Yves Michel Marie Vourc'h - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Yves Michel Marie Vourc'h



Naissance : 7 juillet 1924 - Plomodiern (29)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en mars 1941

Affectation principale : Résistance intérieure / Johnny

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2, quartier maitre fusilier

Décès à 74 ans - 19 novembre 1998 - Plomodiern

Fils d'Antoine Vourc'h  et de Marguerite Le Doaré 
Frère de Guy Vourc'h  , Jean Vourc'h  , Paul Vourc'h  et Marguerite Vourc'h 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 599323

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 52223


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Erreur de date de décès de Yves Vourc'h

Yves Vourc'h, mon oncle, est décédé le 19 novembre 1998, et non 2007. (Sur sa tombe, il est bien écrit 1998) . Merci pour ces remarquables fiches biographiques.

Jean-Guy Vourc'h le mercredi 18 avril 2018 - Demander un contact

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Réponse :

Ha je suppose que j'ai repris l'information de la contribution de Laurent en 2007 qui ne citait pas d'année ... et l'erreur s'est ensuite répandue  


L'Evade De La France Libre ; Le Reseau Bourgogne

Auteur : Broussine, Georges :

Fils d'un médecin de campagne de Plomodiem. vil­lage du Finistère au fond de la baie de Douarnenez. Vourc'h appartenait à une famille nombreuse. Engagé très tôt dans la Résistance, son père avait dû gagner Londres après le démantèlement du réseau de rensei­gnement dont il était un membre très actif, le réseau « Johnny ». Deux de ses frères avaient, comme lui rejoint les Forces françaises libres en Grande-Bretagne. Le troisième, le plus jeune, Yves, vivait toujours avec sa mère et ses sœurs en Bretagne. J'avais revu Guy, quel­ques jours plus tôt, avant de repartir pour la France et il m'avait confié une lettre pour son jeune frère dans laquelle il lui indiquait, à mots couverts et sans mention­ner de nom que, s'il voulait gagner Londres, un réseau d'évasion pouvait assurer son passage par l'Espagne. Je portais cette lettre sur moi ce jour-là. Après qu'il eut exposé son affaire, je me dis : « Si ce garçon n'est pas le frère de Guy, je suis le pape ! » Je lui demandai : « Connaissez-vous Plomodiern, un village dans le Finis­tère ? » Surprise de l'intéressé : « Mais... c'est le mien. » « La famille Vourc'h, cela vous dit quelque chose ? » « Bien sûr. » « Un de vos parents ne serait-il pas en Angleterre actuellement ? » « Oui, c'est vrai. Comment le savez-vous ? » « Qu'importé ! J'ai une lettre dans ma poche. Elle est adressée au frère de mon ami Guy. C'est bien vous n'est-ce pas ? » « Oui !» « La voilà ! » C'était un petit monde que le nôtre. Jusqu'à son dernier jour, Yves se plaisait à raconter cette surprenante rencontre.

laurent le samedi 05 septembre 2009 - Demander un contact

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Extrait de "Routes d'Amitiés" de JMF Birac

" Mais Etienne agissait ainsi avec sagesse, car, sachant les réflexions que son jeune âge et son air de gosse attiraient, il préférait garder envers ces jeunes hommes, malgré l'attirance qu'il pouvait res­sentir à leur égard, une certaine réserve, une certaine froideur même parfois, qui, jointes à sa droiture, en imposaient malgré tout.
Cela ne l'empêchait pas de prendre avec ses cama­rades officiers de bonnes détentes où sa gaîté et sa gami­nerie de collégien se donnaient libre cours. C'est que la popote de la 12e compagnie est particulièrement sympa­thique : Danis, Silvy, l'aspirant médecin Jacob, Soulet*, Paumier.
Mais Etienne n'a pas d'amis que parmi les officiers. Il y a aussi à Fort Archambault quelques sous-officiers blancs, échappés comme lui de justesse à l'occupation, et que les hasards de la vie militaire n'ont pas fait passer par les écoles d'officiers. Il se lie rapidement avec eux, et en dehors des heures de service, passera en leur com­pagnie de bonnes heures de détente.
De Boisseson, fils d'une famille nombreuse, restera son fidèle adjoint pendant des années, et nous le retrou­verons dans tous les combats.
Jean Vourc'h. ** scout de France, breton du Finis­tère, et dont tous les frères sont ou seront en campagne. Avec son frère Guy, il s'est engagé fin 39 et il été blessé pendant la campagne de France en 1940. Rentré chez lui, il songe aussitôt à repartir, et avec son frère, cherche pendant trois mois un pêcheur qui veuille bien les em­mener ou leur louer son bateau. Enfin, ils arrivent à acheter un bateau de pêche. On est en fin d'octobre, les nuits sont longues, la mer mauvaise, le temps bouché, circonstances providentielles pour une évasion.
Pas de temps à perdre pour rassembler des provisions ou chercher un pilote : l'Angleterre est en face, il suffit de cingler vers le Nord. II n'y a qu'à s'embarquer, et avec quelques camarades, en route !
Mais le vent tourne à la tempête, personne ne sait conduire le bateau par un temps pareil, personne n'a idée des courants violents qui alternent surtout d'Est en Ouest.
La journée se passe, puis la nuit, puis une autre journée, une autre nuit... La fatigue, la faim et surtout la soif se font sentir... et onze jours après leur départ de Bretagne, un cargo anglais arraisonne, au large des côtes d'Angleterre, un bateau de pèche vide, et trouve à fond de cale une poignée de jeunes gens agonisants, que l'on eut bien du mal à ramener à la vie.
Guy restera en Angleterre, participera avec les com­mandos au débarquement de Normandie, sera blessé, repartira avec son plus jeune frère Yves, et tous deux mèneront la campagne jusqu'en Hollande.
Jean reste peu de temps en Angleterre, et part pour l'Afrique Equatoriale et Fort Archambault où Etienne le rencontrera, dans ce milieu du Tchad où tous avaient les mêmes pensées, officiers, sous-officiers et gradés.
Parmi ces derniers, Etienne se fait aussi un ami ; le jeune Paul Tripier *** est un cyrard comme lui, et ne sait pas plus que lui le résultat du concours de 1940. Il est parti en Angleterre, puis expédié en Afrique, n'a pas été repris par les écoles et se trouve simple caporal, mais la différence de galon n'a rien à voir avec l'amitié, et ces amitiés personnelles ne font que renforcer l'esprit d'équipe qui anime les compagnies du régiment du Tchad, et particulièrement la 12ème."

* Mort prisonnier en Allemagne.
** Tué à Voisins-le-Bretonneux en août 1944.
*** Tué en Italie en 1944

Laurent Laloup le samedi 23 août 2008 - Demander un contact

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Extrait de "Béret vert" du Cdt Kieffer

"Il devient de plus en plus difficile de satisfaire les plaintes de ceux qu'un autre devoir retient.

Voici ce brave Chouteau, puis les épaules carrées de Boulanger. " Commandant, voici trois fois que mon tour de patrouille est renvoyé. Le Rigoleur a été blessé ce midi et je suis désigné pour prendre cette nuit sa Bren " dans une sous-section de réserve pour contre-attaque. Encore une nuit de fichue, les Boches ne viennent plus et il faut aller les chercher. " Suivaient : Le Morvan, Moguerou, Yves Vourc'h, frère du capitaine, Folliot, le mangeur de verres, Zivohlava, ex-légionnaire devenu Gauthier au Commando, Paillet, etc. ... Tous réclament leur tour de patrouille."

Laloup laurent le vendredi 15 février 2008 - Demander un contact

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Revue de la France libre

" Yves Vourc'h, le dernier des quatre garçons de sa famille qui, tous, avaient rejoint les FFL, est décédé à Plomodiern le 19 novembre dernier. Ses obsèques ont été célébrées le 21 novembre en l'église de Plomodiern, là où il était né le 7 juillet 1924.
Parmi les références dont Yves Vourc'h pouvait se prévaloir, la première dans l'ordre fut son appartenance au réseau Johnny.
En mars 1941, lorsque les fondateurs du réseau débarquèrent sur la côte nord du Finistère, Yves et Paul Vourc'h étaient élèves au collège Saint-Yves à Quimper. En ville, ils occupaient une chambre située au-dessus du bureau de poste de Kerfunteun, commune aujourd'hui intégrée à Quimper.
C'est de leur chambre que débutèrent, le 27 mars 1941, les premières liaisons radiotélégraphiques durables entre la zone occupée et l'Angleterre.
Un point d'histoire : avant son départ en mission, fin décembre 1940, d'Estienne d'Orves convint d'un rendez-vous avec Robert Alaterre, chef du futur réseau Johnny, pour le 20 mars 1941 à Nantes chez Mlle de La Patellière.
Cependant, le départ de Robert Alaterre et de ses trois compagnons n'avait pu se faire à temps, puisque c'est précisé­ment dans la nuit du 19 au 20 mars qu'ils débarquèrent sur la côte nord du Finistère.
Robert ne se rendit à Nantes que le 5 avril 1941. C'est alors que Vf de La Patellière lui apprit que d'Estienne d'Orves était arrêté depuis le... 21 janvier. Alaterre rentra aussitôt à Quimper. C'est de la chambre d'Yves que fut transmis le message qui informa le commandant Passy que d'Estienne d'Orves avait été arrêté deux mois et demi plus tôt. Au cours de cette période, le commandant Passy avait cru qu'il échangeait messages avec d'Estienne d'Orves alors que son correspondant était le colonel Dernbach, chef de l'Abwehr pour l'ouest de la zone occupée. On connaît aujourd'hui la trahison de Gaester.
La chambre d'Yves Vourc'h et de son frère Paul fut le seul lieu d'émission du réseau Johnny jusqu'au 12 avril 1941.
Le 28 novembre 1941, Paul rejoignit l'Angleterre par l'une des liaisons mari­times du réseau Johnny. À cette date, Yves ne savait pas que le départ de son aîné allait le conduire, à terme, à reprendre son activité dans la Résistance.
En effet, à son arrivée en Angleterre, Paul entra à l'Ecole des Cadets . Il se lia d'amitié avec l'un de ses condis­ciples. Celui-ci, à sa sortie de l'école, fut affecté au BCRA.
Il reçut la mission de retourner en France afin d'y organiser un réseau d'évasion. Bien entendu, Paul lui avait donné l'adresse de sa mère et de son frère. C'est ainsi que, en février 1943, Jean-Claude Camors , l'ami de Paul, fut parachuté sur la France pour prendre la tête du réseau d'évasion Bordeaux-Louplac. Il se présenta à Plomodiern, où, naturellement, il fut reçu à bras ouverts par Mme Vourc'h et le plus jeune de ses garçons.
« En octobre 1943, Jean-Claude Camors n'a pas encore 24 ans... Il est en train de monter sa première grande opération maritime à partir de la Bretagne. »
«Mais le 11 octobre 1943, Jean-Claude Camors est mortellement blessé par la Gestapo alors qu'il se trouvait au café de l'Époque à Rennes. Son corps ne sera jamais retrouvé. »
Cependant, l'équipe de Plomodiern, composée de Mme Vourc'h, d'Yves, de Pierre Philippon, Jean de La Patellière, Jos Le Bris et Pierre Drevillon, «était bien décidée à remplir jusqu'au bout la mission que Jean-Claude Camors leur avait confiée ».
En janvier 1944, Yves Vourc'h et ses amis réussirent une extraordinaire éva­sion vers l'Angleterre. Il s'engagea dans les commandos. Son frère aîné s'y entraînait depuis longtemps avant d'être parmi les Bérets verts français qui, sous les ordres du commandant Kieffer, débarquèrent le 6 juin 1944 à Ouistreham. Ce jour, Guy Vourc'h fut grièvement blessé.
Plus tard, Yves débarquera, lui aussi, en Normandie. Puis il se battra en Hol­lande avec les Bérets verts de Kieffer.
Toutes ces actions exemplaires lui ont valu d'être décoré de la Légion d'hon­neur, de la croix de guerre, de la médaille de la Résistance et de h Modal of Freedom USA.
À la droite du catafalque, lors de I cérémonie funèbre, des anciens de b Résistance s'étaient réunis autour d'hautes personnalités de la Résistance intérieure et extérieure. Pour la première on notait la présence des docteurs Maubras et Oison. La seconde était représentée par le commandant Schlumberger, Compagnon de la Libération, et M. Le Gall, président des Anciens de la 1re DFL.
L'allocution du docteur Olsen, qui témoigna en parfaite connaissance du parcours d'Yves Vourc'h, fut, comme d'habitude, remarquée et très émouvante."

Laurent Laloup le dimanche 02 décembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 18 avril 2018

 

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