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Théophane Jules Vénien

Théophane Jules Vénien - son Livre ouvert !
 

Pyrénées hostiles : jeunes de Touraine sur le chemin de la liberté, 1940-1944 De Jack Vivier

GR 16 P 224584| FIOT ( Théophile )| 1909-02-08| Monnaie| Indre-et-Loire| FRANCE| RIF

Laurent Laloup le samedi 08 août 2020 - Demander un contact

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C'était mon père, j'en suis très fier

Arrêté le lendemain de mes 3 ans (le 23 septembre 1943), je n'ai malheureusement que de très partiels souvenirs ; encore étaient-ce peut être ceux que m'a rapporté ma maman ?
J'ai été élevé dans le culte de mon père, il a toujours été pour moi un modèle et un idéal que je ne pourrai atteindre. Il a fait preuve de beaucoup de courage (dont je crois ne pas être capable) et d'engagement pour la survie et l'avenir de la France.
J'ai recueilli beaucoup de témoignages d'amitié et j'aurai bien aimé profiter de sa présence, que maman a cependant su me transmettre.
J'ai reçu pour lui, à mes 14 ans, la légion d'honneur à titre posthume ; ce fut un très grand moment d'émotion.

Frédéric VÉNIEN le mardi 14 juillet 2020 - Demander un contact

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toute une vie - CND Castille
cnd-castille.fr ›
Monsieur Gaston PAPIN

" ... Les camarades tourangeaux le Dr Pelé, Pichard, Frémondière, Coignard, Piednoir tous de Langeais ont aussi fait partie des kommandos extérieurs tels que Flossenbourg, Weimar, Dora, Laura et fort heureusement, étant sélectionné pour partir dans le grand camp, j’ai là aussi retrouvé d’autres amis de Touraine : Théophane Venien, ingénieur directeur des services de tours, Baudouin, employé S.N.C.F. à Tours, Renard fabricant de chaussures à Tours, Bondu marchand de vin, Fichon, en plus le nommé Najac, ancien président de l’aviation populaire de Saint-Nazaire avec qui j’avais déjà eu des relations plusieurs fois, et Cormoran, inspecteur de police polyglotte qui était en cellule avec moi à Angers et qui m’a non seulement bien soigné de mes blessures mais comme je l’ai dit plus haut, avait tous les jours des informations données clandestinement par notre vieux gardien allemand à la prison d’Angers.
....
Toujours surpris et ignorant de me voir désigné à des corvées pénibles. Au bloc 31, j’ai avec mon camarade Jean Najac obtenu la raison pour laquelle il avait échappé non seulement aux kommandos pénibles et qu’il était employé à l’optique dans un bâtiment chauffé, bénéficiant en plus d’une soupe supplémentaire.
« Et bien, c’est bien simple, me dit-il, à l’interrogatoire, j’ai tout simplement déclaré que j’étais communiste résistant. Si j’avais pu te voir avant que tu sois interrogé, je te l’aurais conseillé, l’ayant appris moi-même par un déporté tchèque dès l’arrivée en gare de Buchenwald. Mais il n’y a rien de perdu, par relations avec les Kapos et Vor Arbeit que je côtoie fréquemment, j’essaierai de te donner le tuyau pour te sortir de ce kommando meurtrier. »
Et ce n’est qu’un mois après ce dur labeur que mon ami Jean Najac m’a conseillé de m’adresser à un interprète luxembourgeois affecté au garage et atelier de mécanique des S.S., qui était adjoint à l’ingénieur allemand responsable de l’atelier mécanique auto. Dis-lui que tu es mécanicien électricien auto, que tu es surpris de ne pas avoir été sélectionné pour ce kommando et j’ai l’impression que ce Luxembourgeois n’est pas communiste. Eh ! Quelle chance de tomber sur un homme aussi gentil ! ..."

laurent laloup le samedi 18 avril 2020 - Demander un contact

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C'était mon grand-oncle !

Etant née en 1954, je n'ai pu échappée à la hiérarchie qui régissait les rapports sociaux de l'époque, qui avait résisté ? Qui avait collaboré ? Qui s'était adonné au marché noir?
Il était tellement évident que toute la société de l'époque tournait en boucle sur ces problématiques qu'il lui fallait un électro-choc qui n'a été autre que mai 68. Peu importe la manière dont les parents s'étaient comportés, les enfants aspiraient à autre chose, enfant dont j'étais. Ce grand-oncle, je connaissais son existence et sa mort en camp de concentration, il m'était pour autant impossible de lui rendre hommage tant le portrait qu'on m'a décrit de lui, ensuite, n'a fait que plaider en sa défaveur.
Il n'empêche, ma vie ne serait pas du tout la même si je n'avais eu la chance que mes grands parents et mes parents, mon père ayant rallié les rangs de la deuxième D.B en 43, n'avaient choisi le bon camp. Je ne peux dire que merci à ce grand-oncle que je n'ai pas connu et dont j'ai hérité cet envie de ne pas renoncer devant l'inacceptable.

Moscardi Bernadette le mardi 10 décembre 2019 - Demander un contact

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Un ami tourangeau

Un grand hommage à Théophane qui était le meilleur ami de mon grand père Edgard Ruby durant ces années noires,
Nous aimons les Venien.
Georges Baril

Baril le vendredi 23 février 2018 - Demander un contact

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Généalogie

" Théophane Jules VENIEN
Né le 30 juillet 1897 - Smarves, 86263
Décédé le 24 janvier 1945 - Flossenburg (Ex Prusse) , à l’âge de 47 ans
Ingénieur

Parents
Jules Jean VENIEN 1872-1964 (Employé aux chemins de fer)
Angéle (Joséphine, Finfin) GUYON 1876-1966

Union(s) et enfant(s)
Marié le 4 décembre 1920, Saint-Denis, 93200, Seine-Saint-Denis, Île-de-France, FRANCE, avec Paulette Solange Giséle BEAUGENDRE 1898-1992 dont
F Janine Paulette VENIEN 1921-2015
Marié le 9 mai 1936, 6ème - Paris, 75056, avec Emma Léonie Emilie JEANDOT 1901-1993 dont
H Frédéric Théophane VENIEN 1940

Frères et sœurs
H Camille VENIEN 1899-1979
H Raymond VENIEN 1902-1988

Notes individuelles
à la suite de la guerre 14, il est devenu ingénieur civil (études par correspondance) avant d'exercer divers postes dont un à St Nazaire où est née sa fille Jeanine. Il est ensuite devenu Ingénieur en chef de la ville de Tours. Pendant la guerre il a participé à la résistance dans le réseau Castille (son alias était Vienne), arrété par la Gestapo le 23/09/1943; déporté en Allemagne à Buchenwald il décède au camp de Flossenburg."

Jacques Ghémard le samedi 28 octobre 2017 - Demander un contact

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" Théophane, Jules, Venien est né le 30 juillet 1897 à Smarves dans la Vienne.

Il est le fils de Jules Vénien et de Joséphine, Angèle Guyon.

Il est appelé sous les drapeaux le 5 janvier 1916 et incorporé le 20 janvier au 8e génie. Il a suivi une formation de télégraphiste militaire à Liancourt (Oise) et au centre d'instruction de Cesson (Seine-et-Marne).
Il est parti pour l'Armée d'Orient le 23 mars 1919, intégré à la compagnie télégraphique du Danube. Rapatrié le 4 septembre 1919, il est démobilisé le 27 septembre.

Il a épousé Emma Jeanudot, dont il a eu deux enfants nés en 1921 et 1922. À la suite de la Grande Guerre, il a suivi des études par correspondance et est devenu ingénieur civil avant d'exercer divers postes dont un à Saint-Nazaire où est née sa fille Jeanine. Il est ensuite devenu ingénieur en chef de la ville de Tours.

Le 25 juin 1936, il est nommé capitaine.

Le 28 août 1939, il est mobilisé au 38e génie de Montargis et sert comme instructeur de bataillon.

Le 10 mai 1940, il est nommé commandant des transmissions de la 8e DI à Robert-Espagne (Meuse). Il est démobilisé le 22 juillet 1940.

Ingénieur en chef de la Ville de Tours, il exerce la fonction de directeur du service de la voirie et des eaux.

Il est entré au réseau CND-Castille en novembre 1942. Il est connu sous l'indicatif de "Vienne" et son numéro d'agent est le 95.606

Le 10 mars 1943, il entre dans le réseau BOA (Bureau des Opérations Aériennes) de la région M. Il est arrêté par la Gestapo le 23 septembre 1943 à son bureau de la mairie de Tours. Il est déporté à Flossenburg le 27 avril 1944, où il est décédé le 24 janvier 1945.

Exposé des motifs pour l'attribution de la croix de guerre et de la Médaille de la Résistance à titre posthume :
"Agent de renseignement, a fourni pendant près d'un an de nombreux et précieux rapports sur tout ce qui concernait l'armée allemande en Touraine, notamment concernant le génie : câbles, relais téléphoniques...
Arrêté en septembre 1943, il fut déporté et est décédé en Allemagne le 24 janvier 1945".

Décédé à Flossenburg le 24 janvier 1945

Une rue de Tours honore sa mémoire.

Décorations :
Théophane Venien a été fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, le 14 juillet 1954, à Tours, où son fils Frédéric a reçu la décoration.
croix de guerre 1939-1945 avec palme ; croix des services militaires volontaires

Informations transmises par Yves Chanier, site Internet Réseau CND-Castille"

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Jacques Ghémard le samedi 28 octobre 2017 - Demander un contact

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