Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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"ARBISER Ziskind (Jacques)
Né le 14 novembre 1922 à Varsovie (Pologne) ; fusillé comme otage le 31 mars 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de Seine) ; artisan maroquinier ; communiste ; résistant membre de l’Organisation spéciale (OS) du Parti communiste français (PCF).
Né dans une famille juive de Pologne, Ziskind Arbiser était fiancé à Hélène Jakubowicz. Il demeurait 15 bis rue Dénoyez, dans le quartier de Belleville, à Paris (XXe arr.). Il fut membre des Jeunesses communistes et de l’Organisation spéciale et il participa à une action place de la République.
Il fut appréhendé le 14 mars 1941 pour propagande communiste puis relâché. Le 11 août 1941, il lançait des pierres en direction de la vitrine du Rassemblement national populaire (RNP), 118 rue du Faubourg Saint-Martin (Xe arr.). Une opération de police eut lieu dans le Xe arrondissement le 13 septembre, au cours de laquelle il fut interpellé puis incarcéré à la prison du Cherche-Midi (VIe arr.).
La Section spéciale de recherches (SSR) des Renseignements généraux était chargée depuis 1937 de la surveillance des étrangers. Louis Sadosky, responsable du rayon Allemand et Polonais, fut nommé en 1941 responsable du « rayon juif », rompant ainsi avec le principe de la nationalité. Il rédigea un rapport dans lequel il rappelait l’action contre le RNP et son activité de « propagandiste communiste très actif ».
Le 21 février 1942 un attentat était commis au Havre contre une colonne de marins allemands en marche, attentat au cours duquel deux militaires allemands furent blessés. Les Allemands décidèrent d’exécuter vingt otages dont Ziskind Arbiser, vingt ans. Il fut passé par les armes le 31 mars 1942 au Mont-Valérien. Il adressa une dernière lettre à sa mère et à sa fiancée.
Son frère Moszek, né en 1920, fut déporté par le convoi no 1 le 27 mars 1942 et son père Icchok, tailleur, dans le convoi no 3 le 22 juin 1942 à destination d’Auschwitz (Pologne). Tous les deux y moururent.
Sources
SOURCES : Arch. PPo, BA 2439, KB 95. – DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Louis Sadosky, brigadier-chef des RG, Berlin 1942, CNRS Éd., 2009. – Boris Holban, Testament. Après 45 ans de silence, le chef militaire des FTP-MOI de Paris parle..., Calmann-Lévy, 1989. – David Diamant, Combattants, héros et martyrs de la Résistance, Éd. Renouveau, 1984. – Serge Klarsfeld, Le livre des otages, op. cit. – Site Internet Mémoire des Hommes. – Site Internet CDJC.
Jean-Pierre Besse, Daniel Grason"

maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr 

Laurent Laloup le jeudi 23 juin 2016

Réponse :

Et il serait donc Français libre depuis mars 1941, alors qu'à cette date il distribuait des tracs pro communistes. Et ensuite il est fusillé mais pas considéré comme mort pour la France nous dit Mémoire des Hommes...

Contribution au livre ouvert de Ziskind Arbiser

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