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" Devant cette avalanche d’épreuves, le rôle salvateur de la France libre se trouve souligné. La « Dissidence » gaulliste prend en charge les écoles du Levant dès 1941, et surtout, à partir de 1943, le professeur René Cassin, rallié de la première heure, se voit confié par le général de Gaulle le sort de l’institution. Londres sert de cadre à une renaissance institutionnelle avec la formation le 3 avril d’un comité provisoire restreint [4], recomposé et élargi à Alger en novembre suivant [5]. Il revient à cette équipe algéroise, toujours présidée par Cassin, de renouer progressivement le contact avec les écoles du Proche et du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.
(4) Présidé par René Cassin, il est constitué de personnalités présentes à Londres même – ainsi les deux secrétaires généraux, l’amiral Louis Kahn et Bernard Mélamède, ancien responsable de la Jewish Colonization Association (ICA) et du Centre d’aide pour les réfugiés (CAR), le commandant Henri Bernard, le commissaire Henri Leven, Jules Philippson et Mme Weill, fille du professeur Léon Brunschwig –, d’anciens membres du Comité central résidant à New York – Max Gottschalk et Maurice Stern – et d’un ancien obligé de l’Alliance résidant au Caire, le grand rabbin Nahoum Effendi (Liste fournie par Cassin lui-même au comité central (désormais CC) lors de la séance du 11 septembre 1944)." Laurent Laloup le vendredi 12 octobre 2007 Contribution au livre ouvert de Henri Maurice Leven Montrée dans le livre ouvert de 2 Henri Marius Bernard | 3 Adrienne Sarah Céline Brunschvicg épouse Weill | 4 Louis Lazare Kahn | 5 Bernard Mélamède | |