Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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"... Il y a 79 ans, la reddition pour les uns, le début d’un nouveau combat pour les autres. Et, au milieu de cette scission entre Français, un petit village de moins de 300 âmes, au sein duquel deux familles choisiront la Résistance. « Alors même que le régime de Vichy prônait un retour à la terre, qui pouvait plaire aux agriculteurs, certains d’entre eux avaient les idéaux républicains chevillés au corps », explique Marie-Fanélie Jourdan, médiatrice au Centre régional Résistances et Libertés (CRRL).
Mais au-delà des idéaux politiques, ce qui a fait le succès de la commune auprès des instances de la France libre, c’est sa localisation et sa topographie. « Tourtenay est suffisamment éloigné de Thouars pour que les avions ne se fassent pas repérer, avec un bourg sur le promontoire, et des vastes terrains plats dans la plaine », justifie la guide.
Deux familles diverses destinées
C’est d’abord le terrain près de la ferme du moulin, tout près de la frontière avec la Vienne, qui est repéré par la Confrérie Notre-Dame, et validé par Londres, en 1941. « Il est suffisamment plat, assez long, et surtout à l’abri des regards, en contrebas de la ville et caché par des haies », poursuit Marie-Fanélie Jourdan. La famille Touret, propriétaire, s’investit directement, en réquisitionnant quatre membres pour récupérer les 16 postes émetteurs et le technicien radio livrés lors de quatre parachutages, et en stockant ensuite le matériel.
Les opérations n’ont pas été renouvelées au-delà de novembre 1941, les Nazis ayant démantelé le réseau, fusillant les uns, condamnant les autres aux camps de concentration.
Le second site, dit de « La Petite Champagne », se trouve de l’autre côté, à l’ouest de la commune, et a été l’objet de deux largages de containers remplis d’armes à deux jours d’intervalle. « Cette fois, c’est la famille Pichot, qui n’avait jamais été mise au courant des parachutages de 1941, qui a participé. Mais cette fois, il y avait une difficulté supplémentaire, puisqu’il fallait ramener les lourds containers à l’aide des bœufs (1,5 t au premier largage, 2 t au deuxième) dans leur ferme, dans le bourg », développe l’animatrice du CRRL.
De quoi faire naître des suspicions, qui déboucheront sur des dénonciations, débouchant sur des arrestations et des déportations. Sur les six envoyés dans les camps, deux ne rentreront jamais. Gérard Pichot et son père, Léonce, sont tous deux revenus. ..."

Laurent Laloup le mercredi 19 juin 2019

Contribution au livre ouvert de Maurice Hubert Touret

Montrée dans le livre ouvert de 2 Marie Eugenie Aimée Egreteau épouse Touret | 3 Raphael Henry Touret | 4 Laurence Vaurette épouse Pichot

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