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Paul Viret

Paul Viret - son Livre ouvert !
 

Paul Viret : notice nécrologique
P. 9
Le Monde, 27 avril 1966
Viret, Paul (1913-1966)

" À la demande de Léon Morandat (Yvon dans la résistance), Paul Viret, chef de résistance en Haute-Savoie, infiltre le milieu vichyssois en maintenant son réseau relationnel établi au ministère du Travail à Vichy alors qu'il est secrétaire de l'Union départementale des syndicats et appelé pour la création de la Charte du Travail et la mise en place des corporations. C'est ainsi qu'en octobre 1942, il est invité à la Xe cession de l'école des cadres, située au Mayet-de-Montagne, dans l'Allier. L'auteur constate avec plaisir que, mis à part quelques troublions du Parti populaire français, la plupart des jeunes stagiaires sont hostiles à la Relève et imperméables aux cours de propagande dispensés par les professeurs Angelo Tasca et François Chasseigne. Il y voit ainsi un certain espoir quant à l'avenir, constatant que cours, discours et littérature vantant la Révolution nationale n'ont pas d'influence sur l'opinion des futurs cadres. La visite du Maréchal "capitulard" (65), décrit comme grabataire et peu soucieux des jeunes amenés à s'exiler en Allemagne, ne fait que renforcer la volonté de Paul Viret de combattre le projet fasciste."

Laurent Laloup le vendredi 03 mai 2019 - Demander un contact

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Témoignage de Paul Viret, recueilli par Marie Granet

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Paul Viret ?

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" PARACHUTAGE À L'ANGLETTAZ : 27 MARS 1943

Dans la nuit du 26 au 27 mars 1943, la Résistance savoyarde reçoit un nouveau parachutage des Alliés, dans le massif du Parmelan.

Ce parachutage, demandé par le docteur Raisin, d'Annecy, en liaison avec l'Intelligence Service britannique, se fait au-dessus des alpages de l'Anglettaz, sur la commune d'Aviernoz.

Ce n'est pas un hasard. À 1 600 mètres, au-dessus des rochers du Béard, face au soleil couchant, le chalet de l'Anglettaz abrite un petit groupement de réfractaires, dirigés là par la Résistance annécienne Paul Viret et ses amis du mouvement " Libération " notamment. Marseillais, Lyonnais et Parisiens ont trouvé ici un asile, échappant à la déportation du S.T.O. Leur ravitaillement est assuré par des sédentaires de Thorens et d'Aviernoz. Avec quelques sous venus de l'A.S. et de Vallette d'Osia, via la Suisse, le garde forestier peut acheter des veaux."

Laurent Laloup le samedi 22 décembre 2007 - Demander un contact

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