Maurice Charles Marie Dutheil de la Rochère - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Maurice Charles Marie Dutheil de la Rochère



Naissance : 9 mai 1870 - Versailles (78)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en aout 1940

Affectation principale : Résistance intérieure / Musée de l'Homme

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 73 ans - 3 janvier 1944 - Sonnenburg, Allemagne

Mort pour la France

Père de Cecile Dutheil de la Rochère 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 205855GR 16 P 206096

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 17288


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Maurice Charles Marie Dutheil de la Rochère - son Livre ouvert !
 

The Haennig-Nordmann Papers: Two Lawyers in Occupied France

Auguste Dizerbo (1913-2011), pharmacist at Quimper, joined the Free French in September 1940. (Transcribed as Dicerbo in document n° 12, 1941 ). He was in contact with Vilde and Weil-Curiel to find boats to join England. Betrayed by Gaveau, he was arrested by the Germans on 21 January 1941, interrogated and judged in July 1941. He was condemned to hard labor for life, but eventually freed on orders of Roskothen before the end of the war. He became a renowned botanist, specialist in seaweeds.

Gabriel Marc Dupleix (1921-1986), domiciled in Paris 20e, commercial secretary, member of aero-club at Aubervilliers, arrested December 1940, imprisoned at the Prison du Cherche-Midi, Paris, sentenced to 7 months imprisonment at Fresnes, liberated 5 August 1941. He is recorded as having joined the Free French movement in November 1941.

Colonel Charles Marie Maurice Dutheil de la Rochere (1870-1943). Cited in German documents n° 12-15, 1941 . According to Blumenson, op. cit., he managed to copy German military plans, list aerodromes in construction, and note troop movements, which he forwarded to Pierre Walter. Germaine Tillion also worked with him, and he was in contact with Colonel Hauet to found an anti-Nazi group. He was deported on 8 June 1942 to Karlsruhe, Rheinbach and Sonnenburg where he died on 13 Dec 1943.

Mme Erouchkowski, aka "Ski", employee of Russian origin at the Musee de I'Homme, mistress of Adrien Fedorowsky, in contact with a Gestapo agent, apparently denounced Yvonne Oddon (who lived in the same building) and Anatole Lewitzky. Cited in German documents n° 12-15, 1941. After their arrest, she obtained money from SS Captain Doehring and went to Berlin.

Rene-Georges Etienne (1902-1992), acquitted in 1942. Cited in German documents n° 13, 18, 1941, in letter by Haennig, n° 23, December 1941 in note n° 27, 1942 and in Nordmann's letter,n° 34, 1942.

Laurent Laloup le mercredi 27 décembre 2023 - Demander un contact

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Royaliste N° 1222 par Frédéric Aimard

DES ROYALISTES CONTRE LES NAZIS (32)

Le capitaine Henri-Clotaire Descamps fut l’organisateur des premiers groupes de résistance dans le Soissonnais. Lié au groupe de la Vérité française, qui comptait de nombreux résistants royalistes, il fut livré par un traître et assassiné par les nazis en 1942.

À Fromelles, dans les Flandres françaises, en frimaire an II (novembre 1793), toute la commune est en révolte contre la Convention qui vient de décréter la confiscation des églises. Le procureur républicain le reconnaît: « Nous avons été obligés de laisser ouverte cette église vu la rumeur du peuple ». Cette municipalité n'est pas la seule dans la région… C'est dans ce village qu'Anaclet (cultivateur) et Léontine Descamps ont vu naître leur fils Henri-Clotaire le 20 avril 1906.
Pendant la Grande Guerre, comme partout dans le Nord, la famille Descamps subit l'occupation, les réquisitions, les privations, la maladie et la mort de leur fille cadette. Après-guerre, leur fils, Henri-Clotaire, interne à l'institution Saint-Charles à Chaunoy est touché par la grâce. Il espère devenir prêtre, mais sa vocation est brisée en 1921 par la disparition de sa mère. En 1926-27, il est conscrit à Gemersheim, au 171e Régiment d'Infanterie (RI). En 1929, marié à Marguerite Bieux, le couple attend son premier fils, Pierre. Il accueille assez vite ses frères, Jean-Michel et Bernard.
Henri-Clotaire décide de s'engager. Admis à l'École Militaire d'Infanterie de Saint-Maixent, il en sort sous-lieutenant en 1932 (promotion La Tafilalet). Le jeune officier est affecté au 153e RI. Puis, il entre à l'École d'Application de la Gendarmerie de Versailles. Le gendarme Henri-Clotaire est nommé à Valenciennes.

En 1939, à la déclaration de guerre, il est volontaire pour les Corps francs. Promu capitaine (15 mars 40), il participe à la campagne de France où « il donne un très bel exemple de bravoure et de maîtrise de soi » (citation à l'ordre de l'armée).
Comme l'explique, après-guerre, son fils aîné Pierre : « Chrétien pratiquant profond… Dès l'avant-guerre, il s'était insurgé contre l'hitlérisme païen… Mon père était influencé par l'Action française, il était de ceux que la philosophie de Maurras ne laissait pas indifférents… » Mais il ne suit pas les consignes du martégal puisque, refusant l'humiliation de l'armistice, il s'engage, à l'insu de sa hiérarchie, dans les tout premiers groupes de résistance.
En août 1940, Henri-Clotaire Descamps est mis à la disposition de la 2e légion de la gendarmerie et commande la section de Soissons (zone occupée). Très rapidement il entre en relation avec Maurice Dutheil de La Rochère (voir Royaliste n°1192) qui le met en contact avec le petit groupe de La Vérité Française (voir Royaliste n°1191) qu'a organisé autour de Soissons Daniel Douay (transporteur) avec Eugène Delhaye, Aimé Dufour, Gilbert Jordana, Louis Leseigneur, Jean Vogel, Émile Louys, Maurice Moreau, André Meurghe, Pierre et Paul Debruyère, etc. Le groupe s'étend jusqu'à Villers-Cotterêts.

Le capitaine Descamps montra au cours de son procès un courage et une fermeté inébranlables.
Germain Tillion.

Le commandant reçoit, dans son bureau à la gendarmerie, les chefs du groupe : Jean de Launoy (voir Royaliste n°1190), le commandant Coqueugniot et Daniel Douay. « C'est là que toutes les décisions étaient sanctionnées, car le capitaine Descamps était devenu l'âme de la Résistance, le conseiller et le chef moral ». Comme le dit, après-guerre, son ami le lieutenant de la gendarmerie Achille Vanuxem: « C'est ainsi que pour Soissons tous les détails d'exécution avaient été étudiés en ce qui concerne tant les points de parachutages d'armes que les sabotages des voies de communication… » (1).
Le groupe va cacher le matériel militaire abandonné par l'armée française. Grâce à Eugène Delhaye, les armes sont dissimulées (2) dans les « Crasses » de l'usine Bickel où il est chef de la fonderie, d'autres dans les carrières et même dans le cimetière de Soissons.
Comme la plupart des premières associations résistantes, le petit groupe de Soissons va venir en aide aux recherchés par la Geheime Feldpolizei de l'Abwehr où la Geheime Staatspolizei (Gestapo), police politique du IIIe Reich. Ainsi « la maison d'Eugène Delhaye devient le centre d'accueil et de ravitaillement des évadés ». Le service ne s'arrête pas là. Le secrétaire de la mairie de Soissons, Aimé Dufour, fournit vraies fausses cartes en tous genres…
Personne n'est étonné lorsqu'en août 1941, un jeune Belge Jacques Desoubrie (3), se présentant comme évadé? d’une prison allemande, prend contact. À Soissons il rencontre Jean Vogel qui le met en relation avec le groupe parisien. Cette petite ordure nazie a été chargée par les Allemands d’infiltrer les organisations de la Résistance. Il va faire son œuvre !
À Soissons, le 25 novembre 1941, vers 7 heures du matin, la sonnette de l'appartement d'Henri-Clotaire Descamps tinte… C'est la Feldgendarmerie qui vient l'arrêter. Le capitaine tente de fuir… Les Allemands tirent. Blessé, il tombe. Alors les nazis le traînent jusqu'à une automobile qui part immédiatement pour Fresnes. Il y retrouve une vingtaine de ses amis de la Résistance de Soissons. Pas seulement, puisque la presque totalité du groupe La Vérité française est sous les verrous.
Interrogé très violemment, une douzaine de fois, par les sbires de la Gestapo, l'officier ne parle pas… En revanche ses tortionnaires n'hésitent pas à le traiter de communiste. Madame Descamps leur montre une photo de juin 1940, où on le voit à genoux en train de servir la messe…
Le 15 avril 1942 s'ouvre le procès des résistants. Le 31 mai, Henri-Clotaire Descamps est condamné à mort. Sa peine est soi-disant commuée en vingt ans de détention. Il quitte la France… Le 5 décembre 1942, à 5 h 21 minutes du matin, Henri-Clotaire Descamps est guillotiné à la prison de Brandebourg-Görden.

FRANÇOIS-MARIN FLEUTOT.
(À suivre : Jacques de Lanzerme.)

(1). Descamps dans le dossier Réseau Musée de l'Homme, archives du « comité d'Histoire de la deuxième guerre mondiale ».
(2). Il s'agissait quand même de 1700 fusils, 22 mitrailleuses, un fusil-mitrailleur, de stocks de grenades et de munitions et… d'un char et d'un canon. Ces armes seront données à la Résistance au moment de la Libération.
(3). Desoubrie est jugé le 20 juillet 1949. Condamné à mort par la cour de justice de la République, il est passé par les armes le 20 décembre de la même année.

Laurent Laloup le mercredi 08 novembre 2023 - Demander un contact

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Geneviève de Gaulle Anthonioz et Germaine Tillion : dialogues

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Laurent Laloup le lundi 26 avril 2021 - Demander un contact

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Soldiers of the Night: The Story of the French Resistance
De David Schoenbrun



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Laurent Laloup le lundi 27 avril 2020 - Demander un contact

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Au commencement de la Résistance. Du côté du musée de l'Homme 1940-1941: Du ...De Julien Blanc

GR 16 P 165202| DE GAULLE (Madeleine Marie)| 1908-09-28| Rouen| Seine-Inférieure| FRANCE| FFc



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Laurent Laloup le lundi 27 avril 2020 - Demander un contact

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Laurent Laloup le mardi 25 février 2020 - Demander un contact

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museedelaresistanceenligne.org 



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Laurent Laloup le samedi 23 novembre 2019 - Demander un contact

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"... Le 4 juillet 1941 à 7 h 30 du matin, il [Lucien Beysson] fut arrêté à son domicile par la police de sécurité et du renseignement de la SS (Sipo-SD) dirigée par Karl Boemelburg, commandant SS-Sturmbannführer. L’agent de pénétration (V-Mann) Jacques Desoubrie qui travaillait pour la GPF (Geheimfeldpolizei), police secrète de campagne en liaison avec l’Abwehr (contre-espionnage) était à l’origine de cette chute qui toucha notamment le colonel Maurice Dutheil de La Rochère, Lucien Riff et le sergent des sapeurs-pompiers Jean-Maurice Fabre. ..."

Laurent Laloup le vendredi 22 novembre 2019 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 27 décembre 2023

 

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