Henri Soulat - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Henri Soulat



Naissance : 16 décembre 1918 - Limoges (87)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : Syrie en juillet 1941

Affectation principale : FAFL / Lorraine

Matricules : 31.365

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 70 ans - 23 mai 1989 - Pau (64)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 554118

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 47906ligne 48071


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Evasion

Parmi les 140 militaires de l'armée de l'Air qui passent à "la dissidence" après les hostilités de Syrie à l'été 1941 trois militaires appartenaient à l'escadrille 594.

Parmi eux, le sergent Henri Soulat opte pour les FFL le 19 août 1941 parti avec le sergent René Faivre.

bertrand le dimanche 31 décembre 2023 - Demander un contact

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Videz vos poches. Histoire du Groupe Lorraine - p.m. lambermont

" Soulat se rétablit après quelques jours de convalescence à Alexandrie. Un jeune pilote, Arnaud, part le ramener dans le petit Bloch 81, l'avion qui sert aux liaisons du Lorraine.
Sur le chemin du retour, ils aperçoivent un campement de troupes françaises libres. Le pilote ne résiste pas à l'envie de saluer de près ses compatriotes. Il effectue un rase-mottes, un peu trop rase-mottes. Patatras ! Une des tentes s'effondre, soufflée par le vent de l'hélice. Quelques secondes plus tard, l'avion accrochant de l'aile un camion, s'écrase dans un nuage de sable.
Les deux aviateurs se relèvent des débris. Ils n'ont rien de cassé, mais on ne peut en dire autant de l'appareil. Pour comble de malheur, la tente écroulée est celle du général Koenig... et il va falloir s'excuser. Arnaud est très empoisonné et se fait naturellement engueuler de belle importance. Fort heureusement, des souvenirs communs viennent adoucir les angles et un pot est vidé pour clore l'entretien.
Soulat a vraiment la baraka."

Laurent Laloup le samedi 22 avril 2023 - Demander un contact

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Videz vos poches. Histoire du Groupe Lorraine - p.m. lambermont

" Les avions du Lorraine sont groupes à un bout du terrain, ceux du squadron 45 à l'opposé. Les Blenheims font un dernier point fixe. Une fusée verte éclate dans le ciel.
Les manettes des gaz sont ouvertes à fond, les hélices au petit pas. Deux patrouilles de trois avions chacune, bondissent sur la piste. Le vent est pratiquement nul.
Les mécaniciens en ont le souffle coupé.
- Trop tard, crient-ils ahuris.
Les patrouilles foncent l'une vers l'autre de chaque extré mité de la piste. Aucun des équipages ne peut voir ceux d'en face. Un dos d'âne bombe le milieu de l'aérodrome. Les appareils arrivent à pleine puissance les uns contre les autres..
Les pilotes essayent d'arracher leur avion du sol. Charbonneaux passe sous l'avion opposé qui se cabre et le frôle, rasant son antenne. Deux autres avions s'arrachent les bouts de plans mais s'en tirent. Le Blenheim du sergent Fifre est accroché à deux mètres du sol. Fifre coupe de suite l'essence. L'avion culbute. Fifre, à moitié broyé, ne survit que quelques heures à ses blessures. L'observateur, de Maismont, est grièvement atteint. Pour extirper Soulat, le radio-mitrailleur, il faut taillader l'appareil à coups de hache. Le fuselage s'est ratatiné en accordéon.
L'autre Blenheim, désemparé continue durant deux cents mètres. Puis, il tombe comme une pierre. Une terrible explosion. Les bombes ne devaient pas être sur leur position « sécurité ». Elles ont sauté. L'avion s'éparpille aux quatre coins de la base. Des morceaux d'empennage, des fragments d'ailes, des bouts de longeron jonchent le sable. Un bras arraché et gluant de sang tombe près d'un chien de la base. Il le saisit dans ses crocs et s'enfuit. Dans les tourbillons de fumée noire, les balles surchauffées des mitrailleuses éclatent."

Laurent Laloup le samedi 22 avril 2023 - Demander un contact

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Source : Y. Morieult :

ALLEGRET Emile, Joseph : engagé comme sergent pilote le 3 mars 1943 à Londrs - 35.446.

SOMMER François, Noël : engagé comme sous-lieutenant mitrailleur-observateur le 31 mars 1943 à Londres - 35.506

SOULAT Henri : engagé comme soldat de 2ème classe le 1er octobre 1941 à Damas - 31.365. NB : le grade à l’engagement dans les FAFL est étonnant car il semble qu’il était sergent radio à l’époque ?

NB : tous les trois sont compagnons de la libération.

Citation à l’ordre de l’armée aérienne avec attribution de la Croix de guerre avec palme - Décision du 2 février 1945, signée C. de Gaulle - JORF du 2 mars 1945.

Laurent le samedi 26 septembre 2009 - Demander un contact

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"Les sans culottes de l'air" du Général Valin et de François Sommer

"Hincelin, Soulat, Allegret, Sommer"



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Laurent le dimanche 28 juin 2009 - Demander un contact

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"Les sans culottes de l'air" Du Général Valin et de François Sommer

"... Plus d'avion! Ses bombes ont explosé. Un grand cratère s'est creusé dans le sol. Au fond, un moteur achève de se consumer avec des flammes rougeâtres et sombres.
Le Français est plus loin, écrasé, à demi coupé en deux, le fuselage arraché.
Quelqu'un hurle un nom : c'est l'avion de Fifre, un sergent. Un corps est étendu près de l'appareil retourné. On l'emporte. C'est de Maismont, l'obser­vateur, le Frégoli de la France Libre.
L'essence coule par petites cascades le long du plan et grésille sur un des moteurs encore brûlant. Il y a plusieurs milliers de litres dans les réservoirs et les bombes sont là, béantes, à demi arrachées de leur logement.
Les mécaniciens s'affairent autour de l'avion. Il va falloir l'emmener, le traîner au tracteur pour dégager la piste.
Un des mécanos appelle. Il a entendu quelque chose comme une voix qui gémissait. Oui, on entend des cris, des appels à l'intérieur du fuselage.
C'est Soulat. Il est roulé en boule, recroquevillé entre ses deux mitrailleuses qui, elles-mêmes, sont allées se loger dans le fuselage cassé.
Gatissou accourt, c'est le chef-mécanicien. Il porte une hache pour couper les tôles tordues.
On entaille la carcasse de l'avion. Soulat est tou­jours tourné en boule entre ses mitrailleuses, la tête en bas. Il appelle, il entend le claquement de la hache sur le duralumin. Les autres le réconfortent, mais il prend peur ..."

Laurent le dimanche 28 juin 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 31 décembre 2023

 

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