Jeanne Louise Betin épouse Vandewalle - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jeanne Louise Betin épouse Vandewalle



Naissance : 19 juin 1923 - Nantes (44)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juin 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Mithridate

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 91 ans - décembre 2014 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 56866

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 5366

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Jeanne Louise Betin épouse Vandewalle - son Livre ouvert !
 

" Dans un livre consacré à des Résistants bretons, sa biographie est résumée ainsi : « Jeanne Bétin (…) aurait aimé mener une vie tranquille, mais elle travaillait à la Kriegsmarine, à Rennes. Sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait, elle s’est retrouvée, en 1943, déportée à Ravensbrück. »

En effet, en cette période de guerre, il faut prendre le travail où il est, d’autant plus que Jany doit subvenir seule à ses besoins car sa mère est décédée en 1939. Malgré tout, elle n’est pas enthousiaste de travailler pour les Occupants.

Son travail consiste à traiter les bons de commande de matériels pour les sous-marins allemands basés dans les ports de l’Atlantique. Elle loge alors dans un foyer avec une autre jeune fille. Un jour, celle-ci lui présente deux hommes qui font partie de la Résistance. Ils lui disent qu’elle doit leur fournir des copies de tous les bons de commande qui passent entre ses mains et ils lui font comprendre qu’elle n’a pas vraiment le choix.

Jany accepte. Elle n’est pas une militante mais elle n’accepte pas que les Nazis occupent la France et tuent un grand nombre de ses compatriotes.

D’un autre côté, elle sait qu’avec ces données, la Résistance peut localiser les sous-marins et ainsi les attaquer et les détruire. Elle sait qu’elle fait une œuvre utile pour la France, pour la libérer du joug nazi, mais elle se dit : « Je fais tuer des gens… ». Les Résistants se posaient souvent des cas de conscience de ce genre-là… Comment tuer des gens de bon cœur ? Comment détruire des installations françaises et en être ravi ? Mais c’était la guerre !

Le 13 septembre 1943, la Gestapo l’arrête. Interrogée, frappée, elle est envoyée à la prison Jacques Cartier où elle restera 6 mois avant de partir à Romainville. Puis le 22 avril 1944, elle est envoyée en déportation à Ravensbrück dans les tristes wagons à bestiaux.

Là, elle n’est plus Jeanne Bétin mais le numéro 35452. Dans son bloc, est logée une célèbre déportée qui entrera bientôt au Panthéon, Geneviève de Gaulle, la nièce du Général de Gaulle. Avec ses codétenues, elles travaillent comme de vraies bêtes de somme, à pousser les wagonnets de terre et de pierres pour assécher le marais. Elle pèse moins de 40 kilos.

Puis elle est envoyée à Holleishen où elle travaille dans une usine d’armement. Elle fabrique des cartouches antichars dans lesquelles elle doit introduire un tube de phosphore et visser le détonateur, mais, volontairement, elle « oublie » souvent de mettre le phosphore. Là, volontairement, elle fait encore de la Résistance mais cela aurait pu lui coûter très cher si les Alliés n’étaient pas arrivés pour libérer le camp.

Elle revient à Rennes, fatiguée, maigre, usée par le manque de nourriture et de soins, par les mauvais traitements. Son père vient la chercher à la gare mais il s’est remarié et Jany comprend très vite qu’elle ne peut pas rester chez sa belle-mère. Elle ne sait pas où aller. Heureusement, une dame la conduit chez Andrée Récipon, cette grande dame de la Résistance qui après avoir caché des réfractaires ou des parachutistes alliés dans son château de Laillé, accueille maintenant des rescapés de la guerre.

Là, elle se refait une santé, elle se repose, mange à sa faim et, comble de bonheur, y rencontre celui qui deviendra son mari, René Vandewalle qui, lui aussi a été déporté.

Jany Vandewalle-Bétin est décédée en décembre 2014.

Renée Thouanel-Drouillas
Source : Entretien avec Jany Vandewalle."

memoiredeguerre.free.fr 

laurent laloup le mercredi 15 août 2018 - Demander un contact

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Jeanne Vandewalle nous a quittés

Publié le 04/12/2014

Ancienne résistante et déportée, Jeanne Vandewalle, 91 ans, vient de s'éteindre. Sa vie avait basculé en 1939-1945.

Ses amis l'appelaient affectueusement Janie ou Jany. Jeanne Vandewalle, née Bétin à Rennes, vient de mourir à l'âge de 91 ans. Son destin, peu banal, a basculé, comme beaucoup d'autres de sa génération, lors de la seconde guerre mondiale. Déjà, juste avant la guerre, la vie ne l'épargne pas. Jeanne Bétin, 16 ans, perd sa mère en janvier 1939. Le remariage de son père la contraint à quitter la maison. La jeune Jeanne réside alors dans un foyer de jeunes filles.

La guerre éclate, puis vient l'Occupation. Jeanne Bétin travaille à l'Arsenal, puis à... la Kriegsmarine où est entreposé le matériel nécessaire aux Ubots, les sous-marins allemands. Jeanne entre dans la Résistance « par une bande d'amis » et oeuvre dans le renseignement. Elle est arrêtée le 13 septembre 1943. Détenue à la prison Jacques-Cartier de Rennes, Jeanne Bétin est déportée à Ravensbrück. En juin 1944, elle est transférée dans le camp de Holleischen, dans les Sudètes. « L'horreur absolue », nous raconte-t-elle en 2004.

Mais le 5 mai 1945, c'est la délivrance grâce à des résistants polonais. « Les SS étaient partis depuis deux jours. » Quelques semaines plus tard, Jeanne Bétin est de retour dans sa ville, « en habit rayé ». Elle est accueillie au Champ-de-mars par des oeuvres sociales.

Se retrouvant toute seule à Rennes, un couple de Rennais l'oriente vers Laillé et une châtelaine hors du commun, Andrée Récipon. Pendant la guerre, cette dame a pris tous les risques en cachant dans son château des réfractaires au service du travail obligatoire (STO) et des résistants. La guerre finie, elle recueille des déportés pour qu'ils se refassent une santé.

C'est ainsi que Jeanne Bétin rencontre à Laillé un certain René Vandewalle. Réfugié venu de Belgique, le jeune homme avait voulu rejoindre l'Angleterre par l'Espagne, mais avait été arrêté et déporté. D'abord au camp de Sachsenhausen puis à Buchenwald.

Le 23 avril 1946, le destin commence enfin par sourire à Jeanne Bétin, qui devient Mme Vandewalle. Son mari fonde une entreprise de confection. Le couple aura deux enfants.
Bien après son mari, Jeanne Vandewalle décède quelques semaines avant le 70e anniversaire de la Libération des camps.

Éric CHOPIN.

Vendredi 5 décembre, à 14 h 30, les obsèques de Jeanne Vandewalle auront lieu en l'église Saint-Yves à Rennes."

www.ouest-france.fr 

laurent laloup le mercredi 15 août 2018 - Demander un contact

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Avis de décès Rennes (35000)

Obsèques de

Madame Jeanne VANDEWALLE née BÉTIN
Décédée à l'âge de 91 ans.

La cérémonie sera célébrée le 05/12/2014, à 14 heures 30, Église Saint-Yves à Rennes (35000).

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deportée

35452 BÉTIN / VANDEWALLE Jeanne F 19/06/1923 Nantes (44) F Hol R 05/05/1945 Holleischen

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Dernière mise à jour le mercredi 15 août 2018

 

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