienne à une puissance étrangère. »
En langage clair, cela se traduit : l'aspirant Wittemer a été pris en flagrant délit alors que, voulant rejoindre les Forces Françaises Libres, il essayait, à Casablanca, de s'enfuir avec l'avion utilisé par la commission italienne d'armistice... Les Italiens ! ils n'étaient même pas au courant.
Ils semblaient d'ailleurs s'en ficher éperdûment. C'est aux vaillants sbires et aux mouchards des services de répression des « menées antinationales » que l'Alsacien Wittemer eût maille à partir.
Beaucoup veulent comme leurs camarades tchèques et polonais continuer la lutte, défendre l'honneur de leur pays.
Les malheureux qui, en Afrique, sont surpris alors qu'ils cherchent à gagner l'Angleterre, sont jugés par des cours martiales composées de militaires et d'aviateurs et procédant à huis-clos. Malmenés par certains policiers, torturés par d'autres, tondus à ras, enchaînés, ils sont parqués dans d'abjectes prisons. Port Lyautey, entre autres, leur réserve un traitement de prédilection. Un certain capitaine Bruno (1) préside aux destinées de la prison de Port Lyautey. Des petits yeux de myope dans un visage suant l'hypocrisie, serré dans un uniforme ajusté, une éternelle badine à la main, Bruno, chaussé de hautes bottes de cavalier (il arrive droit du 31° Génie) ferait certainement un remarquable kapo dans un bagne nazi. Il a de suite stigmatisé comment il entend traiter ceux qu'alors on appelait des dissidents.
- Je serais fier de porter l'uniforme allemand !
C'est en effet tout un programme. Scandant ses paroles avec sa cravache, il ajoute rageur :
- Je vous considère tous moins que la pègre, plus bas que ceux qui ont volé, tué, violé et soyez-en sûrs, je vous traiterai comme tels.
En butte à cette tyrannie et à cette hargne, les dissidents poursuivent leur long calvaire dans les cachots de répression où Bruno les expédie pour les « réhabiliter ».
Au milieu d'une enceinte à l'intérieur de la prison, dans un bâtiment bas et lépreux, les portes hostiles de ces cachots s'ouvrent sur des cellules étroites et plongées dans une demi-obscurité. On y distingue à peine un bas-flanc de ciment et le trou qui sert d'égout, se devine au bruit des rats et de l'immonde vermine qui y grouille. Là, le condamné, habillé de haillons, le crâne rasé comme un forçat, croupit, attendant qu'on lui jette le soir un lambeau de couverture. Ses nuits ne lui appartiennent même pas.
Chaque heure est ponctuée par un coup de gueule du garde-chiourme. Si par malheur, écrasé de fatigue et d'abrutissement, un vigoureux « présent » n'est pas répondu, le gardien déshabille sa victime de force et lui jette un seau d'eau, le laissant nu comme un ver jusqu'à l'appel du matin.
- Ces aviateurs et leurs camarades sont des gens butés, doit se dire Bruno, ne comprenant pas que son régime pénitentiaire n'arrive pas à les réduire.
Une grève générale de la faim éclate.…. »

Laurent Laloup le mardi 25 avril 2023 - Demander un contact

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Il semble que le Lt Wittmer n'ait pas réussi son évasion et fut incarcéré dans les geôles vichystes

Cf "Cap sans retour" de Germaine L'Herbier-Montagnon. 

Laurent Laloup le jeudi 10 janvier 2019 - Demander un contact

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Paul Wittmer, mon grand-père

Je possède sa médaille de la résistance signée de Londres par le général de Gaulle en 1943 et un livre : "Pour des ailes libres" de François Brunschwig qui mentionne Paul Wittmer lors du vol d'un avion pour rejoindre Gibraltar.
D'autre part, j'aurais aimé retrouver son jugement par les tribunaux de Vichy le condamnant. J'ai également un portrait de lui dessiné en prison et signé par Michel Brunschwig, son ami.

Roudier le mercredi 09 janvier 2019 - Demander un contact

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Réponse :

Michel Brunschwig 

Et cette médaille de la résistance est datée du 31 mai 1943 et porte le numéro 82. Donc il fait parti des premiers à l'avoir reçue et il faisait indéniablement partie, avant aout 1943, de la Résistance reconnaissant de Gaulle comme son chef, donc c'est un Français Libre

Paul Wittmer, mon grand-père

Paul Wittmer, aviateur, médaille de la résistance (signée par de Gaulle en 1943 de Londres), condamné et torturé par le régime de Vichy au Maroc, libéré en 1942 par les Américains, mort à 26 ans pour la France en 1944 en préparant le débarquement de Provence.

Roudier le mardi 08 janvier 2019 - Demander un contact

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Réponse :

Paul WITTMER
Mort pour la France le 04-02-1944 (Constantine (ex département de Constantine), Algérie)
Né le 12-03-1918 à Paris 12e arrondissement (75 - Paris (ex Seine), France)
Carrière
Statut militaire - Air
Grade sous-lieutenant
Unité Groupe de bombardement moyen
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué en service aérien commandé
Sources Service historique de la Défense, Vincennes
Cote AI 1Mi 28

Mais pas de dossier de résistant GR 16 P, pas dans la liste Ecochard.

Avez vous un document qui montrerait son engagement dans les FAFL ?

Source : Réseau Henri d’Astier
Mission Arthur Richard
1940 - 1942

war.megabaze.com 

"... Pierre Gabrielli, membre du même service secret, fut grièvement blessé (fracture du bassin) lors d'un parachutage.

... Pour l'ensemble des membres du " sous réseau Arthur Richard " et quelques autres Résistants du Maroc, les services rendus à la Résistance furent récompensés par:

Légion d'Honneur: Pierre Gabrielli, Simone Maillot, Louise Nicolas, Maurice Pascouët père (Mort pour la France à Buchenwald)

Médaille de la Résistance avec Rosette: Louis Leclerc, Honoré Paluat, MM. Maurice Pascouët père et fils (cas très rare, sinon unique dans une même famille), plus Maurice Boniface et Anna Paolantonacci (de Casablanca) .

Médaille de la Résistance: Lucien Aillaud, Arthur Biau, Henri Boube, Jean Gabrielli (Mort au Champ d'Honneur), Pierre Gabrielli, Marcel July, Simone Maillot, Madeleine Magny, Gilbert Morrisson, Louise Nicolas, Ferdinand Pelet du Planty, Paul Wittmer, plus Jean Paolantonacci; (de Casablanca ) et le Capitaine Maurice Prochasson. ..."

Laurent Laloup le mardi 07 août 2007 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

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Réponse :

GR 16 P 92756 | BROSSET épouse MAGNY (Madeleine) | 1885-12-22 | Paris 4 | Seine | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 463464 | PELET DU PLANTY (Ferdinand Léon Jules) | 1903-10-13 | Armentières | Nord | FRANCE | FFc