Jean François Fleuret - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62941
 


Cliquez !

Jean François Fleuret



Naissance : 12 avril 1895 - Pauillac (33)

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en janvier 1941

Affectation principale : Résistance intérieure / CND Castille

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 58 ans - 1er juin 1953 -

Epoux d'Esther Labrunie 
Père de Marc Fleuret 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 225722

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 18999


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 1 multiplié par 3 =  ?


Jean François Fleuret - son Livre ouvert !
 

Wikipédia  " Laure Gatet, née Laure Constance Pierrette Gatet le 19 juillet 1913 à Boussac-Bourg (Creuse) et morte le 25 février 1943 à Auschwitz, est une pharmacienne, biochimiste et résistante française.

Après avoir fréquenté plusieurs établissements scolaires dans le sud-ouest de la France, notamment à Périgueux et à Bordeaux, Laure Gatet fait des études de pharmacie, avant de s'orienter vers des recherches en biochimie. Pendant l'occupation, elle s'engage dans le réseau de résistance la Confrérie Notre-Dame en tant qu'agent de liaison de la France libre. Elle exécute principalement des actions de propagande et d'échanges de renseignements entre la France et ses pays limitrophes. Repérée par la police allemande, elle est arrêtée le soir du 10 juin 1942 et détenue dans plusieurs prisons avant d'être transférée dans le camp d'Auschwitz où elle trouve la mort.
[...]
À Bordeaux, avant la Seconde Guerre mondiale, Laure Gatet milite dans un groupe de catholiques mené par le père jésuite Antoine Dieuzayde, au foyer Henri Bazire. Beaucoup d'entre eux participent à un camp de vacances catholique près de Barèges, où s'est aussi organisé un soutien aux réfugiés de la Guerre d'Espagne ; leur groupe est connu sous le nom des « Barégeois de Bordeaux ». En juin 1940, le père Dieuzayde et la plupart des membres du groupe cherchent des moyens de résister. Laure assiste régulièrement aux réunions.

Laure Gatet est à Bordeaux aux côtés de sa tante lors du bombardement de minuit dans la nuit du 19 au 20 juin 1940,, et retourne d'abord à Périgueux. Selon un témoignage de sa mère datant de 1955, à cette époque « Laure espère encore que la France sera sauvée, […] elle n'accepte pas la capitulation, souvent le soir, je l'entends pleurer ».

Elle revient toutefois habiter avec sa tante à Bordeaux alors que l'occupation de la ville commence, au début du mois d'octobre 1940. Dès ce moment, elle s'engage dans la propagande contre les nazis par l'intermédiaire de Pierre Cayrol,. En janvier 1941, elle intègre le réseau de résistance et de renseignements de la Confrérie Notre-Dame (CND), dirigée à Bordeaux par le commandant Jean Fleuret. Sans que ses collègues du laboratoire ne le soupçonnent, elle assume, avec brio selon le commandant, le rôle d'agent de liaison29. Elle poursuit parallèlement ses activités de propagande contre l'occupant : Louis Genevois écrit en 1982 que Laure Gatet fait de la propagande gaulliste en même temps que ses opérations de liaison, un mélange dangereux qui fait peur à sa secrétaire30. Laure Gatet et les autres résistants du réseau CND se regroupent chaque dimanche matin au cours Victor Hugo de Bordeaux. Chacun communique aux autres les renseignements recueillis. Ces derniers peuvent être transmis à Londres, aux agents de la zone libre ou bien aux frontières du pays, entre autres grâce à Laure ; celle-ci cache les papiers classés top secret dans des boîtes de poudre à récurer. Elle obtient un laissez-passer (Ausweis) afin de pouvoir franchir la ligne de démarcation et rendre visite à ses parents à Périgueux. À cette époque, elle est souvent fouillée, mais les Allemands ne trouvent jamais rien qui puisse l'accuser31.

Le 10 juin 1942, pourtant, Laure Gatet et trente-trois autres membres du réseau CND sont arrêtés. Pierre Cartaud, agent de liaison du réseau sur Paris arrêté le 29 ou 30 mai 1942, avoue en effet sous la torture l'existence du réseau et fournit un certain nombre de noms. Il est 5 heures du matin quand trois officiers de la Sicherheitsdienst, habillés en civils français, arrivent chez Laure ; ils fouillent l'ensemble de la maison pendant trois ou quatre heures, puis l'arrêtent. ..."

GR 16 P 185362 | DIEUZAYDE ( Marc Antoine ) | 1877-06-13 | Toulouse | Haute-Garonne | FRANCE | FFc

Laurent Laloup le vendredi 20 décembre 2019 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


www.ffi33.org 

Laurent Laloup le dimanche 01 décembre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


La ligne de démarcation: Histoires du Pays basque, de Béarn, et de Bigorre
De Rémy

Laurent Laloup le dimanche 14 octobre 2018 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


" 44544 FLEURET François M 12/04/1895 Panillac (?) F Do R ? ? —"

Jacques Ghémard le lundi 16 octobre 2017 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


"Dès lors le réseau CND s’organise, Daniel Bouchet est appelé à se déplacer fréquemment en Anjou ET E Touraine et échange des informations avec Etienne Madelin, mais aussi à Saintes, à la Rochelle, à Tours. De mars 1941 à juillet 1943, le groupe du Dr Bouchet se développe : les renseignements sont transmis à Londres par Bernard Anquetil « Lhermite » et « Fleuret » de Bordeaux puis par Bob.."

Laurent Laloup le mercredi 13 septembre 2017 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Colonel « Passy » : Mémoires du chef des services secrets de la France libre

Odile Jacob, 2000 , notes de JL Cremieux-Brilhac :

"Espadon, de son vrai nom Fleuret, chef des pilotes du port de Bordeaux, arrêté et déporté ainsi que sa famille en 1943"

Laurent Laloup le lundi 05 janvier 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


"Des plumes plus autorisées que la mienne diront l'extraordinaire importance que, dès les premiers jours de l'occupation, le port de Bordeaux acquit pour les Allemands et pour les Italiens."

"Cette importance met en vedette l'action remarquable de deux hommes: Jean Fleuret et Marie-Ange Gaudin, tous deux pilotes du Port autonome."

"Je connaissais Fleuret depuis 1932 par un de mes cousins: monsieur André Pauvert, lui-même également pilote, et, par eux, ai connu Gaudin un peu plus tard."

"Aussi, dès que notre embryon de réseau commença à fonctionner, je me rendis à Bordeaux contacter Fleuret, ne mettant pas un instant en doute qu'il marcherait avec nous; ceci dans les tout derniers du mois de juin ou les tout premiers jours de juillet 1940. J'appris alors par lui que Vichy l'avait révoqué, ainsi d'ailleurs que Gaudin et pas mal d'autres pilotes, parce que francs-maçons! Seulement, un pilote ne s'improvise pas - surtout pour une navigation aussi délicate et difficile que la Gironde - et les Allemands furent contraints d'avoir recours aux pilotes confirmés, révoqués ou non."

"Fleuret accepta d'enthousiasme de me fournir des renseignements et il fut convenu que nous nous reverrions sous huit jours; ce qui lui permettait de poser ses jalons. Effectivement, lorsque nous nous revîmes, il me donna des précisions de la plus haute valeur qui constituèrent l'essentiel du premier courrier que nous fîmes passer à Londres vià la Suisse, le 14 juillet 1940."

"Il en fut de même pour nos trois courriers suivants qui, par le même chemin, arrivèrent parfaitement à Londres où... ils parurent suspects tellement ils étaient de valeur."

"Dès que nos liaisons radio avec Londres furent établies, j'allais chaque semaine à Bordeaux et en revenais chaque fois avec une moisson plus riche."

"Syndic du pilotage de la Gironde, jouissant de l'estime affectueusement respectueuse de tout le personnel du Port, Fleuret était immédiatement informé du moindre mouvement devant s'effectuer entre Bordeaux et le Verdon et vice-versa."

"Dès qu'il fut possible, en mai 1941, de lui donner un poste émetteur qui fut confié à Gaudin (ancien officier radio du Colbert), Fleuret et lui organisèrent à Bordeaux une antenne d'une efficacité extraordinaire."

"Non seulement ils firent couler de nombreux cargos, des sous-marins et des ravitailleurs de sous-marins, mais ils tinrent Londres très exactement informé des mouvements de troupes, de l'établissement des fortifications sur la côte, des activités des aérodromes, de celles des usines et chantiers travaillant pour l'ennemi; rien ne pouvait échapper à leur vigilance."

"Il n'est absolument pas exagéré de dire, et même d'affirmer, que RIEN, absolument RIEN de ce qui valait la peine d'être signalé n'était inconnu des alliés. Pour parvenir à ces résultats, Fleuret, son fils Marc et Gaudin avaient recruté une quantité d'agents locaux; particulièrement des jeunes qui, avec une audace folle, pénétraient partout, voyaient tout et découvraient tout."

"Hélas! un traître s'infiltra parmi cette élite et, dans les premiers jours de juin 1942 l'antenne bordelaise fut entièrement démantelée par les Allemands."

"Fleuret, absent, échappa à la razzia ainsi que son fils, mais mme Fleuret fut arrêtée et elle mourut en déportation... dans les bras de mme Gaudin, arrêtée elle aussi peu après son mari."

"Les qualités morales et professionnelles de Gaudin étaient telles qu'au début de 1942 il fut remplacé à Bordeaux par un autre opérateur et appelé à Paris pour diriger tout le trafic radio du réseau qui avait pris une ampleur extraordinaire. Hélas! le traître connaissait son domicile et il fut arrêté le 10 juin 1942."

"Ce sinistre traître était - circonstance aggravante - quasiment un familier de Fleuret, ce qui explique l'étendue du désastre: 125 victimes au total, dont 49 déportations et 19 morts!"

"Ayant échappé par miracle à la rafle de juin 1942, Fleuret continua en zone libre à oeuvrer utilement, jusqu'en novembre 1942 où il fut arrêté à son tour. Grâce à de faux papiers que je lui avais établis, il berna la Gestapo pendant des mois et eût finalement échappé à ses griffes si Capri, qui se propageait sous l'uniforme nazi, ne l'avait reconnu à la sortie d'un interrogatoire et immédiatement dénoncé. Déporté à Buchenwald, Fleuret revint fort diminué physiquement. Nommé d'enthousiasme président de l'Amicale C.N.D. et officier liquidateur, c'est à lui et à lui seul que le réseau doit d'avoir été magistralement liquidé, sans un oubli, même des plus humbles et tous les camarades malheureux soulagés au maximum. Il n'accepta aucune décoration avant que les propositions établies par ses soins n'aient été dûment enregistrées et en voie certaine d'aboutissement. Fleuret fut sans conteste (avec Alex Tanguy), la plus belle figure du réseau."

"La mort subite de ce parfait camarade - terrassé par une affection contractée en déportation - fut un chagrin cruel au sein du C.N.D.-Castille et, sur le plan régional, un deuil dans tout le Bordelais."

"Mme Gaudin revint de Ravensbrück et son mari de Mathausen, mais ils y avaient tellement souffert que la mort les ravit presque en même temps à l'affection de leurs camarades et à l'estime de leurs concitoyens."

"Marc Fleuret et sa jeune et charmante épouse, née Cabordery, sont morts à Toulouse tout au début de 1944, dans des circonstances aussi tragiques que mystérieuses."

"Puissent ces magnifiques exemples donner à comprendre à la jeunesse actuelle, qui doit à ses héros de pouvoir vivre heureuse et LIBRE, que les causes qui meurent sont celles pour lesquelles on ne sait plus mourir."

www.ffi33.org 
Louis de la Bardonnie, CND - Castille.
Cahiers de la Résistance n°15

Laurent Laloup le mercredi 12 septembre 2007 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le vendredi 20 décembre 2019

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.75 s  8 requêtes