Ignace Zabecki - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Ignace Zabecki



Naissance : 15 janvier 1902 - Kovalec ou Wiergbnik, Pologne

Nationalité : Roumain

Engagement dans la France Libre : Syrie en juillet 1941

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / 13 DBLE

BLE

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 1c

Décès à 42 ans - 19 septembre 1944 - Courchaton (70)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 605845

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 2701

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 52969ligne 52973


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Sacrée drôle de Guerre, de Pierre Bourgoin  (Sous le pseudonyme de Saint-Roc) :

(El Alamein)

"Aux autres abatis, pas d'incidents, d'abord. Les pièges furent neutralisés, les troncs d'arbres coupés, puis roulés. Finalement je m'occupais d'une grosse branche tandis qu'autour de moi, d'autres se chargeaient du feuillage. La bonne règle veut qu'on travaille seul dans un endroit piégé. Pour gagner du temps, chacun, côte à côte, tripotait ses broussailles. L'un dût tirer par mégarde un fil de piégeage.
Je me rappelle des amis forts, solides, puissants. Puis une explosion, des choses qui m'égratignèrent au passage. Les arbres verts effeuillés d'un coup, noircis, semblaient des bras de squelettes. A terre sept copains gémissaient doucement.
Sans connaissance, Zabecki le vieux Polonais remuait par soubresauts. Tout près de lui, Miguel, mon ami de l'Himeimat montrait une orbite vide. Le souffle de la mine pris en plein visage avait arraché l'œil au passage... Couvert de sang, une cuisse ouverte, l'officier donnait des ordres pour regrouper les hommes.
Ce sont des voltigeurs venus derrière qui firent l'évacua­tion des blessés. Zabecki mourut sans reprendre connaissance. Miguel dura quelques minutes tandis que nous lui parlions de sa Catalogue pour rendre plus douce la mort. Puis Miguel cessa de geindre, passa..."

Laurent Laloup le lundi 23 février 2009 - Demander un contact

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Réponse :

Ignace Zabecki est mort le 19 septembre 1944, donc ces événements ne se passent pas à El Alamein ou d'ailleurs on ne coupa pas des troncs d'arbre, mais bien en France.

Le même jour au même endroit est mort Michel ou Miguel Rodriguez Vegas qui serait donc "Miguel, mon ami de l'Himeimat"


Sacrée drôle de Guerre, de Pierre Bourgoin  (Sous le pseudonyme de Saint-Roc) :

(El Alamein)

"Regroupés et repus, nous avons escaladé la crête. Il y avait là Degraeve, le Flamand et Zabecki, le Polonais, Santini, le corse, Miguel et ses douleurs, Delbecque le. Lillois. Stanguenec, le Breton et tous les autres. En avant, tête nue, vêtu d'une saharienne, d'un short, chaussé de désert boots, bondissait le lieutenant. A sa ceinture, le fanion de La Hire et de ses colères flottait comme un scalp. Tout ce monde hurlait, tirait dans tous les coins, flanquait des rafales sur tout ce qui semblait bouger.
L'effet de nos vingt pétoires tirant à pleins chargeurs, fut instantané. Satisfaite sans doute d'avoir repris les autres crêtes, la contre-attaque boche, surcontrée, se volatilisa. Mais les chars allemands rendaient aléatoires la poursuite du succès. On s'installa donc sur la crête et ce fut le duel. Chacun creusait son trou quand des cris se sont élevés du ravineau, entre les deux croupes italiennes, la française et l'al­lemande: — « A moi, les copains, je suis blessé! » Mon lieute­nant j'y vais. Et Stanguenec posa son arme pour se précipiter: - « Prends ta mitraillette, crétin! » Mais l'autre dévalait la pente, roulait sur les cailloux. Il n'y avait plus qu'à le suivre. Le lieutenant s'élança, je le suivis pour retrouver au fond du ravin Stanguenec bien ballot et sans arme devant trois jeunes Frizous beaux et blonds qui le mettaient en joue à vingt mètres. Nous avons tiré les premiers, à pleins chargeurs, un peu au jugé, en surclassant les Fritz qui lâchèrent Stanguenec pour détaler dans le taillis. Nous n'avons jamais su s'ils étaient touchés.
Malgré son essoufflement, Stanguenec blasphéma comme un reître, jura qu'on pouvait désormais l'appeler n'importe com­ment, même en Breton, sans le déranger. Il avait eu de la veine, nous aussi. Au lieu de se débiner, les trois Bochetons n'avaient qu'à nous fusiller posément. Mauvaise méthode d'instruction ! Il faut toujours taper le premier. Si l'on rate, on peut recom­mencer."

Laurent Laloup le lundi 23 février 2009 - Demander un contact

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Sacrée drôle de Guerre, de Pierre Bourgoin  (Sous le pseudonyme de Saint-Roc) :

" Des Légionnaires prirent bien des cuites surprenantes mais leur caractère anormal mit sur la piste le service médical. Un iere classe, Zabecki, vieux routier des combats de l'Indépen­dance polonaise, du Maroc et de Syrie avait monté dans sa guitoune une distillerie qui fonctionnait à plein. En soudant les tubes d'un vieux radiateur, le gars avait fabriqué un alam­bic. L'essence, beaucoup moins rare que l'eau, assurait le chauf­fage de la chaudière où bouillait tout ce qui pouvait engendrer de l'alcool : vieux biscuits de guerre, fruits sèches du-ravitaille­ment, rijz et légumes secs fortement additionnés de sucre.
Il sortait de cette splendeur à feu continu une vodka sus­ceptible d'envoyer le plus pessimiste au paradis des béatitudes pendant plusieurs heures. Gardée quelques temps secrète, la distillerie fit merveille. Mais du succès naquit l'orgueil qui s'unit à la vodka pour tourner la tête du clandestin. Il fallut interdire cette fabrication capable de transformer la brigade en agglomérat de brasiers éventuels."

Laurent Laloup le lundi 23 février 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 23 février 2009

 

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