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"Les Français libres, l'autre Résistance" par Jean-François Muracciole " Certes, nombre de Français libres sont demeurés dans des positions sociales très modestes après la guerre. C'est le cas, en particulier, des marins et des pêcheurs bretons, retournés pour la plupart à leurs dures activités. On trouve également un solide noyau d'ouvriers sans réelle modification du statut social par rapport à l'avant-guerre. Il en va ainsi de Georges Amato (né en 1922), engagé dans l'armée de Vichy en 1942 et qui déserte des forces giraudistes en mai 1943 au Maroc pour rejoindre les FFL. Après la guerre, il sera manœuvre en usine, avant d'entrer dans la police. Maurice Bonté, belge de naissance, qui combat à la 13e DBLE*, gravement blessé à El-Alamein, Compagnon de lu Libération, restera simple ouvrier agricole dans la Nièvre après 1945. Il ne constitue pas un cas isolé, et d'autres Compagnons ont connu des destins professionnels tout aussi modestes, à l'image de Jean Franoul (13e DBLE, comportement héroïque à Keren), contremaître en maçonnerie après la guerre, ou de Charles Santini (13e DBLE, très grave blessure dans les Alpes en avril 1945), ouvrier dans une manufacture de tabac." Laurent le dimanche 29 novembre 2009 Contribution au livre ouvert de Maurice Marcel Bonté | |
