Henriette Andrée Clémence Gilles épouse Cristiani - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Henriette Andrée Clémence Gilles épouse Cristiani



Naissance : 15 octobre 1920 - Lyon (Rhône)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en septembre 1942

Affectation principale : Résistance intérieure /

Homologuée FFC et DIR

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 79 ans - 20 avril 2000 - Soissons

Compagne de Raymond Fassin 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 255576

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 21434


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Henriette Andrée Clémence Gilles épouse Cristiani - son Livre ouvert !
 

National Archives KEW

Dossier KV2/967 HUNTERMANN Gerardt .
Collaborateur de GISKES . Abwehr III F.
"Traces" de Mme GILLES et R.FASSIN.

Phil Goldstein / Boulogne sur mer Tel 0321 30 47 36

PHILIPPE GOLDSTEIN le dimanche 29 novembre 2020 - Demander un contact

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The Guardian, Tuesday 9 May 2000

the second world war, Henriette Gilles, who has died aged 79, worked for the French resistance as a radio operator in charge of allied parachute jumps, and survived imprisonment in Sachenhausen concentration camp.

In 1939, Gilles, who came from a middle-class Protestant background, was working for the Red Cross in her native city of Lyons. Being in unoccupied France, having a strong republican tradition, and lying conveniently close to neutral Switzerland - and thus to information about the course of the war - Lyons became a resistance centre. Gilles was naturally influenced by this, but was particularly affected by her meeting with Raymond Fassin, a schoolteacher who had joined Free France in London, and been parachuted back to France in January 1942. He was with Jean Moulin and, under the orders of General de Gaulle, was in the mission to unite the forces of the resistance in southern France.

Gilles joined the team improving London-Lyons wireless communications. Fassin was known as SIF, and Gilles as SIF 5. She was in touch with the Gaullist intelliegence group, the Bureau Central de Renseignements et d'Action, and with the British Special Operations Executive. Her work also involved finding sites where RAF Lysanders and Hudsons could land. One famous contact that she made was with the Chateau of Villevieu, east of Lyons, the home of three elderly sisters, who allowed their spacious fields to be used for aircraft landing.

It was from Villevieu that Gilles organised the flight of Jean Moulin and General Delestraint to London in January 1943. Like many flights, it was delayed by bad weather, but it became one of the most successful missions. De Gaulle entertained the Frenchmen at his home in Hampstead, and Moulin was given the go-ahead for the formation of the National Council of the Resistance, whilst Delestraint was confirmed as commander of the secret army.

In March 1943, Gilles also organised the flight to London of Henri Queuille, a prominent radical politician. His presence strengthened the political position of de Gaulle, often accused of having dictatorial ambitions.

But, on June 21 1943, Moulin and other resistance leaders were arrested by the Gestapo in Caluire, a suburb of Lyons. The man appointed to be Moulin's chief assistant, Serreulles, arrived late and escaped capture, but was at a loss to know what had happened and what he should do. It was not until he made contact with Gilles that he was able to tell London.

Gilles's main preoccupation, after helping Serruelles, was to destroy documents that might be useful to the Germans, and to flee from Lyons. She went to Paris, and from there made contact with Fassin, who had become the regional resistance military delegate. Using the name "Carolle", she joined him in Lille. But Gilles and Fassin were given away by a French informer. Fassin was killed, but she survived in Sachsenhausen until liberated at the end of 1944 by the allied armies.

After the war, as an army lieutenant, Gilles worked in French intelligence, and, in 1948, she married a former resistance fighter, Jean- Dominique Christiani. She ended her career working in the decoding department of the French Ministry for Foreign Affairs and was awarded the Croix de guerre (with palms) and the Medaille de la Resistance (with rosette).

She leaves a husband and three sons.

Henriette Gilles-Cristiani, resistance fighter, born October 15 1920; died April 20 2000

Jacques Ghémard le dimanche 20 septembre 2009 - Demander un contact

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Avec Raymond Fassin

" Début mai 44, Raymond Fassin-Sif et sa compagne Henriette Gilles-Sif, enceinte, cachent leurs menottes comme ils peuvent durant leur transfert de Fresnes à la prison de Loos-les-Lille. "

memorial.perso.sfr.fr 

Jacques Ghémard le dimanche 20 septembre 2009 - Demander un contact

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Mémoire et espoirs de la Résistance

" Elle est née le 15 octobre 1920 à Lyon. A la déclaration de guerre en septembre 1939 elle s'engage à la Croix-Rouge et entre en Résistance, en 1942 après avoir rencontré Raymond FASSIN, un officier de liaison du B.C.R.A., parachuté en France. Sous le nom de « Sif 5 » et les pseudonymes de Carolle, puis Solange elle est secrétaire du centre l'opérations de parachutage et d'atterrissage (COPA) à Lyon. Entre autres missions elle aura à convoyer vers Londres Henri QUEUILLE et Emmanuel d'ASTIER de la VIGERIE et à recueillir à leur arrivée en France, par un avion anglais Lysander, Jean MOULIN et le général Charles DELESTRAINT chef de l'armée secrète.

Henriette GILLES fut la première, dès qu'elle aura eu connaissance du drame de Caluire, à prévenir Londres, par un télégramme secret enregistré le 24 juin 1943, de l'arrestation entre autres de Jean MOULIN.

Après avoir mis en lieu sûr les documents concernant le COPA elle se cache en juin et juillet 1943, avant de rejoindre à Paris, puis à Lille Raymond FASSIN devenu le délégué militaire en zone nord qu'elle assiste dans sa mission. Dénoncé par un agent de liaison retourné par la Gestapo, ils sont arrêtés le 2 avril 1944 et incarcérés à la prison de Loos à Lille. Raymond FASSIN sera déporté à Sachsenhausen par le dernier train de Loos et trouvera la mort en février 1945 au camp de Neuengamme, tandis que « Carolle » est libéré en septembre 1944.

Après la guerre « Carolle » devenue lieutenant travaillera à la DGSS, puis à la direction de la DGER ancêtres de l'actuelle Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE).

Titulaire de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la médaille de la Résistance elle était Chevalier de la Légion d'Honneur.

Elle est décédée le 20 avril 2000 à Soissons à l'âge de 80 ans

Auteur de la fiche :
Jean Novosseloff
Commentaire de l'auteur
Sources : Jacques Isnard (Journal Le Monde du 2 mai 2000 "

Jacques Ghémard le dimanche 20 septembre 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 29 novembre 2020

 

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