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Robert Aron Brunetière - son Livre ouvert ! Robert Aron-Brunetière, né le 26 janvier 1915 à Nancy, et mort à Paris le 3 février 1994, est un dermatologue mondialement reconnu, également compétent en endocrinologie et allergologie. Ancien Chef du Service de Dermatologie de la Fondation A. de Rothschild, il a effectué de nombreuses recherches dont les résultats ont été publiés dans les revues professionnelles françaises et étrangères, et a été à l’origine d’avancées décisives dans le traitement de l’acné. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation qui ont connu un grand succès de librairie. Robert Robert Aron-Brunetière est commandeur de la Légion d’Honneur, et grand officier de l’Ordre National du Mérite.
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Engagement durant la Seconde Guerre mondiale Modifier
Les familles strasbourgeoises ayant été déplacées dans la région de Clermont-Ferrand, c’est là que dès juin 1941, Robert Aron-Brunetiere entre dans la Résistance. Chef de mission de 2e classe, au grade de Commandant du Réseau Buckmaster du 1er juin 1941 au 13 novembre 1942, sous le pseudonyme de Bruno, puis du Réseau Marco-Polo du 13 novembre 1942 au 30 septembre 1944. il sera successivement : - responsable des formations paramilitaires du Mouvement Libération Sud pour la région d’Auvergne - adjoint au Chef de l’Armée Secrète (Général Dejussieu-Pontcarral) comme responsable du bureau opérations (parachutages, commandos de récupération d’armes de guerre) - Il recrute, pour diriger le Service de Santé clandestin le Médecin Capitaine Debenedetti, devenu le Médecin Général Debenedetti, ex-directeur du service de santé des armées - Il échappe de justesse en avril 1943 à une arrestation par la Gestapo ; est muté à Lyon comme adjoint au Chef National Maquis (Brault, alias Jérôme) ; outre de nombreuses missions dans toute la zone sud, il organise avec le Professeur agrégé Maurice Mayer et le Docteur Henri-Pierre Klotz, l’équipement sanitaire des Maquis. - D’octobre 1943 à août 1944, il est Chef du 2e Bureau de l’État-Major National des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) ; il centralise tout le renseignement fourni par l’ensemble des réseaux du M.L.N. et des F.F.C., transmet ses synthèses à Londres, et répercute sur les Régions le renseignement contrôlé passible d’exploitation de l’intérieur. - Il est arrêté par le 2e service de la Milice du Rhône à Lyon le 14 mars 1944, et torturé pendant plusieurs jours. - Il s’évade le 5 mai 1944 (avec l’aide de celle qui deviendra son épouse après la guerre, Janine Lacolombe) et gagne Paris où ses camarades (entre autres le futur prix Nobel Jacques Monod, alors chef du 3e Bureau de l’E.M.N), lui donnent une exceptionnelle marque de confiance en le réintégrant dans ses fonctions et parmi eux dès son évasion. Il a comme adjoint durant cette période, l’autre futur prix Nobel, André Lwoff. Il est nommé le 28 août 1944 Chef du 2e Bureau de la Direction des F.F.I. au Ministère de la Guerre, avec le grade de Lieutenant-Colonel, puis sous-chef du 5e Bureau de l’État-Major de l’Armée en décembre 1944. Reversé au Service de Santé, Service de Dermatologie-Vénérologie du Val de Grâce en septembre 1945, il est détaché comme conseiller technique du Ministre de l’Information, Monsieur André Malraux en novembre 1945.Il est démobilisé le 6 janvier 1946, après sept ans et deux mois de services actifs. C’est à cette période qu’il doit la seconde partie de son patronyme, étant connu à la libération comme le Colonel « Brunetière ».
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wikipedia Laloup Laurent le jeudi 08 mars 2018 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |