Jean Raphaël Marie Noël Cayrol - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Raphaël Marie Noël Cayrol



Naissance : 6 juin 1910 - Bordeaux (33)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en janvier 1941

Affectation principale : Résistance intérieure / CND Castille

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 94 ans - 10 février 2005 - Bordeaux

Frère de Pierre Cayrol 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 113533

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 10084


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Jean Raphaël Marie Noël Cayrol - son Livre ouvert !
 

Jean Cayrol. Une vie en poésie De Michel Pateau

GR 16 P 55681 | BESANÇON (Albert Paul) | 1915-04-29 | Pontarlier | Doubs | FRANCE | FFc DIR



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Laurent Laloup le vendredi 04 février 2022 - Demander un contact

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Laurent Laloup le vendredi 20 juin 2008 - Demander un contact

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"... Les hommes qui composent ces trois groupes sont des détenus de Fresnes et du Fort de Romainville. Quatre grandes affaires, principalement, sont à l’origine de leurs arrestations.

Mais si des personnes ont pu être arrêtées en même temps et pour les mêmes motifs, elles ne sont pas forcément déportées dans le même transport. C’est pour cette raison que le Livre Mémorial les présente ensemble.

(2) Les dénonciations de «Capri» touchent un nombre important du réseau Confrérie Notre-Dame. Les arrestations se déroulent en mai et juin 1942. 24 membres de ce réseau font partie de ces transports :

Pierre Mauger, Jean Gavard, Georges Marcou, Louis Deblé, René Dugrand, Jean Cayrol, Jean Lerat, Gérard Brieux, Jean Sarrazy, William Pillet, Ange Gaudin, Pierre Babillot, Louis Le Corre, Raphaël Touret, qui seront libérés à Mauthausen le 5 mai 1945..."

amicalesablaise 

Laurent Laloup le vendredi 20 juin 2008 - Demander un contact

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ann.ledoux.free.fr  :

Biographie

Jean Cayrol (Jean Raphaël Marie Noël Cayrol) est né le 6 juin 1911 à Bordeaux.
Dès son adolescence, il se consacre à l'écriture et fonde à l'âge de 16 ans une revue littéraire avec Jacques Dalleas. C'est la voie qu'il choisit après l'échec de son doctorat en droit. Il sera poète, romancier, essayiste et éditeur français.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Jean Cayrol s'engage dans la Résistance (réseau C.N.D. Castille du colonel Rémy), est arrêté en 1942 et déporté N.N. (Nacht und Nebel) au camp de concentration de Mauthausen.
Cette expérience a nourri ses Poèmes de la nuit et du brouillard. Mais il aborde aussi un genre nouveau : lui qui ne composait que des recueils de poèmes publie en effet ses premiers récits de fiction, et quelques essais.

Jean Cayrol obtient le Prix Renaudot en 1947 pour son roman Je vivrai l'amour des autres
En 1949, il prend place également dans le monde de l'édition en entrant au Seuil. Il y fonde une revue, Ecrire, entièrement consacrée à la publication des premiers textes de jeunes auteurs Il a également participé, comme scénariste ou réalisateur, à quelques films et téléfilms, dont deux courts-métrages.

Le plus marquant, Nuit et brouillard, a vivement impressionné des générations entières de spectateurs depuis 1955. L'écriture de Cayrol, dominée par la figure de Lazare, revenu d'entre les morts, représentation du retour de l'univers concentrationnaire, s'est toujours située dans une modernité radicale.
Dans les années 1950, Cayrol jouit d'une reconnaissance importante auprès des différents acteurs qui composent le champ littéraire, que ce soit le courant existentialiste, le personnalisme chrétien, ou l' « avant-garde » autour du Nouveau Roman, et cela pour des raisons très différentes et parfois contradictoires : parce qu'il fut résistant et déporté, parce que son œuvre manifeste une inquiétude spirituelle à laquelle la critique chrétienne est sensible, et parce que ses œuvres de fiction, sans rompre tout à fait avec une certaine tradition, présentent une tonalité neuve et une mise en question indéniable des formes romanesques. « D'un romanesque concentrationnaire » fut édité dans la revue Esprit en septembre 1949 à l'occasion d'une enquête portant sur la littérature contemporaine.

Les personnages sont passifs et anonymes face à un monde dépourvu de sens, dans un espace détaché de la conception narrative classique. Jean Cayrol a lui-même donné son aval, par ses écrits et autres participations, à l'élaboration du vocable "lazaréen" pour qualifier divers genres artistiques modernes, principalement teintés de l'expérience de la Seconde Guerre mondiale.
La figure de Lazare provient d'une source évangélique ; cette résurrection constitue un épisode décisif pour l'histoire du christianisme puisqu'il est à la fois une preuve de la nature divine du Christ et l'annonce de son propre destin qui sera de passer par la mort et la résurrection. Mais cette topique du ressuscité ne parvient pas à Cayrol de manière tout à fait vierge. Elle est modifiée par ses réécritures successives. Bien qu'il ne l'évoque jamais comme une de ses influences littéraires, tout porte à croire que Cayrol a eu connaissance du Lazare de Charles Vildrac, tant cette oeuvre semble aller dans le sens de sa propre vision du personnage. On y observe entre autres : la modification du rapport aux objets, la lucidité déchirante de Lazare s'opposant à une somnolence générale, la conscience hypertrophiée de sa finitude, et le renversement final autour du motif de l'odeur qui imprègne Lazare.

Jean Cayrol obtient le Grand Prix littéraire de Monaco en 1968 pour l'ensemble de son œuvre, et le Prix international du Souvenir en 1969. Il a été membre de l'Académie Goncourt de 1973 à 1995.

Dans un entretien sur son expérience de l'écriture, Jean Cayrol déclare : " Ecrire, ce n'est pas seulement conspirer avec soi-même afin d'atteindre les autres brutalement et sans rémission, c'est aussi inspirer autrui, le pousser vers sa ressemblance, vers sa préférence, l'unir à cette terre natale à laquelle il songe depuis sa naissance et qu'il laisse en friche, lotit, piétine au fur et à mesure qu'il avance en âge."

Jean Cayrol est décédé à Bordeaux, le 10 février 2005.

Laloup laurent le lundi 15 octobre 2007 - Demander un contact

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Wikipédia 

" Jean Cayrol (Jean Raphaël Marie Noël Cayrol), né le 6 juin 1911 à Bordeaux, décédé dans la même ville le 10 février 2005 est un poète, romancier, essayiste et éditeur français.

Dès son adolescence, il se consacre à l'écriture et fonde à l'âge de 16 ans une revue littéraire avec Jacques Dalleas. C'est la voie qu'il choisit après l'échec de son doctorat en droit.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Jean Cayrol s'engage dans la Résistance (réseau Confrérie Notre-Dame du colonel Rémy). Il est arrêté en 1942 après avoir été dénoncé et est déporté N.N. (Nacht und Nebel) au camp de concentration de Mauthausen-Gusen (camp Gusen I). Cette expérience a nourri ses Poèmes de la nuit et du brouillard.

Jean Cayrol a obtenu le Prix Renaudot en 1947 pour son roman Je vivrai l'amour des autres, le Grand Prix littéraire de Monaco en 1968 pour l'ensemble de son œuvre et le Prix international du Souvenir en 1969. Il a été membre de l'Académie Goncourt de 1973 à 1995. Il a également participé, comme scénariste ou réalisateur, à quelques films et téléfilms, dont au moins cinq courts-métrages. L'un de ces derniers, Nuit et brouillard, dont il a écrit le commentaire, a vivement impressionné des générations entières de spectateurs depuis 1955. Au début des années 1950, il entre comme éditeur aux éditions du Seuil, et y restera jusqu'à la fin des années 1970.

Son passé et son tempérament discret lui font éviter de se montrer en société, même après son élection à l'Académie Goncourt. En revanche, il se montre actif comme éditeur : son goût et sa patience lui font découvrir et publier des auteurs alors inconnus qui trouveront leur voie, comme Philippe Sollers, Didier Decoin, Roland Barthes, Érik Orsenna, Bertrand Visage, Marcelin Pleynet, Denis Roche ou encore Kateb Yacine. Beaucoup d'entre eux suivront l'exemple de Jean Cayrol pour devenir d'importants découvreurs de jeunes talents littéraires.

L'écriture de Cayrol, dominée par la figure de Lazare, revenu d'entre les morts, représentation du retour de l'univers concentrationnaire, s'est toujours située dans une modernité radicale, avant même l'émergence du « nouveau roman ». Les personnages sont passifs et anonymes face à un monde dépourvu de sens, dans un espace détaché de la conception narrative classique.

Jean Cayrol a lui-même donné son aval, par ses écrits et autres participations, à l'élaboration du vocable lazaréen pour qualifier divers genres artistiques modernes, principalement teintés de l'expérience de la Seconde Guerre mondiale."

Laloup laurent le lundi 15 octobre 2007 - Demander un contact

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Jean

" Jean Cayrol né à Bordeaux en 1911 est mort le 10 décembre 2004. Résistant de la première heure, il a été immatriculé dans le Réseau Confrérie Notre Dame de la France Libre en janvier 1941. Jean Cayrol fut arrêté à Bordeaux le 10 juin 1942, interné sur place, puis dix mois au secret à Fresnes ; il a été déporté le 25 mars 1943 à Mauthausen et transféré à Gusen le 7 avril pour travailler comme manœuvre à la carrière. Il survécut grâce à l’aide du prêtre autrichien Johannes Gruber interné par les nazis à Gusen. Après l’assassinat du Père Gruber, le Père Jacques lui apporta un soutien décisif. Dès son arrivée en avril I944, ce dernier créa la surprise en déclarant au petit groupe de compagnons de Résistance de Cayrol : « Vous avez un grand poète parmi vous ». En effet peu de Français déportés à Gusen connaissaient à cette époque les prémisses de son œuvre.

Rapatrié en mai 1945, Jean Cayrol a été distingué en 1947 par l’attribution du Prix Renaudot pour son roman Je vivrai l’amour des autres. Il a été membre de l’Académie Goncourt. Son œuvre est considérable, tant en prose qu’en vers. La totalité de sa production poétique (dont les Poèmes de la nuit et du brouillard) a fait l’objet d’une synthèse aux Editions du Seuil en septembre 1988. Elle se caractérise par son lyrisme et la pureté de sa langue. L’approche de la poésie de Cayrol est réputée difficile. Comme toute écriture de cette nature, elle est faite pour être récitée : c’est un chant. J’ai le souvenir d’avoir écouté Jean dire ses poèmes devant René Dugrand (1) et moi lorsque nous nous réunissions à Bordeaux au début des années 50, c’est alors qu’il nous faisait entrer dans la merveilleuse musique de ses vers.

Jean Cayrol a aussi écrit des scenarii de films, tel le texte de Nuit et Brouillard d’Alain Resnais.

A l’attention des membres de l’Amicale, je me référerai en particulier au roman Je vivrai l’amour des autres (déjà cité) et à l’essai sur Le romanesque concentrationnaire. Le roman est, me semble-t-il, l’un des plus accessibles à tous. La première partie s’intitule « On vous parle » et, en préambule, l’auteur présente « Au lecteur » son personnage qui n’a pas de nom. Il écrit : « Vous l’avez tué, il y a bien longtemps. On en parle dans le brouillard et dans la nuit »… Cayrol essaie de nous montrer au travers de son personnage déboussolé que le déporté vit en clochard dans la société post-concentrationnaire, incapable d’amour, de l’Amour que le camp a tué en lui. Dans la seconde partie « Les premiers jours », l’auteur insiste sur cette espèce de castration qui conduit Armand (son personnage ici nommé) à essayer de vivre l’amour d’Albert et de Lucette. Lorsque Jean m’a offert un exemplaire de son ouvrage en 1948 à Bordeaux, il a écrit cette dédicace sous le titre Je vivrai l’amour des autres : « dans un monde sans Amour, ce livre témoin ».

Enfin l’essai sur Le romanesque concentrationnaire mérite d’être lu et médité. D’entrée, Jean Cayrol nous dit en 1949 : « Il n’y a rien à expliquer. Les camps ont été subis de différentes manière par leurs victimes ; certains en sont morts, d’autres en meurent lentement, coupés du retour… ». Plus loin, il écrit : « on ne peut se réunir pour échanger ses propres souvenirs comme des timbres-poste… ». On reconnaîtra dans ces réflexions une juste critique d’un temps de l’Amicale qui fut celui de la mémoire souffrante, un temps du repliement sur soi. Dans la suite de son propos, Jean Cayrol décrit, à l’opposé, sa conception de ce qu’il définit comme l’émergence d’un romanesque concentrationnaire : « Il nous semble qu’on peut déjà dégager quelques principes d’un art lazaréen ou concentrationnaire et je crois que les déceler, en dévoiler les signes, de peur de contagion, en abattre tous les masques est de la première importance ; il ne faut rien laisser dans l’ombre, les ténèbres sont si vite arrivées ».

Il faut relire Je vivrai l’amour des autres et « Lazare parmi nous ». L’art lazaréen est d’actualité dans la société dite de consommation qui nous submerge. La parole de Jean est là, toujours vivante.

(1) René Dugrand, membre du Réseau C.N.D. déporté à Mauthausen-Gusen, a inspiré à Henri Noguères le film « L’échantillon » "

Laloup laurent le lundi 15 octobre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 04 février 2022

 

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