Roland Charles Leopold Vinot - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Roland Charles Leopold Vinot



Naissance : 21 novembre 1922 - Paris 9e

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Engagement dans la France Libre : Tunisie en juin 1943

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / chars

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 2c

Décès à 87 ans - 17 octobre 2010 - Strasbourg (67)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 596898

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 52027

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Roland Charles Leopold Vinot - son Livre ouvert !
 

Dernières Nouvelles D'alsace, Mercredi 20 Octobre 2010.

" Roland Vinot est décédé à 87 ans dimanche soir. Né à Paris où il passe sa jeunesse, il refuse la défaite en 1940 et rejoint les Forces françaises libres. Il participe aux combats en Afrique du Nord et débarque en Normandie avec le 2e DB le 2 août 1944. Il fait toute la campagne de France aux commandes de son char : Falaise, Argentan, Paris, Saverne, Strasbourg. Il franchit le Rhin le 6 mai 1945 et participe à la campagne d'Allemagne jusqu'à Berchtesgaden."

Laurent le samedi 05 décembre 2015 - Demander un contact

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Article paru dans l'édition du
Mercredi 28 Novembre 2007

" Roland Vinot a 85 ans
Profitant d'une réunion mensuelle, la grande majorité des membres de la « Fuederkutch » d'Andlau -association de retraités- n'a pas manqué d'honorer le couple Vinot, pour ses noces de diamant (60 ans de mariage) et pour les 85 ans de Roland Vinot. Né le 21 novembre 1922 à Paris, il y passe toute sa jeunesse : scolarité et apprentissage du métier de réparateur automobile. En 1940, il refuse la défaite, échappe à l'envahisseur par Dunkerque et rejoint les Forces françaises libres. Il participe aux ..."

www.dna.fr 

Laurent Laloup le vendredi 31 octobre 2008 - Demander un contact

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"La solitude des anciens FFL

Les anciens de la France Libre sont aigris : on parlerait trop des Malgré-nous, des Tambow et autres RAD, en oubliant l’engagement de ceux qui ont choisi De Gaulle. Mais si leur président alsacien doit bouder la réception du 18 juin à la mairie de Strasbourg, c’est encore pour un autre motif.
La commémoration de l’appel lancé par De Gaulle le 18 juin 1940 devrait être jour de fête pour les survivants des Forces Françaises Libres (FFL). Poutant, les anciens FFL du Bas-Rhin font un peu la grimace, car ceux qui se considèrent quand même comme des engagés de la première heure s’estiment injustement oubliés. C’est en tout cas l’avis de leur président, le docteur Jean Meyer, 85 ans, un ancien chirurgien orthopédiste strasbourgeois. Le président de l’Amicale des anciens de la France libre du Bas-Rhin le souligne même en l’écrivant noir sur blanc dans l’invitation qu’il vient d’adresser à ses camarades pour la cérémonie du 18 juin à Strasbourg : « Nous ne sommes plus qu’une petite dizaine de survivants de cette épopée et le terrain médiatique est occupé par les Malgré-nous, les incorporés de force, les Tambow , RAD et autres héros ! »

« Si Hitler avait gagné la guerre, les Malgré-nous seraient revenus en héros. Et nous ? » Jean Meyer était à Limoges en 1942 comme étudiant en médecine. Quand la zone libre est envahie, il croise une colonne allemande dans une rue. « Ça m’a fait un tel effet ! Je me suis dit : je fous le camp ! » Jean Meyer part vers l’Espagne, où il est pris par la guardia civile avant d’être interné, puis échangé, comme les autres prisonniers, avec les Américains par Franco contre un bateau de blé. Il part vers Gibraltar. Suite de l’aventure qui le mènera jusqu’à Strasbourg avec la 2e DB. Roland Vinot, d’Andlau, 85 ans, et Victor Boukobza, 84 ans, de Strasbourg, déjeunaient avec leur président ces derniers jours dans un petit village du Piémont, Eichhoffen. Les anciens FFL encore valides se retrouvent ainsi une ou deux fois par an. La démarche des octogénaires est ralentie, mais ils restent droits : « C’est la guerre qui nous a entretenus », sourit Roland Vinot, un Parisien d’origine, engagé dès 1939, qui passera par la taule car « catalogué comme gaulliste », avant de rejoindre la 2e DB à la suite de la campagne de Tunisie. Les anciens des FFL expriment la même rancoeur que le président : « Si Hitler avait gagné la guerre, les Malgré-nous seraient revenus en héros. Et nous ? » Comment expliquer ces états d’âme chez les compagnons de De Gaulle, sinon par « une espèce de jalousie entre ceux qui étaient du bon côté et ceux qui étaient du mauvais côté » ? C’est là en tout cas l’expression du général Bailliard, 84 ans, le président de l’ADEIF (Association des évadés et incorporés de force), selon lequel ce phénomène a existé de tout temps. Il est même visible entre ceux qui étaient du même côté, ajoute-t-il.

« Est-ce qu’aujourd’hui, s’il le fallait, le même patriotisme se manifesterait ? » L’autre réponse viendrait aussi du faible effectif des anciens FFL, beaucoup moins nombreux au départ que les incorporés de force dont il reste encore 3 à 4 000 survivants dans le Bas-Rhin. Forcément, on les voit davantage, laisse entendre le général. Quant aux anciens de la France Libre, le temps n’est plus à raconter le parcours personnel. Au soir d’une existence marquée par la forte expérience de la guerre, ils en sont plutôt à l’heure du message à transmettre, notamment aux jeunes. C’est là qu’ils s’interrogent. Jean Meyer demande : « Est-ce qu’aujourd’hui, s’il le fallait, le même patriotisme se manifesterait ? » La réponse semble contenue dans le ton de la question. Pas de quoi redonner le sourire aux libérateurs de la France. On n’est plus étonné que le président Meyer annonce qu’il ne se rendra pas à la réception à la mairie de Strasbourg le 18 juin. Mais là, l’explication est carrément politique, comme l’explique le président des FFL : « Comment voulez-vous que j’aille à une réception organisée par des socialistes. Ce sont les socialistes qui ont contribué à la défaite de De Gaulle au référendum de 1969 ! » Il a décidément la rancune tenace, le président Meyer.

Claude Robinet

Édition du Sam 14 juin 2008"

schlomoh.blog.lemonde.fr 

De gauche à droite, Victor Boukobza, Jean Meyer et Roland Vinot : quelques uns des anciens de la France Libre, qui ne sont plus qu’une dizaine dans le Bas-Rhin. (Photo DNA)

Laurent Laloup le vendredi 31 octobre 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 05 décembre 2015

 

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