Pierre Marcel Gallay alias Laglay - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Pierre Marcel Gallay alias Laglay



Naissance : 13 mars 1917 - Saint-Martin du Lac (71)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / Alsace

Matricules : 30.121

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 33 ans - 7 avril 1950 - Brétigny-sur-Orge (91)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 240136GR 16 P 330528


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Pierre Marcel Gallay alias Laglay - son Livre ouvert !
 

28/09/1944, la victoire aérienne de Pierre Gallay (FAFL 30.121).

- 28/09/1944 - 341 Sqn, B-55 Wevelgem (Belgique), 145 Wing, 84 Group, 2 TAF, Spitfire IXb.

"…Le squadron mené par le Lt. Girardon a décollé à 15h35 pour patrouiller la région de Nijmegen. La mission s'est déroulée comme prévu. Deux Me 109 ont été repérés volant à 10 000 pieds au nord-est de Eindhoven. Ils ont été pris en chasse par le S/Lt. Gallay (Spitfire IXb PL193) et le Sgt. Dabos (Spitfire IXb NH372) pendant vingt minutes jusqu'au secteur de Wesel. Les pilotes ont chacun tiré deux rafales, le S/Lt. Gallay n'a constaté aucun résultat de sa première rafale, mais à la seconde, de gros débris se sont échappés de l'avion ennemi qui s'est écrasé. Le Sgt. Dabos a constaté des impacts a sa première rafale, la seconde a envoyé le boche au tapis. L'avion ennemi a percuté une ligne à haute tension, provoquant un grand éclair vert avant de s'écraser au sol..." (AIR 27/1738 341 Sqn ORB).

Le rapport de combat de Pierre Gallay:

"J'étais Yellow 2 en patrouille à 10 000 pieds à l'ouest de Nijmegen lorsque j'ai repéré deux avions à peu près à la même altitude à 2 500 yards de distance. J'ai reçu l'autorisation du Squadron Leader d'aller les reconnaître et après vingt minutes de poursuite j'ai identifié les deux avions comme étant des Me109. Me rapprochant j'ai sélectionné l'avion ennemi de droite et dit à mon No.2 de s'occuper de l'autre. J'ai tiré une courte rafale de son arrière depuis 800 yards sans résultat, je me suis ensuite rapproché à 600 yards et tiré une autre rafale toujours sans résultat. Cessant de tirer, je me suis rapproché jusqu'à 300/250 yards puis tiré une rafale de deux secondes plein arrière, constatant des impacts sur l'avion ennemi, la plupart au niveau de l'emplanture de l'aile gauche, l'avion ennemi perdait des débris et une épaisse fumée noire s'échappait de son moteur. J'ai suivi l'avion pendant environ dix secondes le voyant perdre de l'altitude rapidement et s'écraser dans un jardin. J'ai dégagé à gauche comme venait de le faire le second appareil ennemi, et virant serré je l'ai vu en dessous de moi alors que mon No.2 lui tirait dessus. J'ai ensuite vu l'avion ennemi percuter une ligne à haute tension et s'écraser dans un champ perdant des débris tout au long. La poursuite qui avait débuté à 10 000 pieds s'est achevée à 300 pieds, j'ai rejoint mon No.2 et nous sommes rentrés à la base ensemble." (AIR 50/132).



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Jacques Brisset le lundi 26 juillet 2021 - Demander un contact

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Laurent Laloup le samedi 09 septembre 2017 - Demander un contact

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Pierre GALLAY
rare modestie
En juillet 1940, Pierre Gallay, pilote militaire depuis 1936, à dix-neuf ans, avait rejoint les forces aériennes françaises libres. Après un stage en O. T. U., il était affecté au groupe " Alsace ". Le 28 septembre 1944, il remporte une victoire en abattant un Messerschmitt 109. Quelques jours plus tard il est abattu en territoire occupé mais réussit à rejoindre son groupe en neuf jours, grâce à l'aide de patrouilleurs hollandais. Ayant effectué 207 missions de guerre en 320 heures de vol, il quitte l'uniforme en 1947. ..Un uniforme bardé de décorations: médaille militaire, Légion d'honneur, médaille de la Résistance, Croix de guerre avec six citations, D.F.C. et Air Medal américaine ! En septembre 1947, il entre au C.E.V. et c'est à peine si ses camarades connaissent sa carrière militaire tant il est modeste et effacé. Mais il cultive l'amitié avec bonheur. Il obtient sa licence de pilote d'essais n° 124 en 1949 et se trouve d'abord affecté à Marignane mais il souhaite entrer dans l'industrie. Pendant quelques mois, il participe à des essais d'endurance du " Courlis », à la SECAN. Il a l'occasion de réussir un décollage jugé très risqué, à la suite d'un miraculeux atterrissage en campagne d'un " Courlis" hélice calée, dans les contreforts des Monts du Lyonnais. Enfin en 1950, il entre à la SNCAN pour se voir confier le prototype du chasseur à réaction NC.1080, hérité de la SNCAC. Le 7 avril, il prend en main l'appareil, et l'étudie méthodiquement avant d'aborder les décrochages. Une vrille brutale, imparable malgré toutes les manoeuvres du pilote se termine tragiquement. Gallay n'a pas voulu s'éjecter. Il allait avoir trente-trois ans.

Texte et croquis J. NOETINGER .

Air & Cosmos n° 1303 du 27 octobre 1990 

Laurent Laloup le samedi 09 septembre 2017 - Demander un contact

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Message d'Yves Morieult

Ci-dessous fiche, rédigée en 2005, extraite de mon « Mémorial des FAFL tués en service après-guerre » (Manuscrit)

Né en mars 1917 à Saint-Martin du Lac en Saône et Loire. S’engage pour trois ans en février 1936 dans l’armée de l’air. Caporal en avril 1938, rengage en 1939 et demande à passer le brevet de pilote. La guerre le trouve caporal à la base d’Aulnat. Caporal-chef à la compagnie de l’air d’Evreux, celle-ci se replie dans le sud ouest devant l’avance allemande. Le 22 juin, tente de passer en Espagne mais échoue dans sa tentative. Le lendemain, avec l’autorisation de son capitaine, quitte le camp et, en automobile, gagne Bayonne puis Saint-Jean de Luz. Le 24 juin, réussit à se mêler à un groupe de soldats Polonais, évacués de France, et embarque avec eux sur l’Arandora-Star. Arrivé en Grande-Bretagne le 27 juin 1940, il s’engage quelques jours après dans les forces aériennes de la « Légion de Gaulle » et demande à effectuer une formation de pilote pour laquelle il avait passé avec succès la visite d’aptitude à Chartres. Affecté à Saint-Athan début juillet puis à Odiham en novembre, il commence alors la longue formation qui le mènera à l’obtention du brevet de pilote militaire. Sergent depuis mars 1941, il est affecté en Squadron britannique à sa sortie d’O.T.U. fin octobre 1941. En mars 1942 il est nommé sergent-chef et se porte volontaire pour le groupe de chasse « Alsace » au Moyen Orient. Quitte l’Angleterre par bateau début avril pour Freetown. Par Fort-Lamy, arrive au Levant le 19 juin, au centre d’instruction de Damas avant d’être muté à l’Alsace en août. Effectue quelques missions sur Hurricane avant de regagner la Grande-Bretagne avec son unité à la fin de l’année. Après un cours stage de formation sur Spitfire en O.T.U. en février, est affecté au nouveau 341 Squadron Alsace début mars 1943. Aspirant en mai 1944 puis sous-lieutenant en juin, est nommé commandant en second de l’escadrille « Strasbourg » Le 20 octobre est descendu par la Flak au cours d’une attaque au sol en Hollande. Parvient à se poser dans un champ et réussit à échapper à d’intenses recherches de patrouilles allemandes. Aidé par la résistance hollandaise, rejoint son unité neuf jours plus tard. Lieutenant en mars 1945, il termine la guerre avec 224 missions en 334 heures de vol de guerre et une victoire aérienne.
Après la guerre, dégagé des cadres, effectue une formation de pilote d’essais et entre au Centre d’essais en vol. En août 1947, il est pilote à la S.E.C.A.N. (Société d’études et de construction aéronavales) filiale de la société Chausson, à l’époque important producteur de camions et d’autocars. La SECAN avait construit en 1946, un petit appareil entièrement métallique, conçu comme une voiture de 4 à 5 places, à moteur arrière propulsif. La cellule était surmontée d’une aile d’où partaient deux poutres supportant à l’arrière, deux dérives. Pierre Gallay fut, par la suite, l’un des pilotes chargés de la mise au point de cet avion, baptisé le « Courlis ». En 1949, il effectue les essais de roulage au sol du monoplace à réaction Nord-200, prototype de chasseur embarqué répondant à un programme de l’aéronavale. Fin mars, le prototype à réaction NC-1080 de la S.N.C.A.C. (Société nationale de construction aéronautique du centre) dont le premier vol avait été effectué par le pilote d’essais de la firme en juillet 1949, est livré au C.E.V. Pierre Gallay est chargé des essais de ce nouvel appareil. Le vendredi Saint, 7 avril 1950, il décolle de Brétigny pour son premier vol à bord du NC-1080 et s’écrase quelques minutes après. Les témoins au sol exprimèrent des opinions différentes et contradictoires. On parla d’un malaise probable du pilote, de la perte d’éléments en vol, d’une vrille involontairement prolongée et incontrôlée. Pierre Gallay devait partir en congé pour Pâques le soir même et rejoindre son épouse, enceinte de leur troisième enfant.

Chevalier de la Légion d’honneur (Décret du 22 février 1945)
Médaille militaire (rang du 22 juin 1944)
Croix de guerre avec six citations.
Médaille de la Résistance française (décret du 14 juin 1946)
Distinguished Flying Cross (US)
Air Medal (US)

Additif du 20 février 2016 : date et numéro du brevet de pilote : GALLAY Pierre, Sgt, breveté GB n° 130, le 28/10/1941, régularisé n° 31832, même date, en 1946. (Merci à L.M. pour cette information)

Jacques Ghémard le mercredi 24 février 2016 - Demander un contact

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Réponse :

Page Wikipedia en anglais sur le SNCAC NC 1080 


Avions N° 158 juillet-août 2007 :



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Laurent Laloup le mercredi 15 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 26 juillet 2021

 

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